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  • : Picard et fier de l'être
  • : Militant communiste depuis 1972, Conseiller Municipal de Ham (80 ) – Conseiller Régional de Picardie depuis 2004 – Vice Président en charge des Sports, et Traditions Populaires.
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Texte libre



 

20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 13:25

Voici le texte de mon discours prononcé à l'occasion de la pose de la première pierre du pôle culturel du pays hamois ce mercredi 19 décembre 2012 :

 

Au nom du président du Conseil Régional de Picardie, Claude Gewerc, retenu ce jour sur Bruxelles, je tenais à vous apporter le soutien de la Picardie pour la réalisation de votre projet.

 

En dehors des chiffres que certains n’ont pas manqué de citer, de mémoire, l’engagement de la Picardie sur ce projet est de près de 742 K€ tout compris, je préfère voir le projet enfin en phase de réalisation. Même si je me permets de souligner l’importance des financements croisés dans cette opération, ces financements croisés que certains esprits chagrins ont voulu voir disparaitre il y a encore quelques mois.

 

Que de temps passé depuis les premières demandes, depuis les premiers projets, depuis les premières  idées, de mémoire d’élus que nous sommes, déjà quand la ville de Ham a confié sont fond de bibliothèque au Centre Socioculturel de l’époque, c’était pour commencer à réfléchir à une bibliothèque municipale et nous étions dans le début des années 80 et « je préfère modérer mes joies que réprimer mes douleurs »(Sénèque). Que de temps d’attente !

 

30 ans de gestation pour en arriver là. Ce rêve que beaucoup on souhaité voir se concrétiser, et j’ai une pensée toute particulière pour la présidente de lecture et culture, notre chère Françoise Grenon, « et il n’y a pas de lumière sans ombre »,

Ce rêve disais je deviens réalité et je ne peux m’empêcher de citer encore un poète « C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante » (Rimbaud)

 

Au delà de l’aspect technique de la construction, du geste architecturale qu’il représente et que je salue, ce pole culturel est avant tout la pierre angulaire d’un projet culturel en milieu rural. Irriguer le pays hamois en créant une offre de prêts et d’animation autour du livre et de la lecture publique tant pour les scolaires dans le cadre de la réussite éducative dont parlait encore ce lundi le président du Conseil Régional de Picardie, le recteur d’académie et le Préfet de Région, mais aussi de tout les publics dans un secteur ou la culture n’est pas un luxe mais une nécessité, ou la culture n’est pas à calculer en euros par habitants, mais en service rendu au public. Je ne peux m’empêcher de nouveau d’avoir une référence littéraire « Se cultiver, étudier, non pas pour savoir plus, mais pour savoir mieux » (Sénèque)

 

Oui la culture à un cout financier, mais le manque de culture à un cout social, sociétal beaucoup plus important. Et si certains élus sont encore frileux sur ce projet je me permettrai encore une fois de reprendre une citation « c’est le propre de l’homme de se tromper, seul l’insensé persiste dans son erreur » (Rimbaud)

 

Maintenant il ne reste plus qu’à attendre que la construction se termine pour que cet écrin soi livré à la population, bien des détails sont encore à finaliser dans le projet et hors projet : un seul exemple me vient à l’esprit, et c’est une réflexion de l’architecte départemental des monuments historiques : «Quelle est la liaison entre le monument qui est en face  et ce pole culturel, quel cheminement piétonnier a t on prévu de mettre en place pour assurer ce lien indispensable entre la passé vivant de l’histoire locale et cet objet portant l’avenir de la connaissance des habitants de notre cité. »

 

Il restera quelques mois encore pour finaliser le projet de fonctionnement, pas simplement pour mettre de la vie dans un espace ou se mariera le béton et le bois, mais pour donner une âme à cet espace. Rien en serai plus triste que de ne pas voir ce lieu de culture être à minima à la hauteur des espaces culturels de Chaulnes, de Nesle, de Roisel qui eut vivent et irriguent leurs territoires.

 

Comme le disait le poète, «  L’avenir, c’est ce qui dépasse la main tendue » (Aragon) souhaitons donc que le projet culturel de cet espace dépasse la simple demande locale d’origine, car si « la conscience d’avoir bien agit est une récompense en soi» (Sénèque), elle ne suffit pas en elle-même.

 

Je remercie Sénèque, Rimbaud et Aragon de m’avoir inspiré ce jour, en souhaitant que leurs œuvres soient bientôt à notre disposition

 

Je vous remercie de votre attention.

 

Et pi ché toute

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 16:07

 

Depuis plusieurs mois des tags à caractères racistes, voir nasillards fleurissent sur les murs des enceintes sportives de notre ville, et je tiens à nouveau à réagir fortement contre les agissements de quelques « écervelés fascisants » qui sévissent dans notre localité un peu trop en toute impunité.

 

Il me semble que nous devrions, dans notre ville, d’être plus réactifs tant sur l’intervention des services municipaux que sur le dépôt de plainte. Je ne mets pas en cause les services techniques de la ville, car il faudrait peut être mettre les budgets nécessaires pour acheter les produits adéquats pour effacer ces tags. Je ne mets pas en cause, non plus, les forces de police municipale ni même la gendarmerie qui sont aujourd’hui beaucoup plus occupés par les nombreuses affaires de délinquance locale (il parait qu’il n’y a plus de délinquance sur Ham, ce n’est pas la version des force de l’ordre ni de la justice)

 

Dans la même période, depuis septembre – octobre sont apparus des autocollants « anti-mariages pour tous » sur de nombreux poteaux de signalisation. Avec une connotation clairement homophobe. Comme par hasard, ces mêmes autocollants ont fleuris dans de nombreuses villes dont les maires se sont déclarés ouvertement contre le mariage pour tous. Depuis octobre, à plusieurs reprises, j’ai en compagnie de quelques élus de gauche et de citoyens  systématiquement enlevé ces autocollants.

 

Depuis une semaine, c’est un déferlement de nouveaux autocollants mais cette fois ci beaucoup plus explicites et signés par CIVITAS et il a fallu un article dans la presse et quelques interviews dans les radios locales pour que le maire de Ham se décide à intervenir et dépose une plainte.

 

Lors du dernier conseil municipal du mercredi 12 décembre dernier, j’ai posé une question d’actualité à ce sujet, et sa réponse est d’autant plus claire qu’il n’a pas vu les premiers autocollants. Il n’est pire aveugle que celui qui ne veux point voir.

 

Pour ne pas les voir, cela signifie qu’il n’est jamais en ville à pied, qu’il ne sait pas ce qui se passe dans sa commune, que ses 22 autres conseillers sont également aveugles ou mal voyants.

Je ne le pense pas, mais quand on prend position comme il l’a fait, il à laisser, certainement involontairement, la porte ouverte à toutes les aberrations des intégristes et autres forces nasillardes de la région.

 

A semer le vent on récolte la tempête.

 

C’est ma réponse au Maire de Ham, ci devant conseiller régional de Picardie au troisième tour.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 12:38

Dans un article du Courrier Picard de ce jour, avec un titre très évocateur « Le mariage pour tous divise » plusieurs politiques prennent positions sur l’obligation faite aux maires de célébrer tout les mariages, y compris ceux des personnes d’un même sexe. Et comme à son habitude, le Maire de Ham a des réserves, demande une clause de conscience.

 

Chacun a le droit d’être pour ou contre ce texte, il a le droit de s’exprimer sur ses « état d’âme », voir même d’avoir « un cas de conscience ». Mais une fois que la loi sera votée, que feront donc ses opposants ? Voilà toute la question.

 

Une loi est un texte qui régit la vie dans une société que nous nous sommes choisie, elle permet de fixer des règles, des principes, des devoirs, des obligations, elle permet aussi d’encadrer une vie collective afin que la loi du plus fort ne l’emporte pas sur le plus faible.

 

Elle peut être combattue en amont mais une fois votée par la majorité des élus nationaux, elle s’applique à tous, sans restriction aucune. « Un élu de la république ne peux pas se permettre de n’appliquer que les lois qui lui conviennent » dixit Stéphane Demilly, maire d’Albert.  Ou encore « même si j’avais été contre, je l’aurais fait. Un élu est là pour respecter les règles » dixit Nicolas Dumont, maire d’Abbeville.

Ou encore, Xavier Bertrand, maire de Saint Quentin qui considère que c’est un sujet personnel… mais si la loi est votée, il la respectera.

 

Quels sont les obligations du maire :

Un maire est obligé de célébrer un mariage à partir du moment où toutes les conditions légales, telles quelles sont et seront fixées dans la loi, sont remplies.

Un maire peut, dans les cas les plus graves, être suspendu de son poste par le préfet, voir démis de ses fonctions par le conseil des ministres, pour manquement à ses obligations.

 

Si le maire de Ham en fait un problème de conscience, qu’il démissionne.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 11:49

Dans les colonnes du courrier picard, il a été évoqué à plusieurs reprises un courrier des élus du pays Santerre Haute Somme à destination du premier ministre.

J’ai eu la surprise d’apprendre par un article dans le Courrier Picard que j’étais sollicité par le président du Pays Santerre Haute Somme pour cosigner ce courrier. La méthode est un peu cavalière de la part du président Philippe Cheval qui a du oublier mon numéro de téléphone.

Passons donc cette maladresse sur le coup de la précipitation avec laquelle ce courrier a donc été rédigé. Il fait suite a un débat fructueux que nous avons eu lors d’une session du Conseil Régional de Picardie, et si j’ai accepté de le signer  c’est avec quelques réserves tout de même.

A aucun moment il n’est fait allusion aux financements européens que nous serions en droit de solliciter pour apporter une contribution financière publique plus importante, ce qui donnerai surement plus de chance de voir aboutir ce dossier que certains élus locaux qualifient de « chance du siècle pour notre territoire ». Ces mêmes élus qui ont refusé au siècle dernier l’étude d’implantation d’un aéroport sur ce même territoire. Comprenne qui pourra !

Ce courrier montre aussi des silences sur les positions des différentes collectivités territoriales : le Conseil Régional de Picardie est la première collectivité à avoir acté un engagement financier à hauteur de 80 M€, il n’en est pas de même pour le Conseil Régional d’Ile de France, principal partenaire financier dans ce tour de table et surtout première collectivité à en voir les retombées économiques sur le port de Gennevilliers entre autre.

Je me demande aussi pourquoi ce courrier n’a pas été proposé dans un secteur géographique plus large, je pense en particulier aux élus des territoires de l’Oise qui sont eux aussi directement concernés par ce dossier.

C’est en jouant vraiment collectif que nous avons une chance de voir ce dossier aboutir dans des délais raisonnable.

D’autre part, comme élu régional je persiste à demander au Président de V.N.F., Alain Gest, de venir donner dans les meilleurs délais, lors d’une session du Conseil Régional de Picardie, toutes les informations sur ce dossier et sur les manquements importants à l’information dont il a fait preuve depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.

Je suis en droit de me demander pourquoi un tel silence de la part de celui qui à la double casquette de Président de V.N.F. et de député de la Somme.

J’ai signé ce courrier et j’en assume la responsabilité, mais il reste qu’il y a encore beaucoup trop d’intérêts particuliers dans ce dossier alors que c’est l’intérêt général qui devrait prévaloir.

 

 

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 20:34

 

Des salariés du groupe de transformation d'aluminium Constellium, en grève contre la suppression de 127 postes sur 207 sur le site de Ham (Somme), bloquaient mercredi une nationale menant à leur usine, a-t-on appris de sources concordantes.
"On est une soixantaine de salariés à monopoliser la route", a indiqué à l'AFP Grégory Lefevre, délégué du personnel CGT.
Les salariés de Constellium, ex-Alcan EP, lui-même héritier de l'ancien fleuron industriel français Pechiney, avaient tenté de séquestrer quatre de leurs dirigeants pour le week-end, le 16 septembre, mais ceux-ci s'étaient échappés dès la première nuit avec l'aide des gendarmes.
La compagnie de gendarmerie de Péronne a confirmé vendredi qu'une déviation de la circulation a été mise en place à la suite du blocage de la nationale menant de Chauny à Ham par les salariés de Constellium.
Ce mouvement intervient alors qu'un dernier comité central d'entreprise doit réunir direction et syndicats vendredi à 14H00 à Saint-Florentin (Yonne) sur ce plan social, qui prévoit de supprimer 100 postes et d'en muter 27 autres, selon M. Lefevre. Les syndicats doivent y émettre leur avis, dernière étape avant le début des licenciements.
Par cette action, "on veut renouer le dialogue avec la direction", a poursuivi le syndicaliste. "On a mis en place des bonbonnes d'acide près de la route pour leur mettre la pression", a-t-il averti, sans faire de menaces précises. "On veut pouvoir discuter pour faire partir dignement ceux qui sont licenciés".
L'intersyndicale réclame "une prime supra-légale correcte et non ce qu'ils proposent, à savoir 18.000 euros. Nous on veut discuter à partir de 40.000 euros", a-t-il indiqué.
L'usine, qui fabrique des profilés en aluminium (cadres de fenêtres, barres et structures), "est arrêtée, l'entrée est cadenassée. On interdit à toute personne extérieure d'entrer, même à la direction", a précisé M. Lefevre.
Constellium est détenu à 51% par le fonds Apollo, à 31% par Rio Tinto et à 10% par le Fonds stratégique d'investissements (FSI).

 

LILLE, 12 octobre 2011 (AFP) -

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 09:05

Voici le texte que l'ensemble des conseillers municipaux ont voté hier soir :  

Le 22 février dernier, au cours d’un comité central d’entreprise, le groupe Constellium a annoncé un plan de restructurations concernant l’établissement ALCAN-SOFTAL de Ham. Cet établissement emploie 207 salariés dans le domaine de la transformation de l’aluminium et la fabrication de profilés pour les secteurs de l’automobile et du bâtiment.

 

Ce plan de restructuration aura pour conséquence la disparition de 127 emplois sur le site de Ham, sans compter les intérimaires et les incidences négatives sur la sous traitance et l’économie locale.

C’est une décision qui bouleverse notre ville et ses habitants atteint depuis déjà de nombreuses années par des restructurations industrielles successives.

 

Si les dirigeants de ce groupe international justifient ce plan social par la crise économique, il est utile de rappeler que le site de Ham a connu des difficultés du a des  choix techniques hasardeux et  des déficiences managériales de la direction locale et du groupe ALCAN.

 

Les salariés de l’entreprise ont toujours démontré une conscience professionnelle  et un savoir faire reconnu, ils sont aujourd’hui sacrifiés pour des raisons et des manquements dont ils ne sont en aucun cas responsables.

 

En outre les dirigeants s’opposent depuis des mois au projet d’un repreneur qui s’engage à investir pour moderniser le site et sauvegarder un maximum d’emplois

 

Dans ces conditions, compte tenu de la situation économique du bassin d’emploi du Santerre Haute Somme, le conseil municipal de Ham réuni en séance plénière ce 29 septembre 2011:

 

·        déclare soutenir les salariés et leur intersyndicale dans leur juste combat,

·        affirme vouloir conserver un dialogue privilégié avec l’intersyndicale dans le respect du pluralisme politique de notre assemblée. 

·        Apporte un soutien complet aux salariés dans leur volonté d’assurer un avenir industriel de leur usine,

·        demande à l'Etat actionnaire de peser sur la direction  pour étudier toutes les possibilités de reprise du site.

 

Voté à l’unanimité

 

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 13:46

 

Voici le texte de mon intervention de ce vendredi :

Je tiens tout d’abord à vous demander de bien vouloir excuser le président du Conseil Régional de Picardie, Claude Gewerc, et le Vice Président en charge de la culture, mon ami Alain Reuter qui sont retenus par ailleurs dans le cadre du lancement de l’opération majeur pour la région Picardie qu’est « Invitations d’artistes »

 

Ensuite me féliciter de voir enfin ce cinéma rénové. Cette vielle bâtisse date de 1905, et elle fut construite sur l’emplacement probable du terrain de tir des arquebusiers de Ham. Longtemps théâtre, et même hôpital de campagne pendant le premier conflit, elle a fait le bonheur de la troupe de théâtre de Ham dans laquelle plusieurs générations de hamois on pu exprimer leur talent.

 

C’est sous le mandat de Michel Rigaux, maire de Ham et de son adjoint Alain Portebled que la salle fut une première fois rénovée en 1974 pour être confiée dans en premier temps à des gestionnaires privés puis à une association locale Ciném’Ham portée par Luc Marissal et Alain Portebled.

 

Sans ces deux personnages, acteurs infatigables de l’expression culturelle du pays hamois, nous ne serions pas ici ce jour.

 

Salle classée « Art et Essai » pendant de nombreuses années, c’est grâce à une programmation judicieuse quelle a pu survivre malgré l’ouverture des nombreux complexes multisalles de Picardie.

 

Ouverte au monde scolaire, œuvrant donc pour la réussite éducative bien avant l’heure, ouverte au monde associatif en décentralisant le Festival International d’Amiens, le Festival du Jeune Public de Saint Quentin (cher à Xavier Bertrand et Pierre André), le Festival du film archéologique, elle démontre ainsi son dynamisme dans le pays hamois mais bien au-delà.

 

Je souhaite à la nouvelle équipe qui a pris la direction de l’association de pouvoir renouer tout les contacts avec les partenaires pour poursuivre dans cette ligne d’ouverture culturelle sur le cinéma d’ici et d’ailleurs et j’engage son président à travailler avec toutes les instances culturelles régionales que sont l’Atelier 142, l’ACAP ainsi que le comité d’expert sur le financement des films du Conseil Régional de Picardie, instances dans lesquelles siégeait notre Ami Alain Portebled. Mais nous pouvons y ajouter le festival du film historique de Compiègne (cher à Philippe Marini), le festival international du film de Beauvais (cher à Caroline Cayeux), le festival international du film animalier d’Albert (cher à Stéphane Demilly), les festivals Les yeux ouverts, Faire Court et Off Short.

 

Autant d’évènement cinématographique que le Conseil Régional de Picardie aide depuis de nombreuses années sans faire de distinction sur les couleurs politiques des municipalités, contrairement à ce que peut dire une future sénatrice, maire d’une grande ville de l’Oise.

 

Mais revenons sur cette salle rénovée, si l’association donne vie à l’objet même du lieu, fait vivre les murs, il me semble important de pouvoir le faire dans les meilleures conditions.

 

Un investissement lourd pour une collectivité, même si elle est aidée en cela par les partenaires que sont les collectivités territoriales, pour sa part le Conseil Régional de Picardie à financé l’AMO pour 12 375€ et la rénovation pour 204 204€, et je peux vous annoncer que la demande de subvention concernant la numérisation de la salle est dans les tuyaux, et si le dossier est complet, devrait être voté dans les prochaines semaines. En effet notre collectivité à souhaité aider les petites salles (moins de 3 écrans) pour le passage au numérique, et là encore sur des critères objectifs que vous connaissez bien mon cher collègue.

 

Enfin je tiens à saluer le geste technique de l’architecte qui a réalisé un très bon travail, mais il n’en était pas à sa première salle puisque il me semble que la rénovation du cinéma de Thourotte, cinéma de mes premiers films, est aussi son œuvre.

 

Que cette salle de cinéma puisse continuer à diffuser largement les films que l’association aura choisit de programmer, quelle serve aussi au développement d’actions culturelles, pas seulement celles qui arrivent toute faites, mais aussi celles qui pourraient se créer sur place en favorisant des résidences d’artistes en ces lieux, celles qui pourraient être le travail des acteurs culturels locaux qui œuvrent pour la création culturelle depuis de nombreuses années tant sur le plan scolaire qu’associatif. Enfin, j’ai  un rêve, que ce lieu puisse dès l’an prochain s’inscrire dans la démarche culturelle de la 8e édition d’« Invitations d’artistes »

 

 

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 20:43



LILLE, 26 septembre 2011 (AFP) - Les salariés du site de Ham (Somme) du groupe de transformation d'aluminium Constellium, ont refusé les propositions de la direction au sujet du plan social qui prévoit 127 suppressions de postes sur 200, et les négociations sont rompues, a-t-on appris lundi de source syndicale.
Les salariés, qui avaient retenu quatre dirigeants du groupe avant qu'ils ne s'échappent avec l'aide des gendarmes il y a une semaine, ont voté lundi à main levée à l'unanimité, selon Michel Lenglet (CFDT), porte-parole de l'intersyndicale.
Ils ont refusé les 15.000 euros d'indemnités supra-légales de licenciement proposées par la direction et sa demande que les élus soient mandatés pour conclure un accord.
Les salariés ont jugé "inacceptables" ces indemnisations proposées par la direction et dénoncent un "carnage industriel", affirmant qu'avec les emplois indirects, 500 emplois seraient touchés.
Les dernières discussions ont eu lieu jeudi soir au siège de l'entreprise à Saint-Florentin (Yonne) et aucune nouvelle négociation n'est pour l'heure prévue, selon M. Lenglet.
La direction n'a pu être jointe par l'AFP lundi en fin de journée.
Les salariés, qui envisagent d'engager une procédure contre le plan social, doivent donner une conférence de presse mercredi à 10H00 sur le site de Ham.
Ils craignent que le plan social ne soit qu'"une fermeture déguisée" avant de définitivement mettre la clé sous la porte, l'an prochain.
La direction affirme au contraire que cette restructuration est nécessaire à la survie du site, qui a perdu 14 millions d'euros au cours des trois dernières années.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 10:58

Gare-de-Ham.jpgEnfin mise en place ce dimanche, même si elle n'est pas encore fonctionnelle, la passerelle permettant le franchissement sécurisé des voix (doit venir s'y ajouter l'ascenceur à destination des PMR).

 

Dans le même temps l'ensemble du bâtiment d'accueil des voyageurs est remis en état, tout en gardant sa partie historique avec sa frise de peinture sur toile.

 

Sur cette ligne, le Conseil Régional de Picardie paie 24 millions d'€uros (sur 28) de travaux, RFF et la SNCF payant le reste.

Il faut espérer que ces travaux vont bientôt se terminer pour le plus grand bien des voyageurs, pour la sécurité de tous et la progression encore et encore des voyageurs dans cette gare picarde.

 

Il y a, en Picardie, des "diseux" et des "faiseux", la majorité actuelle du conseil régional est bien dans cette deuxième catégorie.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 10:58

 

Le 1er mai, journée de solidarité internationale des travailleurs, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures. Ce sont notamment les peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.

            Comment ne pas y penser aujourd’hui, 1er mai, en France, mais plus globalement en Europe, en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques ? Les salariés ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables !

            En France, ce 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte, liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.

            La ville de Ham n’est pas épargnée par cette situation difficile. La banderole accrochée au balcon de la mairie est là pour nous rappeler l’avenir promis aux travailleurs du Pays Hamois.

            Cette banderole, ce soutien apparent, ne doivent pas nous faire oublier que ce sont bien les amis politiques de Messieurs BONEF et LABILLE qui, par leurs choix politiques, ont permis l’entrée de nouveaux actionnaires, avec, à la clef, des décisions de démantèlement de l’outil de travail.

            Ce sont bien ces mêmes amis politiques qui œuvrent, depuis plusieurs années et encore actuellement, au démantèlement du service public d’Education nationale.

            Le ministre Luc CHATEL l’a déclaré récemment : 1 500 classes seront fermées dans le primaire à la rentrée, 9 000 postes seront supprimés dans l’Ecole publique. Dans la Somme, près de 90 postes vont être supprimés.

            Dans le Pays Hamois même, 3 classes vont être fermées dont une à Ham, sans oublier la suppression d’un poste de RASED (pour l’aide aux élèves en difficulté).

            Avez-vous entendu une quelconque protestation de notre maire ou de notre conseiller général ? Au contraire, M. LABILLE est intervenu au Conseil Général de la Somme pour s’opposer au vote d’une motion concernant les fermetures de classe et pour affirmer, comme le ministre, qu’il n’y aurait pas de problème d’effectifs dans les écoles !

            Dès lors, l’objectif de notre combat est évident : avoir les moyens de répondre aux besoins et aux aspirations de notre société pour davantage d’égalité entre les usagers et les territoires, pour l’éducation, la santé, la justice… Ce sont aussi les conditions de travail et le sentiment de ne pas pouvoir accomplir correctement nos missions.

            RGPP, restructurations de service, suppressions de personnels… il est temps de prendre la mesure des conséquences de cette politique pour les personnels comme pour les usagers, que ce soit pour la sécurité et la santé au travail, la prévention et l’amélioration des conditions de travail, la reconnaissance et la réparation de la pénibilité.

            L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé, doit se faire entendre.

            Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre, afin que le 1er mai ne soit ni la fête de Jeanne d’Arc, ni la fête des révolutions passées, mais bien celle de la révolution à venir !

 

                                                                                  Ham, le 1er mai 2011

                                                                                  Philippe RENAULT (pour la F.S.U.)

 

 

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