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  • : Picard et fier de l'être
  • : Militant communiste depuis 1972, Conseiller Municipal de Ham (80 ) – Conseiller Régional de Picardie depuis 2004 – Vice Président en charge des Sports, et Traditions Populaires.
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C'est ici que, loin des contraintes et obligations, je vais pouvoir m'exprimer librement, simplement. Mes coups de coeur, mes coups de gueule aussi...  
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Vous pouvez me contacter par mail en permanence ou m'écrire : 21 rue du théâtre - 8400 HAM

Les commentaires ne seront publiés que si ils sont signés, la façon la plus simple étant le courriel : olivier.chapuis-roux@wanadoo.fr

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Texte libre



 

26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 12:14

 A l’issue du Comité Consultatif du canal Seine-Nord Europe, qui s’est tenu à Amiens jeudi 19 mai, Michel Delpuech, Préfet coordonateur et Préfet de la région Picardie, Alain Gest, Président du Conseil d’Administration de Voies navigables de France, et Marc Papinutti, Directeur Général de VNF, ont signé un protocole d’accord sur la gouvernance et le financement des plateformes multimodales du canal,  avec : les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie ; les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme et de l’Oise ; et les ports de Paris, Rouen, Le Havre et Dunkerque. 

Près de 450 personnes ont assisté jeudi au Comité Consultatif du canal Seine-Nord Europe, qui réunit l’ensemble des acteurs des quatre régions directement concernées par le projet : Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Ile-de-France et Haute-Normandie. Après l’annonce le 5 avril dernier par le Président de la République du lancement du dialogue compétitif pour la réalisation du canal, l’ensemble des parties prenantes sont venues s’informer et échanger sur l’état d’avancement du projet, sur le déroulement du dialogue compétitif et sur la préparation de la construction et de l’intégration du projet dans les territoires, notamment en termes d’économie et d’environnement. La gouvernance et les perspectives de développement liées aux plates-formes multimodales étaient également au cœur des débats.

  
Résultat d’une concertation engagée depuis deux ans sous l’égide du Préfet Coordonateur, le protocole d’accord signé en séance par l’Etat, VNF, les six collectivités et les quatre ports, fixe les modalités de participation de chacun pour développer ces quatre plates-formes multimodales, dans le cadre d’une structure d’aménagement dédiée sous la forme d’un syndicat mixte ouvert. Il confirme la participation financière des collectivités à la réalisation et réaffirme l’objectif de contribution des plates-formes au développement du trafic fluvial, afin d’assurer une desserte massifiée de l’hinterland des grands ports maritimes et du réseau de ports intérieurs.


Dans l’attente de la mise en place effective de cette structure d’aménagement, tributaire de la conclusion du contrat de partenariat pour la réalisation et l’exploitation du canal prévue fin 2012, les partenaires ont convenu de créer dès maintenant une mission d’étude et de préfiguration afin de mener les études préliminaires à la réalisation des plates-formes et d’engager leur pré-commercialisation.

  
Situées dans le secteur du Noyonnais (60), à Nesle (60), Péronne (80) et Marquion (62), les plates formes, d’une superficie totale de 360 ha et toutes tri-modales (eau, rail, route), sont de zones majeures pour la création de richesse, d’activité et d’emplois le long du canal.  Elles favoriseront la compétitivité des entreprises et des territoires des régions de Picardie et Nord-Pas-de-Calais  mais aussi du Grand Bassin parisien.

 

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 21:22

mercredi 31 mars 2010


L’INSEE a publié aujourd’hui, le 31 mars 2010, les chiffres provisoires du déficit public de l’année 2009. La France voit son déficit public atteindre 7,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009. Le montant du déficit est moins élevé que prévu avec 144,8 milliards d’euros, mais ce résultat reste un record historique. La dette publique s’élève à la fin de l’année 2009 à 1 489 milliards d’euros, ce qui correspond à 77,6 % du PIB, contre 67,5 % en 2008. Le Gouvernement prévoyait un déficit de 7,9 % du PIB pour 2009 et un autre record à 8,2 % en 2010. Le chiffre provisoire du déficit public de 7,5 % est donc inférieur aux prévisions du Gouvernement mais reste bien supérieur à la limite de 3 % du PIB autorisée par les traités européens tout comme celui de la dette publique qui ne devrait pas dépasser les 60 % du PIB. Le Gouvernement s’est engagé à renouer avec la limite de 3 % du PIB pour le déficit public en 2013 pour satisfaire Bruxelles. Attendue à 83,2% du PIB cette année, la dette publique progresserait quant à elle jusqu’à 87,1% en 2012 avant de commencer à refluer en 2013 (86,6%). Selon un communiqué des ministères de l’Economie et du Budget la dégradation du déficit public par rapport à l’année 2008 serait « intégralement liée aux effets de la crise mondiale » et à ses conséquences : la baisse des recettes fiscales et la nécessité des dépenses supplémentaires pour soutenir la croissance économique. Bercy affirme également que cette dégradation plus faible que prévue s’explique en partie par une « meilleure tenue des recettes » fin 2009 et par « des investissements locaux qui se concrétisent un peu plus lentement que prévu initialement ». Le déficit de l’Etat s’est aggravé de plus de 62 milliards d’euros. Il atteind à présent 117,6 milliards d’euros ce qui représente plus de 81 % du déficit public total. Celui des administrations de Sécurité sociale s’est également fortement aggravé en passant de 900 millions d’euros en 2008 à 25 milliards en 2009. Les collectivités locales quant à elles réduisent leur déficit de 2,5 milliards d’euros pour atteindre 3,1 milliards en 2009 soit moins de 4 % du total du déficit public. La hausse des dépenses publiques (+ 3,8 %), dont le rythme de progression reste inchangé par rapport à 2008, n’est pas compensée par des recettes publiques qui baissent fortement en 2009 (- 4,3 %) alors qu’elles augmentaient l’année précédente (+ 2,6 % en 2008), ce qui explique selon l’INSEE que le déficit public se creuse de plus de 80 milliards d’euros. L’INSEE ajoute que parmi les recettes qui font défaut en 2009, les impôts sur le revenu et le patrimoine ont baissé de 16,6 % sous l’effet de la crise et des mesures prises dans le plan de relance. « En particulier, par rapport à 2008, l’impôt sur les sociétés diminue de 28,6 milliards d’euros, l’impôt sur le revenu des personnes physiques de 4,9 milliards et les recettes de CSG de 2,1 milliards ». Les "impôts sur les produits" (TIPP, droits de mutation, etc.) résistent mieux, ne baissant que de 1,3%, le recul de la TVA étant partiellement compensé par la hausse de certains impôts locaux. L’INSEE ajoute que le taux de prélèvements obligatoires diminue de 1,6 % en 2009, à 41,3 % du PIB, en raison de la forte contraction des impôts (-8,0 %).

Les chiffres du déficit public publiés par l’INSEE

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 17:00

Outil de formation de la CCI d'Amiens, le CIFFAC INTERFOR de Ham est proche de la fermeture. La CCI a déjà pris cette décision qui doit enteriner le projet de fermeture du centre de formation de HAM.
Alors que nous avons un besoin croissant de formation sur le secteur, la gestion de ce centre depuis plusieurs années est un vrai désastre. Aucun investissement serieux, pas de plan de formation à long terme, aucune volonté de la part de la chambre consulaire de se projeter sur les besoins en formation dans le secteur.

Le Conseil Régional de Picardie a financé sur le secteur Santerre Haute Somme plus de 680 000 heures de formation professionelle depuis 2005, la fermeture de ce centre n'a donc pas de sens, sauf celui de vouloir une nouvelle fois recentraliser sur la capitale régionale au détriment du Pays Santerre Haute Somme

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 15:48
Simples amendes pour les salariés de Continental
vendredi 5 février 2010

(Actualisé avec réactions politiques)

LILLE, 5 février (Reuters) - Condamnés à de la prison avec sursis en première instance, six salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont écopé vendredi de simples amendes en appel pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne.

Lors de l'audience, à la mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption dans ce bâtiment public comme un geste de colère non prémédité après l'annonce de la fermeture de l'usine du fabricant allemand de pneumatiques (CONG.DE: Cotation).

L'annonce du jugement de la cour d'appel d'Amiens a été accueilli par une explosion de joie et les larmes des prévenus.

Les réactions ont afflué de toute la gauche, dont des responsables avaient été appelés à la barre en tant que témoins.

Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et Arlette Laguiller, qui fut leader de Lutte ouvrière, avaient fait le déplacement à Amiens vendredi.

"L'abandon de peines de prison pour les syndicalistes de Continental est un premier succès a mettre à l'actif de l'intense mobilisation. La lutte paie", a déclaré la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet.

Pour le Parti socialiste, qui s'en réjouit, la justice n'a pas voulu "ajouter une peine pénale à la peine sociale provoquée par des licenciements nombreux et injustes dans une entreprise importante de la région".

Condamné à 4.000 euros d'amende, Xavier Mathieu, délégué CGT de l'usine, a fondu en larmes à la sortie du tribunal.

 

"QU'ON NOUS FOUTE LA PAIX!"

"C'est un gros soulagement parce que la ministre de la Justice avait réclamé des peines lourdes", a-t-il dit.

"Apparemment la justice a un peu plus de coeur que ce gouvernement", s'est-il réjoui, se félicitant devant les journalistes d'un "désaveu" pour le pouvoir.

Le syndicaliste a dit espérer qu'il n'y aurait pas de poursuite au civil, pour réclamer des dommages et intérêts.

"Qu'on nous foute la paix maintenant et que le gouvernement n'insiste pas", a-t-il lancé après avoir fait un tour d'honneur devant le tribunal où des dizaines de personnes s'étaient massées dans l'attente du jugement.

L'usine Continental, qui comptait 1.120 salariés, a fermé ses portes en 2009. Après des semaines de lutte, les salariés ont obtenu une prime de départ supplémentaire de 50.000 euros.

Le 21 avril 2009, des salariés avaient saccagé les locaux de la sous-préfecture de Compiègne après la décision du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) de ne pas annuler le plan de fermeture de leur usine.

La cour d'appel n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui demandait la confirmation des peines de première instance, allant de deux à cinq mois de prison avec sursis.

Les amendes des cinq autres prévenus s'élèvent à 2.000 euros. Leur avocate avait plaidé la relaxe, que l'avocat général refusait au motif que cela aurait été une "forme d'impunité".

A la demande du président de la cour d'appel, des images de reportages de télévision sur le saccage avaient été projetées à l'audience. On y reconnaissait plusieurs des prévenus.

(Pierre Savary, édité par Yves Clarisse)

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 22:00

Est le début d'un recul de la multinatonale, le fruit de la lutte des salariés ?
De toute manière, c'est une victoire pour les salariés et le organisations syndicales en lutte !


Article du journal "Le Point" de ce jour

La cour d'appel de Versailles a confirmé mercredi la suspension du plan de restructuration de l'usine de pneumatiques Goodyear d'Amiens-Nord, prévoyant 820 suppressions d'emplois, tant que la consultation des représentants européens du personnel n'aura pas été menée. Confirmant un jugement du tribunal de grande instance de Nanterre du 28 août, la cour d'appel "suspend la mise en oeuvre du projet de restructuration de l'établissement Amiens-Nord de la société Goodyear Dunlop Tires France tant qu'il n'aura pas été satisfait à l'obligation de consultation du GEICF (forum européen, NDLR)"

La cour "ordonne une consultation du forum européen, dit GEICF, au plus tard lors de la réunion annuelle d'avril 2010 sur la réorganisation par la société Goodyear Dunlop Tires Europe". Me Fiodor Rilov, avocat des salariés de Goodyear, a salué une "belle victoire des salariés qui se battent depuis trois ans pour empêcher la fermeture de leur site". "Le seul recours pour la direction, c'est qu'elle revoie sa copie et qu'elle envisage de se conformer au droit du travail et d'envisager avec les salariés la meilleure manière de mobiliser les moyens colossaux dont dispose Goodyear pour proposer une autre solution que la fermeture du site", a-t-il dit.

3.500 salariés

Une porte-parole de Goodyear, Sophie Durand, a souligné pour sa part que la cour avait autorisé la poursuite de la procédure d'information et de consultation. "La cour n'a pas suspendu un plan de restructuration puisqu'il n'y a pas actuellement de plan. Elle nous dit qu'on peut continuer à discuter et qu'il faudra consulter le GEICF ensuite", a-t-elle assuré. Mais Me Rilov a aussi souligné que la direction ne pourrait "rien faire sans communiquer une information plus complète".

Le tribunal de Nanterre avait constaté "que les informations données au comité central d'entreprise sont incomplètes sur la restructuration du site d'Amiens-Nord" et souligne que "le plan présenté n'est pas complet sur le devenir de la production des pneumatiques agricoles". L'entreprise Goodyear Dunlop Tires France, qui emploie 3.500 personnes, avait fait appel. La cour d'appel considère pour sa part que la société "ne peut valablement soutenir que le sort de l'activité "agriculture" est sans lien avec le projet de l'arrêt de l'activité "tourisme"", ajoutant "qu'il lui appartient donc de procéder à l'information complète des instances représentatives du personnel sur les options incluant celles du futur de sa division pneumatiques agricoles en Europe".

 

 

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 07:07
Un projet de loi portant sur la réforme de la taxe professionnelle présenté le 8 juillet par la ministre Christine Lagarde

lundi 6 juillet 2009



 

Selon l’AFP, un projet de loi portant sur la réforme de la taxe professionnelle (TP) va être présenté le 8 juillet par la ministre Christine Lagarde, a annoncé le 3 juillet Albéric de Montgolfier, sénateur (UMP) d’Eure-et-Loir et membre de la commission chargée de la réforme de la TP.

L’entourage de la ministre a confirmé de son côté qu’une réunion avec les associations d’élus sur cette réforme, suivie d’une présentation publique de Mme Lagarde étaient prévues mercredi.

La veille se tiendra une séance de la "conférence des finances locales", qui réunit associations d’élus et représentants du gouvernement et est présidée par le député UMP Gilles Carrez, rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale, selon des sources concordantes.

Selon M. de Montgolfier, la commission prévoit pour trouver de nouvelles recettes avec un nouvel impôt "sur la valeur ajoutée des entreprises et non sur l’investissement comme c’est le cas aujourd’hui", "ainsi que la création d’une taxe environnementale sur le carbone."

Il a déclaré à la presse que la commission s’était fondée sur quelques principes pour réaliser cette réforme de la part de la taxe professionnelle assise sur les investissements productifs (80% de la TP).

"Il faut que la compensation financière pour les communes, intercommunalités, départements, régions soit intégrale", a insisté le président du conseil général d’Eure-et-Loir. Le gouvernement s’est engagé à cette compensation intégrale.

"Il faut maintenir un lien entre le territoire, les entreprises, et l’impôt et faire en sorte que les nouvelles recettes soient dynamiques et évolutives", selon M. de Montgolfier.

La préparation de la transition pour les collectivités aura lieu dès 2010 pour une mise en place définitive de la réforme en 2011, conformément au calendrier souhaité par le gouvernement, selon le sénateur.

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 01:10

Revue de presse du CIDEFE

lundi 15 juin 2009

Les présidents des 17 pôles de compétitivité mondiaux réclament à l’Etat un coup de pouce de 1 Md€ supplémentaires. C’est selon eux le montant des crédits publics nécessaires, en plus des 1,5 Md€ déjà programmés, pour permettre aux pôles de passer en phase d’industrialisation.

Selon eux les pôles de compétitivité mondiaux représentent 80 % des projets de recherche de l’ensemble des pôles. Depuis 2006, 1400 projets de recherche ont été lancés pour un montant de 5 Md€ d’investissements privés et publics. L’Apec estime pour sa part que la phase d’industrialisation devrait générer 140 000 emplois de cadres dans les cinq ans ainsi que 700 000 emplois indirects. Parmi les sources de financements supplémentaires possibles, les pôles mondiaux évoquent le fonds de collecte de l’impôt sur la fortune : 300 M€ pourraient aller vers les PME (Les Echos).

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:03
Lors de sa visite à Ham, le Président Claude Gewerc a rencotré un industriel de premier plan, qui investit dans l'outil de travail. Di dessous, nous sommes devant une découpeuse au laser, outil ultra performant.










































Francis Orier, le chef d'entreprise nous avis fait par de son souhait d'investir dans une nouvelle presse, plus moderne et qui lui permettrai de réduire ses cout de production , en particuliers sur le plan énéergituque.
C'est chose faite, cette nouvelle machine est arrivée cette semaine chez Soptal à Ham



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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 09:43

Voici le texte de mon intervention prononcée ce matin au sujet du Canal Seine Nord Europe


Monsieur le Président,

Monsieur le Président du CESR,

Mesdames et Messieurs les Conseillers Régionaux,

Mesdames et Messieurs,

 

Le projet de Canal Seine Nord Europe est un projet d’infrastructure d’envergure européenne et nationale et à ce titre, il représente une des alternatives nécessaires au transport routier pour les moyennes et longues distances.

 

Je pourrais reprendre ainsi la déclaration du premier vice président Daniel Beurdeley, mais je pense qu’il sait ce qu’il a dire sans pour autant être en contradiction avec notre positionnement politique.

 

Tout a été dit sur ce projet, des vérités, des contre vérités, des lapalissades, des inepties, vraiment tout et n’importe quoi.

 

Ce projet a fait l’objet d’une véritable concertation entre les populations concernées, les élus des territoires et cela depuis le lancement du début de l’étude. Comme nombre d’entre vous, comme élu local, j’ai eu à me prononcer sur le choix du tracé définitif, c'est-à-dire choisir entre Noyon – Nesle – Péronne et Noyon – Chauny – St Quentin, voir aussi d’autres propositions et nous étions au début du troisième millénaire, donc nous n’avons pas découvert ce projet il y a simplement quelques mois, voir quelques années, bien avant 2004 nous étions déjà concernés ;

 

Aucune remarque n’a été faite par la population picarde, sinon à la marge, sur ce projet, j’ajouterai même des élus des régions voisines se sont prononcés pour ce projet, et que nous avons pour notre part mis en place une concertation avec nos collègues communistes et progressistes des régions voisines.

 

Le projet technique final est bouclé, il traversera, et c’est la déclaration d’Utilité Publique qui l’inscrit, les plaines du Santerre Vermandois de part en part, un des secteurs agricoles les plus riches de France, tout comme l’Autoroute A1 en son temps, ou encore la ligne TGV Paris Lille Londres. Ce sont encore des centaines d’hectares qui vont être enlevés au monde agricole, c’est un des premiers inconvénients.

 

Il est vrai que ce secteur est habitué aux aléas de l’histoire depuis la bataille de Tertry qui opposât les Austrasiens aux Neustriens en 697 et qui marqua la création du royaume carolingien, les Anglais, les Bourguignons, les Espagnols, les Prussiens, et autres envahisseurs guerriers sont passés par ce petit coin de Picardie,  et maintenant nous avons les hordes de Scania, Renault, Volvo et autre Mercédès qui parcourent notre territoire, nos routes et nos autoroutes.

 

Ce projet va aussi défigurer une partie de notre patrimoine naturel, et en particulier en traversant la vallée de la Somme dans sa partie la plus riche avec ses étangs, ses méandres, ses parcours de pêche, ses sentiers de randonnées, c’est encore un inconvénient.

 

Ce projet ne réduira qu’en faible partie les problèmes de pollution du au transport routier des marchandises, et n’enlèvera que peu de trafic sur l’axe Nord Sud, c’est aussi une autre vérité.

 

Mais aujourd’hui, nous, élus régionaux qui réfléchissons au Schéma d’Aménagement Durable du Territoire à l’échelle des 20 prochaines années, devons nous encore une fois rester chez nous à voir les choses se faire, devons nous être des « passifs » subissant les vicissitudes du temps qui passe ou devons nous être des acteurs de notre avenir.

 

Voilà sur le plan technique, notre réflexion, et ce n’est pas la DUP qui règle les problèmes.

 

Rien n’est réglé, tout commence et nous devons, ensemble construire cet ouvrage pour les générations futures.

 

Nous partageons complètement l’analyse du Président de Région sur la gouvernance, sur la non indexation de notre participation et sur les conditions de contractualisation.

 

Et nous constatons une nouvelle fois un véritable désengagement de l’Etat qui devrait être le principal financeur d’une telle infrastructure, mais au niveau des transferts, l’Etat UMP nous a habitués à nous transférer les financements de sa politique.

 

Nous regrettons aussi la faiblesse d’intervention de l’Europe sur un tel projet qui était promis à hauteur de 20 %.

 

Nous demandons, nous exigeons que la participation des collectivités territoriales tienne compte des retombées économiques prévisibles, de l’intérêt du développement des plates formes portuaires de Gennevilliers et de Dourges.

 

Nous demandons et exigeons que la participation du Conseil Régional de Picardie soit calculée en fonction aussi de son potentiel fiscal et de ses efforts actuels sur le plan de la fiscalité.

 

Nous demandons et exigeons de l’Etat qu’il fasse son affaire de la participation de l’ensemble des départements qu’ils soient picards, franciliens ou nordistes. Quelle est donc la participation du 92, le département le plus riche de France, celui qui était géré par Pasqua – Sarkozy ?

 

Malgré ces questions sans réponses, malgré le lobbying de VNF qui vend du vent aux élus territoriaux au coût d’études onéreuses, de réunions de concertation qui ont toujours occulté le financement qui sera demandé aux communautés de communes aussi bien en direct que sur leur enveloppe territoriale.

 

Oui, avec toutes ses remarques et réserves, nous sommes en accord avec la délibération qui nous est proposée aujourd’hui.

 

Nous sommes déjà au travail sur le terrain pour faire d’un problème un atout pour un territoire, pour faire que le développement de l’Est de la Somme ne soit pas un vain mot car c’est un pays qui est gravement touché aujourd’hui par la crise, avec un taux de chômage hors norme, un taux de sortie sans qualification du système scolaire le plus haut de notre pays.

 

Nous sommes déjà au travail pour que les plates formes portuaires soient effectivement un atout économique.

 

Nous sommes déjà au travail pour que les offres de formations  sur le territoire soient les plus pertinentes et les plus avantageuses pour une création de richesse au service de la population.

 

Nous sommes déjà au travail pour faire du pont canal de la Haute Somme, un atout touristique majeur sur notre territoire.

 

Nous n’avons jamais eu la prétention d’être les seuls, mais ce qui est sur dans ce projet, c’est qu’il y a toujours beaucoup de « diseux » mais très peu de « faiseux ».

 

Une dernière question : l’Etat tiendra t-il ses engagements ? Cela reste à prouver.

 

Notre position volontariste est pour nous notre façon de « réinventer ensemble la Picardie ».

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 16:52

Monsieur le Président,

Monsieur le Président du CESR,

Mesdames et Messieurs les Conseillers Régionaux,

Mesdames et Messieurs,

 

Le projet de Canal Seine Nord Europe est un projet d'infrastructure d'envergure européenne et nationale et à ce titre, il représente une des alternatives nécessaires au transport routier pour les moyennes et longues distances.

 

Chacun reconnaît les nombreux atouts des transports de marchandises par voie d'eau sur lesquels je reviens très rapidement :

 

            v Atout environnemental puisqu'ils génèrent de faibles émissions de CO2 et présentent une consommation énergétique par tonne-kilomètre 4 fois moindre que la route et une pollution sonore très faible par rapport à la route et aussi au rail,

 

            v Faible coût, ce qui n'est pas négligeable en ces périodes de forte augmentation des prix du pétrole,

 

            v Désengorgement routier, non négligeable pour une Région comme la Picardie traversée par des axes routiers nord sud surchargés,

 

            v Grande fiabilité dans les délais d'acheminement (99,5% des convois sont à l'heure),

 

            v Renforcement du développement économique des territoires et création d'emplois non dé localisables, car pour la Région Picardie, comme pour sa voisine du Nord Pas de Calais, tout l'enjeu est de ne pas regarder les péniches passer.

 

Dans un souci de maillage du territoire, l'implantation envisagée de ces plates-formes tri modales ouvertes à des activités industrielles et des centres logistiques, va permettre de développer l'économie et l'intermodalité. La fiabilité des délais d'acheminement et la sécurité du transport des marchandises par voie fluviale, dans la logique actuelle du juste à temps, suscitent l'intérêt des entreprises qui, de plus en plus conscientes des enjeux environnementaux, cherchent à s'implanter sur ces plates-formes multimodales.

 

Le maillage permet de répondre à l'intérêt des entreprises et de limiter le dernier tronçon routier à parcourir au maximum à 30 km, ceci pour des raisons de coût, de temps, de flexibilité et de réductions des nuisances engendrées par les poids lourds qui représentent de plus en plus un problème majeur pour bon nombre d'habitants.

 

Je l'ai dit, ce projet est loin d'être un projet uniquement français, c'est un projet de dimension européenne. La Belgique, l'Allemagne et les Pays Bas sont très concernés par les enjeux environnementaux et économiques sous-tendus par ce projet.

 

La participation de l'Europe à la hauteur de 340 M€ sur les
4,2 milliards d'€ estimés aujourd'hui de coût total apparaît bien faible au regard des annonces faites par l'Europe de financer à hauteur
de 20 %.

 

Sur les deux milliards de financement public, il est prévu qu'1 milliard d'€ soit apporté par l'Etat, l'autre milliard étant demandé par l'Etat aux collectivités territoriales, donc aux régions et aux départements.

 

Dans ce cadre où l'Etat et l'Europe ont pourtant à assumer les premiers rôles en terme de financement, j'estime, aux conditions fixées par notre projet de délibération, que les Régions Picardie, Nord Pas de Calais et Ile de France, ont à prendre leur place au niveau qui est le leur, notamment au regard de leurs budgets de plus en plus contraints pour faire vivre un projet dans une perspective de développement de l'attractivité régionale et de création d'emplois.

 

Je rappelle que du fait de l'incapacité de l'Etat Français à financer de telles infrastructures, la concrétisation du projet dépendra de l'intérêt que lui trouveront les investisseurs privés dans le cadre du Partenariat Public Privé.

 

En conclusion, la mise en œuvre du Canal Seine Nord Europe et, plus largement, du transfert modal vers la voie d'eau reste conditionnée par plusieurs éléments :

- une participation plus importante de l'Europe, parce que cette infrastructure va participer au développement économique de l'Europe du Nord Ouest,

- l'abandon définitif du projet visant à porter à 44 tonnes le capital roulant autorisé des véhicules routiers,

- l'association par l'Etat des Régions et des Départements à la mise en place de la taxe poids lourds prévue dans la loi Grenelle pour 2011, taxe qui devra se conformer à la Directive Eurovignette, donc participé au financement de cette infrastructure,

- le soutien à une politique de promotion et de formation des métiers de la batellerie qui subissent une désaffection importante,

- le soutien accru aux bénéfices des avancées technologiques pour le domaine fluvial,

- l'expression claire de choix cohérents en matière de stratégie logistique pour la Région et ses territoires, avec une nécessaire vision interrégionale avec le Nord Pas de Calais et le grand Bassin Parisien, et, de ce point de vue, le SRIT nous y aidera,

- des investissements sur le réseau existant des voies navigables et la plate-forme de Longueil-Sainte-Marie.

Je vous remercie de votre attention.

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