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  • : Militant communiste depuis 1972, Conseiller Municipal de Ham (80 ) – Conseiller Régional de Picardie depuis 2004 – Vice Président en charge des Sports, et Traditions Populaires.
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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 17:19

Ci après, le texte de l'explication de vote du groupe communiste, progressiste et unitaire (MUP) lors du vote du budget régional de ce 1er février 2013

Tertous

C’est dans un contexte très particulier que nous allons voter le budget 2013 de notre collectivité.

Les élus du groupe communiste et progressiste unitaire – MUP voteront le budget primitif 2013 qui est proposé ce matin en session.

Ce n’est pas un scoop mais c’est bien une confirmation de notre engagement actif dans la majorité de gauche que les Picardes et les Picards ont portée au Conseil Régional.

Pourquoi le votons-nous ? Parce qu’il est le notre et que nous avons travaillé à sa rédaction, à ses choix, à ses arbitrages depuis le début comme élus responsables.

Je ne ferais pas dans le populisme ici, comme a pu le faire notre collègue du Front National lundi dernier en parlant de la situation des salariés de Goodyear Amiens. Des paroles aux actes, il y a une différence, et si les salariés de Goodyear lisaient le programme économique du Front Bleu Marine, il verrait bien ce qu’est le libéralisme à outrance, la loi du plus fort dans la politique économique de l’extrême droite qui est l’allié objectif du capitalisme financier.

 

Je ne ferai pas non plus l’autruche comme l’a fait notre collègue qui « aime tant la Picardie » en reprenant nos interventions de l’an dernier sur le budget 2012.

Oui depuis un an, de l’eau à coulée sous les ponts de la Seine comme de la Somme, de l’Aisne et de l’Oise et le changement de direction que Daniel Beurdeley appelait en terminant son intervention par cette phrase « J’espère que nous pourrons revoir tout cela sur le fond et de manière positive lorsque l’été 2012 viendra ! »

Certes tout n’est pas parfait et nous ne sommes pas dans le monde des bisounours, c’est le moins que l’on puisse dire, la crise financière est encore là et ses dégâts continuent et continuera à se faire sentir encore pendant de nombreux mois, et le gouvernement que nous soutenons avance, pas à pas, pour faire face au monde de la finance.

 

Il y a un an ici même nous parlions de la fin de l’€uro, aujourd’hui notre monnaie est confortée et une confiance nouvelle dans les relations européennes se met progressivement en place. La France retrouve ses couleurs de nation motrice du progrès social, du dialogue.

 

Mais il est vrai que je ne vois pas encore avancer au niveau national de péréquation entre les régions, une véritable péréquation.

 

Aux collectivités riches, l’implantation des entreprises et les emplois, avec les ressources fiscales qui en découlent et donc les services publics dont les populations ont besoin…Aux autres une accumulation de difficultés qui rend la vie presque impossible pour les habitants dont la paupérisation s’amplifie toujours plus et qui contraint ces collectivités à recourir massivement à l’emprunt pour tenter de maintenir un semblant d’équilibre social.

Le rôle des banques dans cette période de crise mérite d’être souligné : alors qu’elles ont bénéficié au niveau européen de milliards d’euros d’aide pour éviter l’effondrement de tout le système bancaire, elles n’ont aujourd’hui aucun scrupule à imposer aux collectivités les plus fragiles des taux d’intérêt usuriers.

 

Il faut donc refonder totalement les logiques de développement pour assurer une meilleure répartition des richesses entre territoires, ce qui s’avérera long et difficile.

Il faut aussi, en première urgence, renforcer les dynamiques de solidarité par des mesures de redistribution et de péréquation entre les territoires, avec en tout premier lieu la préoccupation d’assurer partout l’existence de services publics performants.

Dans le même temps le nouvel acte de décentralisation qui est annoncé en 2013 et qui doit impérativement être accompagné d’une réforme de la fiscalité locale constitue une occasion  de clarifier le rôle des régions et de donner à celles-ci les moyens de mettre en place les politiques qu’elle a choisit.

« Nous sommes tout à la fois pour une forte décentralisation, pour un rôle nouveau de l’Etat et pour une profonde démocratisation de toutes les institutions. » Cela je le disais déjà en début 2012.

En nous serons vigilants à la mise en place du « Versement transport ». Même si nous pouvons entendre dans nos instances nationales que cela avance, nous nous impatientons tout de même.

 

Ce versement transport, que le MEDEF combat donc c’est bon signe, est essentiel pour reprendre un peu d’autonomie financière à condition qu’elle ne soit pas diluée dans un syndicat mixte, mais vienne bien abonder les budgets des régions et en particulier celui de la Picardie.  Nous voulons voire renforcer notre rôle d’autorité organisatrice des transports : et aussi unifier les efforts de l’ensemble de nos territoires pour que l’offre publique que nous portons profite à tous les picardes et les picards. C’est ce que je vous disais lors du D.O.B. 2013 et je n’ai pas changé d’avis, mon groupe non plus.

 

Mais permettez moi tout de même de me réjouir de voir notre collectivité territoriale mettre en place un véritable plan de relance économique avec 330 M€ d’investissement, quand on sait que l’investissement public en France est à 70 % fait par les collectivités territoriales.

Je disais à juste titre lors du D.O.B. 2012 que « nous contraindre à moins investir, c’est tuer l’emploi, en particulier dans le BTP, et les analyses alarmistes de la Chambre Régionale du BTP de Picardie annonce des milliers de poste en sursis dans quelques semaines, dans quelques mois ».

La réponse est déjà dans notre plan de relance territorial que moi j’appellerai plutôt plan d’urgence territorial, lui aussi doté de 34 M€  destiné à faire démarrer dans  l’année les projets de nos partenaires territoriaux. Ce plan permettra de soutenir l’activité économique, notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics tout en renforçant l’offre de service sur les territoires.

Je voudrai bien voir des collectivités locales en faire autant, surtout quand leur taux d’endettement est quasi nul.

C‘est pourquoi, Monsieur le Président, je souhaiterai que le critère du taux d’endettement et de la pression fiscale des autres collectivités soient mieux prises en compte dans nos aides sectorielles, c’est déjà le cas, mais il nous faut nous montrer encore plus vigilants.

Mais c’est aussi 50 m€ affectés aux travaux et à l’équipement des lycées, premier volet d’un plan pluriannuel de 300 M€, c’est aussi cela la relance du bâtiment pour l’essentiel.

Mais encore 90 M€ pour les transports, ce qui représente un effort considérable comme le disait le Président Gewerc dans son discours d’introduction à notre session budgétaire et impacte directement l’emploi dans la sous traitance de Bombardier et Alstom comme l’a précisé Daniel Beurdeley hier encore alors que du côté de « j’aime encore la Picardie » on minimise son impact en territoire picard.

Mais aussi 45 M€ pour l’appareil universitaire régional qui n’est pas de notre compétence directe, mais que nous avons choisi de reprendre en main car la réforme des universités voulu par Sarkozy a démontré l’incapacité de celle-ci à construire ses outils de demain. Ou en serions nous aujourd’hui si nous avions laisser faire sur la nouvelle faculté de médecine et de pharmacie, ou en serions nous sur le projet de l’institut « Faire Face » ainsi que sur le hub de stockage de l’énergie. Demandez le donc aux universitaires, aux chercheurs. Nous avons pris du retard, trop de retard dans ce domaine.

Voilà un budget politique, un budget progressiste, même si nous devons dans certains domaines réduire nos dépenses de fonctionnement pour répondre à l’effort national demandé par le Président de la République.

Nous voterons ce budget car il accompagne les efforts du monde associatifs dans la création l’emploi des plus démunis en particuliers les jeunes, et la création des emplois d’avenir correspond quasiment à la mesure 4 de nos emplois solidaires dont nous avions voté la mise en œuvre dès 2011.

Oui les emplois d’avenir peuvent aider les associations à accompagner les jeunes les plus éloignés de l’emploi, mais à condition que les textes d’application soient revus, corrigés et non plus étudiés par la DIRECTE avec ses œillères habituelles. Le politique doit reprendre du sens dans ce domaine, sinon nous n’atteindrons jamais les objectifs que nous nous sommes fixés.

Nous voterons ce budget car il contient les premières mesures « du pacte territorial pour le développement du sport » voulu par le gouvernement progressiste que nous soutenons. Et je me permets simplement de reprendre les déclarations de Valérie Fourneyron lors des assises territoriales du sport à Lyon en novembre dernier :

·         Pour lutter contre les inégalités d’accès à la pratique sportive, encore très importantes sur certains territoire, en fonction de la situation sociale, du handicap, du genre, selon que l’on habite dans une zone rurale ou une zone urbaine ;

·         Pour conforter notre politique du sport de haut niveau ;

·         Pour améliorer la gouvernance du sport et son cadre normatif ;

·         Pour renforcer le statut des bénévoles

·         Pour redresser le CNDS et assurer une répartition plus pertinente de ses interventions sur les territoires

Je vais finir par croire que ce que nous avons mis en place en Picardie a inspiré la politique nationale de ce ministère. Modeste je suis, modeste je le reste, bien que….

Je me permets d’insister sur un point précis que nous partageons complètement dans la synthèse du rapport de la cour des comptes au sujet du sport : Le Centre National de Développement du Sport a été créé « pour les petits clubs, pour les équipements de nos quartiers, de nos campagnes » pas pour financer la gestion du Stade de France, pas pour financer la construction des grands stades de l’Euro 2016, par pour financer l’extension de Roland Garros.

Cela nous le dénonçons depuis des années, nous sommes maintenant entendu, mais le mal est fait, le déficit en investissement du CNDS est de deux années soit plus de 515 M€ et de nombreuses collectivités territoriales picardes n’auront pas la possibilité de bénéficier de ces fonds d’Etat. C’est le prix de la gestion de Sarkozy, de Laporte, de Douillet et de personne d’autres.

C’est aussi le prix de la gestion en bon de père de famille du sénateur Martin, membre du conseil d’administration de cette structure et qui découvre seulement ces erreurs.

Car la gestion du CNDS est encore aujourd’hui particulière et absolument pas dans les objectifs d’origine du FNDS créé par Marie-Georges Buffet comme outil de co-gestion :

·         Car comment géré des fonds avec le milieu sportif quand il y a ce rapport de financeurs à financés.

·         Il est temps de mettre un peu de démocratie, de gestion responsable dans tout cela et d’affirmer que les collectivités territoriales n’ont pas qu’un rôle

d’observateur à jouer puisqu’elles sont les premières contributrices dans le financement du sport pour tous et de ses équipements. Et la nomination hier d’un nouveau directeur du CNDS nous rassure.

Ce sont ces axes de progrès que nous demandions dans le cadre d’un changement, ils se mettent en place, certes lentement, mais nous avançons et sommes fier d’avoir participer à cette évolution et nous l’avons déjà quasiment acté en Picardie en étant parmi les vrais acteurs du monde su sport.

Je me permets une dernière remarque sur le sport quand je vois hurler les élus « qui aiment encore et beaucoup la Picardie » sur l’aide au sport professionnel, sur l’aide à la communication vers ces mêmes clubs : Nous ne vous avons pas beaucoup entendu dans les derniers mois quand Laporte – Douillet et consorts bradaient les politiques du sport pour tous pour enrichir le sport professionnel. Alors sachons garder raison quand l’intervention du Conseil Régional de Picardie est de XXX % du budget du sport en région.

Je ne peux terminer mon intervention sans évoquer le projet de Canal Seine Nord Europe.

Vous le rappeliez hier Monsieur le Président, c’est bien Borloo, ministre de Sarkozy, qui a monté le premier plan de financement en demandant 330 M€ à l’Europe,

C’est bien ce même ministre qui a décidé de lancer un dialogue compétitif dans le cadre d’un PPP,

C’est bien ce même gouvernement qui a été dans l’incapacité de donner tous les éléments du projet aux candidats privés, ce qui a entrainé le retrait du groupe Bouygues.

C’est bien le président de V.N.F., par ailleurs député de la Somme, et maintenant candidat à la mairie d’Amiens qui agite les populations en annonçant des dizaines de milliers d’emplois non délocalisables sur le territoire alors que toutes les études ne sont pas en capacité d’en amener plus que quelques milliers d’ici à 20 ans.

C’est bien ce même gesticulateur qui se permet d’annoncer dans la presse locale de mercredi dernier que l’Europe peut mettre 1,2 milliards d’€uros en plus alors qu’il sait très bien que le budget européen n’est toujours pas voté à ce jour et que les britanniques risquent de nous couler ce budget.

Oui, nous sommes des élus responsables quand nous parlons du Canal Seine Nord Europe, mais depuis le début, nous dénonçons le financement de cet investissement majeur par le recours à un PPP.

Nous sommes des élus responsables quand, dans ce cadre là, nous parlons aussi de la relance la filière de construction des barges qui circuleront sur ce tronçon européen.

Nous sommes aussi des élus responsables quand nous disons que ce Canal ne doit pas servir uniquement à développer l’économie asiatique et chinoise en particulier, mais doit surtout servir l’industrie européenne, française et picarde.

Voilà bien des raisons qui nous confortent d’être des acteurs du changement dans notre région, du progrès social dans nos territoires, car nous sommes des élus régionaux et non pas des élus territoriaux, nous sommes les élus des 2 millions d’habitants de notre Picardie, et non pas les représentants de quelques corporatismes comme nous le voyons un peu trop sur les bancs de l’opposition républicaine.

Nous voterons ce budget par solidarité politique, même si au niveau national, nous montrons notre impatience, tout comme vous Monsieur le Président, dans la lenteur de la mise en œuvre d’un changement voulu largement par une majorité de picardes et de picards.

Nous apportons notre soutien à votre politique Monsieur le Président, mais nous restons vigilants pour que vous soyez l’interprète de nos impatiences au niveau national.

Je vous remercie de votre attention.

(sous réserve du prononcé)

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 16:02

Extraits de mon intervention lors du débat d'orientation budgétaire en session du Conseil Régional de Piacardie ce vendredi 14 décembre :

Le deuxième sujet que je souhaite aborder en matière de transport, c’est le canal Seine Nord Europe, et en particulier un début de réponse encourageante de la part de la commission européenne.

 

En effet suite à la saisine par le ministre des transports du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) et de l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour une mission d’analyse et de proposition sur la faisabilité financière de la réalisation du canal Seine Nord Europe

 

Différentes interpellations, qu’elles viennent du Nord Pas de Calais, de la métropole lilloise, des départements picards et de nombreux élus du territoire traversé aussi bien députés nationaux, et je pense à Patrice Carvalho, que députés européens, et je pense à Gilles Pargneaux, que d’élus locaux,  ces différentes interventions viennent de recevoir une réponse encourageante.

 

La commission européenne rappelle que ce projet de liaison Seine-Escaut est de dimension européenne puisqu’il a été retenu parmi les 92 projets d’infrastructures prioritaires cofinancés par la commission européenne au titre des réseaux transeuropéens de transports (RTE-T) pour la période 2007 – 2013. Le niveau de financement européens déjà programmé à hauteur de 420 millions d’€uros confirment bien que ce projet est perçu comme structurant.

 

Et face à de potentiels nouveaux délais liés notamment aux capacités de financement des acteurs privés et du résultat de la mission d’analyse demandée par le ministre des transports, nous devons donc faire en sorte d’interpeller nos représentants au parlement européen pour que de nouveaux financements européens soient envisagés dans le cadre du mécanisme européen pour l’interconnexion comme le recommande la commission européenne.

 

Nous ne doutons pas que le gouvernement français, celui que nous avons choisi de voir aux affaires de notre pays,  se saisira de toutes les opportunités de financements publics et en particulier européens.

 

Nous souhaitons également que les chefs d’Etat et de gouvernement, lors des négociations du budget européen en cours pour la période 2014 – 2020 n’amputent pas le mécanisme de l’interconnexion en Europe que la commission européenne envisageait dans sa proposition initiale de financer à hauteur de 50 milliards d’€uros.

 

Je n’avancerai pas de chiffre de montant de financement, car je ne lis pas dans le marc de café comme peut le faire ce très cher président picard de VNF, mais une chose est sure, si les financements publics français et les compléments importants de financement européen pouvaient nous permettre de ne pas mettre en place un Partenariat Public Privé (P.P.P.), nous en serions ravis car c’est notre position depuis le début de l’instruction de ce dossier.

 

Vous comprendrez que dans mon intervention de ce jour, beaucoup de décisions ne nous appartiennent pas directement, mais nous devons avoir le courage politique d’insister pour que nos dirigeants politiques au niveau national ou européen entendent la voix la Picardie.

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 16:00

Extraits de mon intervention lors du débat d'orientation budgétaire au Conseil Régional de Picardie, ce vendredi 14 décembre 2012 :

Mon intervention de ce jour, afin de ne pas allonger la session portera sur deux points qui nous semblent essentiels dans les débats que nous serons amenés à avoir dans les prochains jours, dans les prochains mois et qui engageront l’avenir de notre région, de ses habitantes et habitants

 

Dans un premier temps permettez-moi de vous parler des T.E.R., et c’est un véritable cri d’alarme que je lance :

 

IL FAUT SAUVER LES TRAINS EXPRESS REGIONAUX !

 

 Il y a dix ans le transfert de compétence des trains régionaux de l’Etat vers les régions a eu indéniablement des effets positifs : l’augmentation de l’offre de trains express régionaux (TER), l’achat de matériels neufs (produits en France par les sociétés Alsthom et Bombardier) ont complètement changé l’image du train de tous les jours ; incités également par des tarifications attrayantes, les usagers sont devenus de plus en plus nombreux et d’origines sociales de plus en plus diverses.

 

 Cet élan vertueux a malheureusement été brisé du fait de deux facteurs :

 

  • en tout premier l’absence impardonnable de vision à moyen et long terme de l’Etat qui a laissé se dégrader le réseau ferré national classique, mais qui a aussi été incapable de tirer les leçons de la séparation fratricide entre le gestionnaire du réseau (RFF) et l’exploitant (SNCF) ;

 

  • ensuite, fin 2010, la réforme de la fiscalité locale qui a ôté aux régions toute autonomie fiscale alors que la crise économique continue ses ravages : privées de recettes fiscales dynamiques, les régions deviennent incapables de répondre aux besoins générés par un trafic d’usagers TER en croissance exponentielle ; pire elles sont aujourd’hui en difficulté pour confirmer les achats prévus de trains plus capacitaires ce qui aura pour conséquence, si cela doit rester en l’état, de mettre en difficulté les unités de production de matériel ferroviaire sur le territoire national avec l’impact catastrophique sur l’emploi mais aussi sur le travail en cours en recherche-développement et transfert de technologies dans le domaine ferroviaire.

 

Le retard accumulé sur le réseau ferré national impose maintenant des travaux d’une telle ampleur que des années d’efforts seront nécessaires avec les gênes inévitables occasionnées sur le fonctionnement et la circulation des trains de voyageurs.

 

 Cependant il faut se féliciter de la dynamique enclenchée pour remettre à niveau le réseau ferré classique et pour aménager les gares dans le but d’en faire des pôles de développement bien au-delà de la simple approche « Transports ».

 

 De même la décision prise par le gouvernement de constituer un Gestionnaire d’Infrastructures Unifié (GIU) pour en finir avec la dichotomie mortifère RFF-SNCF est à saluer positivement.

 

Plus globalement demeure posée la grande question de la réforme de l’ensemble du système ferroviaire aujourd’hui à bout de course, alors que l’idée de mise en concurrence à tout-va compte de nombreux soutiens à Bruxelles, à Paris et ailleurs…

 

Dans le même temps le nouvel acte de décentralisation qui est annoncé en 2013 et qui doit impérativement être accompagné d’une réforme de la fiscalité locale constitue une occasion unique de clarifier le rôle des régions en matière de transports et de donner à celles-ci les moyens de relancer les TER et d’offrir une alternative séduisante, dans le cadre de l’inter modalité, aux déplacements en voiture personnelle.

 

L’heure est en effet aux changements et aux expérimentations !

 

 En Picardie la Région s’est portée volontaire pour expérimenter avec la SNCF un nouveau modèle d’organisation des transports en train en fusionnant les TER et les Inter cités, à savoir les « trains de quotidien » qu’utilisent des dizaines de milliers d’usagers picards.

 Et les élus du groupe communiste, progressiste et unitaire soutiennent cette démarche et la suivront avec attention.

 

Mais n’en demeure pas moins l’aspect financier du transport, et en particulier du devenir de notre demande d’une taxe « Versement transport ». Même si nous pouvons entendre dans nos instances nationales que cela avance, nous nous impatientons tout de même.

 

Ce versement transport, que le MEDEF combat donc c’est bon signe, est essentiel pour reprendre un peu d’autonomie financière à condition qu’elle ne soit pas diluée dans un syndicat mixte, mais vienne bien abonder les budgets des régions et en particulier celui de la Picardie.

 

Nous voulons voire renforcer notre rôle d’autorité organisatrice des transports : et aussi unifier les efforts de l’ensemble de nos territoires pour que l’offre publique que nous portons profite à tous les picardes et les picards.

 

C’est aussi dans le même sens que je me permets d’insister, Monsieur le Président du Conseil Régional de Picardie, sur la mauvaise idée parisienne qui voudrait augmenter le taux de TVA sur les transports en le passant de 7 à 10 %. Le transport des voyageurs doit être classé dans la catégorie de première nécessité et, à ce titre, doit béneficier du taux de TVA à 5 % comme le propose le Groupement des Autorités Responsable de Transport (GART).

 

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 09:43

Extraits de mon intervention lors de l'inauguration de  ce salon mondial de la Pomme de Terre :

 

Prendre la parole aujourd’hui à l’occasion de l’ouverture de ces 6 e Journées internationales de la pomme de terre est un privilège.

Privilège de l’élu local qui voit se tenir à quelques km de chez lui une manifestation européenne, voir mondiale sur un des pôles d’excellence de la production agricole en Picardie,
Privilège de voir se mettre en application les efforts consentis par tous, collectivités territoriales et entreprises privées pour faire de ce territoire picard la vitrine de la réussite, la vitrine d’une agriculture résolument tournée vers l’avenir, celui de satisfaire au mieux les besoins des populations au niveau de la nourriture, mais aussi savoir travailler sur les sous produits dans l’application industrielle et agro alimentaire.
Je ne me permettrai pas d’avoir un discours de spécialiste sur la pomme de terre en Picardie ou en France, je laisserai ce soin au chercheurs, aux planteurs, aux industriels, mais j’ai une pensée toute particulière sur l’action d’un petit picard originaire de Montdidier qui a apporté une réponse simple à un besoin nutritionnel de la population en 18e siècle, je pense bien entendu à Parmentier.
Mais que viens donc faire le Conseil Régional de Picardie dans cette manifestation en dehors de son soutien moral : remplir son devoir d’être aux cotés de ceux qui construisent notre avenir agro alimentaire, c’est le sens de notre intervention autour d’AGRO TRANFERT pour la recherche appliquée, c’est aussi être au coté de la société ARVALIS quand nous l’aidons dans ses investissements d’avenir sur son établissement de Villers Saint Christophe.
C’est une stratégie régionale d’innovation qui a prouvé son efficacité

Convaincue que la recherche et l’innovation sont de puissants moteurs de développement économique, la Région a depuis des années engagées une politique forte de soutien aux projets de recherche.

La stratégie de recherche et d’innovation, véritable bras armé de l’action économique de la Région, vise la compétitivité des entreprises picardes et le développement de nouvelles activités. Pour financer cette politique de recherche et d’innovation, pour accompagner les filières d’excellence, la Région soutient les pôles de compétitivité IAR, i-Trans et Up-tex, les programmes de recherche des universités picardes et les centres techniques et de transfert de technologie.

En 2012, plus de 20 millions d’euros sont consacrés à la recherche et à l’innovation.

Aujourd’hui, la Picardie peut se prévaloir de nombreux points forts et atouts économiques qui lui permettent de se positionner sur des secteurs porteurs en termes de compétitivité industrielle et de recherche : la mécanique, les matériaux composites et les fibres, le secteur des agro-ressources et de la chimie du végétal, et ceux des transports innovants et durables, de l’énergie, de l’intermodalité et de la logistique avancée. En 2011, la recherche picarde s’était déjà distinguée avec plusieurs projets lauréats des Investissements d’avenir (P.I.V.E.R.T., Robotex, Railenium, M2ST, Figures, Store-Ex…).

Pour Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie, la réussite des pôles de compétitivité trace un chemin pour développer l’excellence industrielle.

Elle montre à quel point les entreprises, les centres de recherche et les Universités ont tout à gagner à travailler ensemble, et aussi le rôle essentiel des Régions pour relever les défis de l’industrie de demain.

Voila le sens du message que je tenais à vous donner de la part du Conseil Régional de Picardie

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 10:55

 

 

Comité d’étoile SNCF Région Picardie à Saint Quentin du 04 avril 2012

 

De nombreux intervenant, malgré un lieu de réunion difficile d’accès, et une seule remarque générale, le cadencement mis en place par la SNCF n’a fait que détériorer l’offre de transport collectif sur le secteur. Des trains directs supprimés, d’autres surchargés. Un constat alarmant venant aussi bien des usagers individuel que des acteurs économiques. L’intervention très remarquée du représentant de la CCI de Saint Quentin sur la desserte matinale partant de Paris ; et arrivant à 9 h 00 sur Saint Quentin, incompatible  avec les horaires des entreprises en particulier pour ses cadres. Une autre intervention, très peu crédible, de la représentante de la mairie de Saint Quentin, se plaignant de cette situation. La réponse du vice-président du Conseil Régional de Picardie, Daniel Beurdeley, « Mais qu’a donc fait le Maire de St Quentin, par ailleurs Ministre d’Etat, pour empêcher cette décision : Rien ! Alors il est facile de pleurer aujourd’hui, c’est bien avant qu’il fallait agir. »

 

Autre remarque pertinente dans la salle : « Pourquoi la SNCF reverse t elle 600 M€ à son actionnaire (l’Etat) au lieu d’investir ?

 

Remarque encore pertinente : La SNCF a-t-elle les moyens d’entretenir le matériel que le Conseil Régional de Picardie met à sa disposition ?

 

Dernière remarque (dans la masse de celles qui ont été faites) : Pourquoi les ascenseurs de la Ligne Amiens Laon ne fonctionnent – ils pas ?

 

Beaucoup de questions, pas beaucoup de réponse, une seule certitude : la SNCF ne tient pas le rail !

 

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 11:25

Lors de la session du 24 février, Daniel Beurdeley, vice-président en charge des transports, et au nom des élus communistes, est intervenu, voici le texte de son intervention :

Monsieur le Directeur Régional de la SNCF,

Monsieur le Président,

Monsieur le Président du CESER,

Cher-e-s Collègue-s,

 

Je ne vous apprendrez rien en vous disant que l’élection présidentielle c’est pour bientôt.

 

En revanche je ne suis pas sûr que vous ayez pris connaissance des propositions que la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (FNAUT) a transmis aux candidats à cette élection. Rassurez-vous, je ne vais pas ici me faire le porte-parole de la FNAUT.

 

Cependant je me permettrai de reprendre un extrait de ce document : « si les transports sont un enjeu fondamental, c’est parce que l’organisation de la mobilité des personnes et des marchandises conditionne ou interagit avec de nombreux paramètres de la vie collective tels que la santé publique, le fonctionnement des entreprises, l’urbanisme, l’aménagement du territoire et bien sûr le réchauffement climatique ». Dans ce cadre ainsi posé la FNAUT constate les difficultés rencontrées dans le secteur ferroviaire où des services tels que le TER ou les trains Intercités sont menacés de déséquilibre ; c’est pourquoi elle juge décevant le bilan de l’action du Gouvernement et observe qu’aux nombreux espoirs suscités par le Grenelle de l’Environnement ont suivi de « sérieuses déceptions ».

 

Malheureusement sur le terrain, en Picardie, la dégradation de la qualité de service est bien réelle pour les usagers du train et tout le monde se pose les mêmes questions : quand s’arrête cette spirale négative ? Quand la SNCF et RFF seront-ils en capacité de fournir aux Picards le service attendu et payé par la Région pour les TER ?

 

Pourtant la Région Picardie a alerté depuis longtemps sur la dégradation du service rendu par la SNCF et a mis en garde sur les difficultés supplémentaires que provoquerait dans ces conditions le cadencement décidé par l’Etat et RFF.

 

Plus globalement la Région a pris l’initiative d’organiser en mai 2011 des « assises du train » pour mettre en évidence un système ferroviaire français en bout de course. L’association des Régions de France a donné à ce sujet une dimension nationale en tenant des « Etats Généraux » en septembre 2011 à Nantes où a été affirmée la nécessité d’une réforme profonde du système ferroviaire et de financements nouveaux pour répondre aux enjeux.

 

Dès lors le Gouvernement a dû lancer les Assises Nationales du ferroviaire qui ont abouti en décembre dernier à Paris sur un constat plus ou moins similaire avec, cependant, une différence considérable sur les solutions à apporter : en effet la ci-devante ministre Madame Koziusko-Morizet a, d’abord, pointé le besoin de mise en concurrence, la sempiternelle solution miracle attrape-nigaud, en particulier pour les TET dont la convention avec l’Etat s’achève en 2013. Or il se trouve qu’au Comité national de suivi des TET ce mercredi 22 février a été mis en évidence les résultats des TET en Normandie mais aussi en Picardie…

 

De là ces questions supplémentaires à celles posées précédemment : pouvez vous nous rassurer, Monsieur le Directeur Régional, sur le maintien de l’exploitation des TET en Picardie par la seule SNCF au-delà de 2013 ?

 

Qu’en sera-t-il du matériel corail et des locomotives ?

 

Seront-ils remplacés ou révisés et dans quel délai ?

 

Merci de votre attention.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:14

conseil-r-gional-de-picardie-0396.jpgL’inauguration des travaux de modernisation de la « Gare du Nord » d’Amiens revêt aujourd’hui, pour la Région Picardie que je représente, une importance toute particulière.

 

Tout d’abord, parce que la Région est l’autorité organisatrice des TER et que la gare d’Amiens est la première gare de Picardie en termes de fréquentation avec plus de 16 000 voyageurs par jour.

 

Offrir un meilleur accueil, développer les services en gare, faciliter l’accessibilité, notamment pour les personnes à mobilités réduites et développer l’intermodalité pour favoriser la prise en compte de la chaîne de déplacements et le report modal : ce sont autant d’objectifs que la Région poursuit en partenariat avec la SNCF.

 

L’effort consenti par la Région en faveur du TER – le plus important de France par habitant – s’est traduit par une augmentation de 50% de la fréquentation des TER en Picardie. Il est donc nécessaire d’adapter toujours nos gares aux exigences légitimes des usagers du transport public ferroviaire.

 

Mais l’inauguration d’aujourd’hui témoigne également du rôle central des gares picardes dans l’aménagement du territoire régional. Amiens Métropole est l’autre partenaire de cette opération : à travers la modernisation de la gare telle que nous l’inaugurons aujourd’hui, c’est un projet majeur pour Amiens et pour la Picardie qui prend forme sous nos yeux.

 

La nouvelle gare d’Amiens est

·       une gare ouverte sur la ville,

·       une gare qui renforce l’accessibilité des territoires,

·       une gare qui s’intègre et qui irrigue son environnement urbain – et je pense ici au projet de la ZAC «  Gare La Vallée » qui va voir naître un grand quartier urbain d'affaires associant bureaux, logements, équipements profitant de la proximité immédiate de la gare, de la Somme et de ses hortillonnages, et du centre ville.

 

Enfin, bien évidemment, je pense aujourd’hui aux milliers de voyageurs qui fréquentent chaque jour cette gare et à la réussite que constitue cette modernisation. Parmi les améliorations auxquelles la Région est particulièrement attentive, je me permets d’en relever deux principales, l’accessibilité et l’information des voyageurs.

 

En ce qui concerne l’accessibilité, celle-ci est grandement améliorée pour les voyageurs avec la création de l’accès au sous-sol et du nouveau hall qui l’accompagne.

 

Une attention toute particulière a également été portée à l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, avec la création de guichets, de sanitaires adaptés et avec un accès aux quais plus aisé.

 

Des travaux sont actuellement en cours avec la participation du Conseil régional pour parfaire l’accessibilité de l’ensemble des quais.(tous sans exception) et malgré les difficultés techniques que cela représente, cette exigence sera, nous l’espérons tous, bientôt une réalité.

 

Un effort particulier est également mené par la Région dans les gares de Picardie pour l’information des voyageurs.

 

A Amiens également, les nouvelles installations offriront des conditions d’affichage améliorées qui connaitront peut-être, même si rien n’est encore programmé, de nouveaux développements pour l’orientation des voyageurs, avec ce projet d’implantation d’écran multimodaux resté dans les cartons d’une simple étude.

 

Enfin, un accent particulier est mis dans cet aménagement sur l’articulation avec les réseaux de bus qu’ils soient sous gestion d’Amiens Métropole ou du Conseil Général de la Somme.

Souhaitons qu’il en soit de même avec la navette régionale Amiens Beauvais qui connait un grand succès depuis sa création mais qui cherche encore son quai pour laisser l’accès à ses usagers. L’intermodalité est une demande légitime des usagers de la gare d’Amiens, nous devons continuer à œuvrer pour la parfaire.

  

Le Conseil Régional de Picardie est appelé ici à jouer un rôle d’initiateur et de fédérateur, au delà de sa simple fonction d’Autorité Organisatrice des Transport, et c’est fort de nos expériences partagées que nous pouvons avancer.

 

Pour conclure, je souhaiterais vous exprimer ma satisfaction et celle du Conseil régional et remercier tous ceux qui ont contribué à cette modernisation. Le partenariat que nous nouons, et nous venons de le réaffirmer lors des assises du transport ferroviaire, nous collectivités, régionale et locales, avec la SNCF et RFF montre, je le crois, notre attachement commun au service public ferroviaire et à la réponse aux besoins de transport des picardes et des picards.

Le 08 juin 2011

Intervention d’Olivier Chapuis-Roux

au nom du Président du Conseil Régional de Picardie

 

 

 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 12:55

 

 

 

Session et Commission permanente du Conseil Régional de Picardie du vendredi 20 mai 2011

 

 

Action Culturelle

 

 

Lors de la session du 20 mai dernier, le Conseil Régional de Picardie a ouvert une ligne de crédits spécifiques en faveur de l’équipement numériques des salles de cinéma de proximité. Nul doute que le cinéma « Le Méliès » pourra en bénéficier

 

Action économique

 

Lors de la commission permanente du 20 mai dernier, une subvention de 20 000 € a été attribuée à l’UPERH pour son action collective, son plan d’animation et de communication et le recrutement d’un animateur commercial.

 

Lors de la commission permanente du 20 mai dernier, une subvention de 27 065 € a été attribuée à la SARL TITC de Ham pour l’embauche d’un commercial dans le cadre d’un Contrat d’Appui au Développement.

 

Lors de la commission permanente du 20 mai dernier, une subvention de 20 000 € a été attribuée à la société ARVALIS (Villers Saint Christophe) dans le cadre des « Culturales 2011 » qui se dérouleront les 22 et 23 juin 2011. Ces journées constituant un rendez vous important de l’ensemble des partenaires des filières agricoles. Cette subvention est une suite logique de l’aide à l’investissement du laboratoire de recherche qui a été inauguré il y a quelques semaines.

 

Ces subventions correspondent à une volonté politique de la majorité du Conseil Régional de Picardie de soutenir l’activité économique des entreprises, tout en les laissant maitre de leurs choix et sans aucune volonté de s’immiscer dans leur gestion.

 

 

 

 

Ham, le 23 mai 11

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 10:28
C'est le rendez-vous du sport pour les jeunes ! Plus de 600 lycéens des quatre coins de la Picardie se mesureront dans différentes disciplines. Objectif : allier performance, plaisir et découverte.

On ne change pas une tactique qui gagne !
Cette 8ème édition du Challenge sportif des jeunes, organisée par l'Union nationale du sport scolaire (UNSS) et le Conseil régional de Picardie, est placée, une fois de plus, sous le signe de la convivialité.
Par équipes de 4, les jeunes Picards s'essaieront à des sports divers et variés : moto, badminton, javelot tir sur cible, hockey sur gazon, rugby, ballon au poing, tir à l'arc, pétanque, haltérophilie, jeux picards. Comme nouveautés cette année : un simulateur de vol à voile, du tir laser, du football américain...
Cette année, les membres de l'association «skatepark d'Abbeville» viendront clore lla manifestation, qui rencontre chaque année un gros succès, par une démonstration de BMX et de roller.

Des récompenses aux vainqueurs, même si l'important, c'est de participer !
Le lycée Jules Verne de Château-Thierry remettra en jeu son titre de l'an passé.

· Le Trophée du challenge sera remis à l'établissement classé 1er
· Les 10 premiers établissements recevront chacun des bons d'achat pour du matériel sportif
· Une récompense «souvenir» sera remise à chaque participant
· La première équipe composée de 4 garçons, la première équipe mixte et la première équipe composée de 4 filles gagneront un vol en montgolfière.

Quaterback, kick off et touch down : le football américain a le vent en poupe en Picardie
Le développement du football américain en Picardie est lié aux succès des Spartiates d'Amiens.
Créée en 1987, l'équipe accède à la seconde division en 1993 puis la remporte en 1997 pour intégrer la 1ère division. C'est alors le début d'une histoire à succès pour ce sport en terre picarde. Signe de cette dynamique, l'ouverture en 1999 en Picardie du 1er Pôle France de football américain. En 2010, les Spartiates réussissent le premier doublé de l'histoire de la FFFA (Fédération française de football américain) avec le titre de champion en 1ère Division élite et en Championnat junior. Le public est de plus en plus nombreux, une nouvelle coupe d'Europe, l'Eurobowl, se prépare et le club amiénois va dépasser cette année la barre des 450 licenciés.
La Ligue de Picardie de Football américain reçoit un soutien financier de la Région, notamment pour ses actions de formation et pour le fonctionnement et le développement du Pôle France Jeunes. Reconnue discipline de haut niveau par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative depuis 1993, l'histoire du football américain en Picardie n'est pas en marche…Elle court !

Liste des établissements participants

Lycée Boucher de Perthes - Abbeville
Lycée de l'Authie - Doullens
LP Boucher de Perthes - Abbeville
LP Jules Verne - Grandvilliers
CFA BTP Oise - Agnetz
Lycée Françoise Dolto - Guise
LEGTA Airion - Airion
LP Peltier - Ham
Lycée Lamarck - Albert
Lycée Joliot Curie - Hirson
Lycée Edouard Gand - Amiens
LP Julie Daubie - Laon
Lycée Madeleine Michelis - Amiens
Lycée Paul Claudel - Laon
Lycée Robert de Luzarches - Amiens
LP Charles de Bovelles - Noyon
Lycée Sainte Famille - Amiens
Lycée Andrée Malraux - Montataire
Lycée François Truffaut - Beauvais
LP Château-Potel - La Ferté Milon
LGT Paul Langevin - Beauvais
Lycée Condorcet - Méru
LP Paul Langevin - Beauvais
LP Lavoisier - Méru
LP Jacobins - Beauvais
LP Jean Racine - Montdidier
LP Jean Baptiste Corot - Beauvais
Lycée Jean Racine - Montdidier
Lycée Charles de Gaulle - Compiègne
Lycée Sacré Cœur - Péronne
LPP Mireille Grenet - Compiègne
LP Rimbaud – Ribécourt Dreslincourt
LPI Mireille Grenet - Compiègne
LP de Rothschild - Saint-Maximin
LEGT Mireille Grenet - Compiègne
LP Colard Noël - Saint-Quentin
Lycée Pierre d'Ailly - Compiègne
Lycée Jean Bouin - Saint-Quentin
Lycée Jules Uhry - Creil
LP Amyot d'Inville - Senlis
LP Desnos - Crépy-en-Valois
Lycée Hugues Capet - Senlis
Lycée Jean Monnet - Crépy-en-Valois


Challenge sportif des jeunes

Mercredi 11 mai 2011 de 10h à 17h
Centre des 3 Doms
Chemin des Catiches
80500 MONTDIDIER
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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 10:09

Aux avant-postes ! La Région a lancé en avril dernier une large concertation sur le sport. Objectif : développer ensemble le sport en Picardie. Clubs, élus, sportifs et bien d’autres travailleront plus que jamais en synergie et cela jusqu'à l'automne 2011.

 

La Région Picardie souhaite donner une impulsion nouvelle à sa politique sportive, tout en tenant compte des besoins et des attentes des acteurs du sport mais aussi des Picards. Une vaste concertation a donc été lancée en avril dernier pour mettre en évidence les difficultés, les attentes et les besoins du monde du sport, bref, pour établir un diagnostic complet sur notre territoire.

Chefs d’établissements scolaires, professeurs d’EPS, entraineurs, formateurs, sportifs et ex-sportifs de haut-niveau, élus... Le monde du sport picard est associé à cette grande réflexion. Seront passés en revue : la pratique du sport en Picardie, l’utilisation des équipements, l’encadrement, la formation des éducateurs, la réussite des sportifs de haut niveau, le tourisme sportif ou encore la santé..

 


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