Par manque de place, ou par choix éditorialiste, le Journal de Ham n'a pas publié les quelques lignes de réponse à ses questions,
dommage pour les lecteurs,
Je me permet donc de mettre en ligne
1. Est-ce votre seconde candidature aux élections régionales?
En effet, c’est la deuxième fois que je me présente aux régionales. En 2004 sur une liste portée par le Parti Communiste, et cette
fois ci, en tenant compte du bilan, sur une liste de rassemblement de la Gauche autour de Claude Gewerc. Je suis et je reste Communiste, mais comme
de nombreux élus au niveau régional et national, je porte aussi le bilan d’une région qui s’est clairement ancrée à Gauche depuis 2004. Ce positionnement permet à mes amis, présenté par le
Mouvement Unitaire et Progressiste, Daniel Beuredeley, Françoise Van Hecke et Patrice Carvaloh, et à moi aussi, d’être les acteurs directs du contenu du programme, de pouvoir dès le début donner
l’inflexion politique que nous représentons.
2. Vous êtes vice-président du Conseil régional. En quelques mots, quel bilan tirez-vous de votre mandat et, plus généralement, du mandat de Claude
Gewerc?
La Région Picardie est sortie de 18 ans d’obscurantisme, de
gestions sclérosé par des alliances contre nature (en particulier avec le Front National). Aujourd’hui, nous pouvons être fiers d’être picard, et notre région est reconnue comme une région
innovante dans de nombreux domaines.
Je vais prendre que quelques exemples locaux :
· Un nouveau lycée
Peltier à Ham, lycée que l’ancienne majorité avait même prévu de fermer (665 millions d’€uros pour l’ensemble des lycées de Picardie sur un seul mandat)
· Une offre de
transport collectif en gare de Ham qui a évolué de plus de 20 % sur un mandat,
· Une aide au logement
sociaux qui a permis en un mandat la construction ou la rénovation de plusieurs centaines de logements avec les exemples encore en travaux des logements de la SIP à Saint Sulpice, de l’OPSOM sur
la plaine Saint Martin et sur Eppeville, la Marpa de Matigny, sans l’intervention de la région, ces programmes ne seraient que des projets car les financement d’ l’Etat ont fait cruellement
défaut.
· Une aide à
l’économie locale directe : de nombreux commerçants et artisans on pu ainsi bénéficier de plusieurs milliers d’€uros pour développer leurs activités
· Une aide importante
sur le projet d’A.N.O. permettant la création d’emploi
· Une aide directe à
la vie associative locale car nous avons su créer le lien nécessaire directement avec les associations
· Le financement
récent des deux échographes et de la table de radiologie du Centre Hospitalier de Ham
Un chiffre qui fait beaucoup d’envieux en Picardie : plus de 30 millions d’€uros directement injectés sur le pays hamois sur 6
ans.
Et dans ces chiffres, je ne compte pas la part locale des 87 millions d’€uros que nous redistribuons directement aux picards chaque
année :
· Pour la rémunération
des stagiaires de la formation professionnelle et les apprentis
· Pour la Carte Cursus
à l’attention des lycéens (livre – culture – sport)
· Pour les bourses aux
étudiants
· Pour financer les
réductions d’abonnements SNCF (nous sommes la première région - après l’Ile de France- au niveau de notre intervention dans ce domaine)
Mais jamais dans ces interventions, nous n’avons joué le clientélisme, nous avons traité les demandes et les besoins en fonction de
la population du pays hamois, et sur aucun autre critère.
Sur mon rôle comme Vice Président en charge des sports, loisirs et traditions populaires : nous sommes reconnus comme la
2e région française en matière de sport (classement 2008), avec près de 32 M€ de budget consolidé, c’est un signe fort et le mouvement sportif le reconnait fort bien, mais aussi
l’ensemble des pratiquants du territoire.
3. Etes-vous optimiste concernant le résultat des élections régionales à venir, ou redoutez-vous une bataille difficile?
On part rarement pour être battu, c’est clair, mais cette campagne électorale sera difficile pour plusieurs raisons :
· Comment mobiliser
les électeurs, cette consultation étant la première à ne pas coïncider avec d’autres scrutins,
· La perception par
les picards du rôle de la collectivité en même temps. Si chacun reconnait les élus, l’action de la Région peu paraitre lointaine, voire diluée, alors que chaque jour notre action est présente au
plus près des picardes et des picards. Chaque jour un lycéen est aidé par la région, chaque jour un salarié ou stagiaire qui prend le train est aidé par la Région, chaque patient qui va au Centre
Hospitalier de Ham pour une radio ou une échographie bénéficie de l’aide de la Région, etc.
· Je pense que
l’« on ne gagne que les batailles que l’on mène »
4. Un petit mot sur la candidature de Marc Bonef pour ces élections. Vous
attendiez-vous à cette entrée en campagne?
Pour bien le connaitre et le respecter comme élu, oui je savais depuis longtemps qu’il souhaitait être candidat. La surprise pour
moi reste son étiquette politique qu’il dévoile pour la première fois. Localement, il va avoir quelques difficultés à expliquer ce positionnement alors qu’il se dit apolitique depuis 20
ans.
Deuxième surprise qu’il fasse son cheval de bataille la formation, alors que ses amis n’ont jamais rien fait en 18 ans pour que le
Lycée Peltier soit complètement rénover.
5. Quels seront les thèmes phares de la campagne de votre liste?
Je pense que nous aurons l’occasion d’en parler pendant toute la campagne électorale, et je ne vous dévoilerai pas les grandes
lignes avant l’heure, mais l’économie, l’emploi, les transports, la formation toute au long de la vie, le bien vivre ensemble, l’environnement, et pour ce qui me concerne directement la jeunesse,
le sport et la vie associative, des sujets auxquels je suis très attachés.
6. avez-vous hésité avant de vous représenter aux régionales?
C’est toujours un engagement personnel avant tout, et pour moi, comme en 2004, il faut envisager de mettre en sommeil sa carrière
professionnelle, et savoir que cela va demander encore plus d’engagement au détriment de la vie de famille et de mon engagement associatif local.
7. De quand date votre décision de vous porter candidat?
Dès juillet 2009, avec un dialogue constructif avec nos partenaires de la majorité du Conseil Régional de Picardie, j’ai pris cette
décision de repartir, et sur la liste de la gauche rassemblée, la décision définitive date de début novembre.
8. Et quelle est votre position sur
votre liste?
7e sur la liste de la Somme, ce qui motive d’autant plus mon engagement.
9. La question que vous ne n’avez pas posé :
Quel regret pendant le mandat :
2 réponses, au niveau régional que l’Etat contribue par son désengagement et la réforme de la fiscalité à fragiliser les recettes
de notre collectivité,
et localement, un refus du Président de la Communauté de Commune d’associer l’élu que je suis, et qui a toute sa légitimité, à
l’étude de l’ensemble des dossiers de la communauté de commune, c’est regrettable, cela montre une fermeture d’esprit que je ne partage pas.
Chaque fois que j’ai pu intervenir concrètement, directement, les nombreux dossiers on pu avancés et être étudier dans les
meilleurs délais.
Le pays hamois n’a pas eu à subir trop cette façon de procéder, mais qu’elle perte de temps et d’énergie.