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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 16:44
Voici, ci après, le protocole d'intention que nous soumettons aux élus régionaux vendredi 10 octobre :

PROTOCOLE D’INTENTION

 

Préalable à la réalisation du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe

 

 

Entre : 

L’Etat, représenté par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire, et le secrétaire d’Etat chargé des Transports,

 

Le Conseil régional de Haute-Normandie, représenté par son président, 

Le Conseil régional d’Ile de France, représenté par son président,

 

Le Conseil régional du Nord – Pas de Calais, représenté par son président, 

Le Conseil régional de Picardie, représenté par son président,

 

Voies Navigables de France (VNF), représenté par son président, 

 

Préambule

 

En application des conclusions du Grenelle Environnement, le Gouvernement a décidé la mise en œuvre d’une politique de transports durables pour les marchandises, avec la volonté de développer la part du transport non routier de fret.
 

Le projet de canal à grand gabarit Seine-Nord-Europe (ci-après désigné SNE) participe pleinement à cette politique. Il prévoit la construction entre Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Nord), de 106 km d’infrastructure nouvelle au gabarit de classe VB, accessible aux unités fluviales de 4400 tonnes. Le projet intègre la construction de quatre plates-formes d’activités multimodales en bord de canal, d’une emprise globale de 360 hectares, sur les secteurs de Noyon, de Nesle, de Péronne, et de Marquion.

 

Le projet a été déclaré d’utilité publique par décret du 11 septembre 2008. La déclaration d’utilité publique (DUP) fait suite à l’approbation de l’avant-projet sommaire (APS) par décision ministérielle du 20 novembre 2006 et à l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique qui s’est tenue du 15 janvier au 15 mars 2007.

 

SNE constitue la partie française du projet de liaison fluviale internationale Seine-Escaut, projet prioritaire des réseaux transeuropéens de transport de l’Union européenne. A ce titre, il bénéficie d’une décision de principe d’attribution d’un financement par l’Union européenne sur la période 2007-2013 à hauteur de 333 millions d’euros.

 

La déclaration commune signée le 20 juillet 2007 par la France et les régions belges de Flandre et Wallonie, prévoit la contribution au financement du projet SNE au moyen de l’institution d’un sur-péage harmonisé sur l’ensemble du réseau Seine-Escaut (de Conflans-Sainte Honorine à Gand).

 

La mise en service du canal permettre :

 

  • de désenclaver les bassins de la Seine et de l’Oise et de relier ceux-ci au réseau européen de grand gabarit, soit un réseau d’environ 20.000 km de voies navigables ;
     
  • de développer une offre fluviale à grand gabarit élargie à l’échelle européenne ;

       d’accroître la desserte fluviale des grands ports maritimes français et de renforcer leur        hinterland ;

 

  • de développer la desserte massifiée des territoires sur les grands corridors de transport et notamment sur le corridor Nord, qui compte parmi les plus saturés d’Europe ;
     
  • de renforcer l’attractivité et la compétitivité des territoires traversés et desservis, par l’amélioration de leur accessibilité et le développement d’activités créatrices d’emplois ;

 

  • de favoriser l’implantation et le développement d’activités logistiques et industrielles notamment par la création de plates-formes multimodales le long du canal et de favoriser ainsi l’installation de ces activités sur le territoire national :
     
  • d’apporter en conséquence de nouvelles ressources aux collectivités territoriales concernées ;

 

  • de favoriser la multimodalité et de contribuer au rééquilibrage des modes de transport au profit des modes alternatifs à la route ;
     
  • de participer aux objectifs de développement durable et de protection de l’environnement en évitant d’importants rejets de dioxyde de carbone.

 

Le projet de loi de programme relatif à la mise en œuvre du Grenelle Environnement a précisé que le canal à grand gabarit SNE, qui permettra le report vers la voie d’eau de 4,5 milliards de tonnes-kilomètres par an, soit l’économie de 250.000 tonnes de dioxyde de carbone par an, sera lancé. Ce programme, présentant un coût de l’ordre de 4 milliards d’euros, sera cofinancé dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé, par l’Union européenne, les collectivités territoriales et l’Etat, sur la période 2009-2020. 

Le projet a reçu le 13 octobre 2006 un avis favorable de la Mission d’appui aux partenariats public-privé confirmant la pertinence du recours au contrat de partenariat compte tenu de la complexité du projet, du potentiel d’optimisation de ce type de montage et de l’accélération du calendrier de réalisation.
 

Il est convenu ce qui suit :

 

Article 1 

Le canal à grand gabarit SNE sera réalisé sous la forme d’un contrat de partenariat public-privé, sous la conduite de Voies navigables de France (VNF). Le contrat de partenariat portera sur le financement, la conception, la construction, l’exploitation, la maintenance et la régénération du futur canal. Il portera également sur la construction de l’infrastructure des quatre plates-formes multimodales du Noyonnais, de Nesle, de Péronne - Haute-Picardie et de Cambrai-Marquion. (murs de quais, terrassements).

 

L’aménagement et la réalisation des raccordements routiers et ferroviaires des plates-formes, ainsi que l’exploitation de celles-ci, ne sont pas inclus dans le périmètre du contrat de partenariat, et feront l’objet de contrats distincts.

 

Article 2 

Le coût d’investissement du projet global est estimé à 3,172 milliards d’euros aux conditions économiques de juillet 2005. Sur la base d’une réalisation prévisionnelle de 2011 à 2015, ce coût d’investissement est évalué à 4,2 milliards d’euros courants hors taxes.

 

Ce montant ne comprend pas les coûts d’aménagement et de raccordement des quatre plates-formes multimodales. 

Ce montant est susceptible d’évoluer pour intégrer les mesures complémentaires décidées à la suite des phases ultérieures d’études et de concertation.

 

Article 3

 

Le projet sera financé sous la forme d’un contrat de partenariat public-privé. Les partenaires privés pourraient contribuer à hauteur de 2,1 milliards d’euros, apportés par l’Etat sous forme de loyers. 

La contribution de l’Union européenne est attendue à hauteur de 333 millions d’euros.

 

Les financements publics nécessaires au projet, estimés à 1,8 milliards d’euros, seront apportés sous la forme d’une contribution initiale partagée à part égale entre l’Etat et l’ensemble des collectivités territoriales associées au projet. 

Les parties signataires feront leurs meilleurs efforts pour obtenir un engagement des départements concernés.

 

La répartition de la participation entre les collectivités territoriales tiendra compte des avantages socio-économiques apportés par le projet à chacune d’entre elles et des capacités contributives de celles-ci. 

Le versement au cocontractant des dépenses et loyers d’exploitation, d’entretien et de renouvellement, sera pris en charge par VNF.

 

Article 4

 

Les signataires partagent l’objectif d’une publication de l’avis d’appel à la concurrence pour le contrat de partenariat avant le 1er septembre 2009.

 

Article 5

 

Les signataires du présent protocole poursuivront leurs discussions en vue de parvenir à la signature d’un accord de financement  explicitant les modalités précises de leur participation à l’ensemble du projet, et en particulier au futur contrat de partenariat, afin de permettre le lancement de la consultation des entreprises candidates au contrat de partenariat ; cet accord prendra la forme :

 

  • d’un protocole de financement, à conclure avant le 1er juillet 2009 entre l’ensemble des cofinanceurs, précisant notamment :

-          les modalités de participation des partenaires au financement du projet SNE,

-          les modalités de participation des collectivités concernées à la procédure de contrat de partenariat,

-          toute autre disposition convenue dans le cadre des discussions en cours.

 

  • puis d’une convention de financement définitive entre l’Etat, les Régions et les autres collectivités début 2011, qui arrêtera les participations définitives des signataires, après la remise de l’offre finale du candidat retenu et selon les principes du présent protocole. Les parties feront leurs meilleurs efforts pour signer la convention de financement dès que sera intervenue la désignation de l’attributaire pressenti. En tout état de cause, sa signature sera préalable à celle du contrat de partenariat entre VNF et le cocontractant.

 

Article 6

 

Les quatre plates-formes multimodales liées au projet seront développées dans un cadre distinct de celui du contrat de partenariat en associant l’Etat, les collectivités territoriales concernées et des partenaires privés. Les modalités de participation de chacune des parties au développement de ces plates-formes feront l’objet d’un protocole spécifique.

 

Article 7

 

Les signataires confirment leur attachement à la poursuite de la mise au point du projet en concertation avec les acteurs locaux afin d’insérer au mieux les infrastructures dans les territoires et de limiter au maximum leur impact sur l’environnement humain, écologique et économique.

 

Article 8

 

Les comités de concertation avec les acteurs locaux – comité de pilotage et comité consultatif – sont co-présidés par le préfet coordonnateur, représentant l’Etat, et un président de collectivité territoriale associée au projet, désigné par ses pairs. Les deux co-présidents fixeront ensemble les membres de ce comité de pilotage.

 

Article 9

 

En conséquence des points précédents, les signataires s’engagent à faire leurs meilleurs efforts pour que les travaux de réalisation débutent avant la fin de l’année 2011.

 

 

et nous poursuivons notre travail, car il y a des diseux et des faiseux
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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 16:19

Je me permet de mettre en ligne une analyse effectuée par le Conseil Régional de Picardie et qui sera sousmis au vote des élus ce vendredi 10 octobre :

" Le projet Seine-Nord Europe a pour objectif de relier en 2015, par une voie fluviale à grand gabarit, le bassin parisien et le Nord-Pas-de-Calais ; il constitue le maillon français manquant du projet de liaison fluviale Seine-Escaut mettant en relation le bassin de la Seine et le système fluvial du nord-ouest de l’Europe. Les grands ports maritimes de Rouen, Le Havre, Dunkerque, Zeebrugge, Anvers et Rotterdam seraient ainsi reliés.

D’une longueur de 106 km, depuis Janville (au nord de Compiègne) jusqu’au canal Dunkerque-Escaut (à l’est d’Arleux) il traversera les départements de l’Oise, de la Somme, du Pas-de-Calais et du Nord (Cf. annexes 1 et 2). Le canal Seine-Nord-Europe sera une liaison fluviale à grand gabarit permettant la circulation de convois allant jusqu’à 4400 tonnes (contre 700 maximum aujourd’hui). Il aura une largeur de 54 mètres, pour une hauteur d’eau de 4,5 mètres et une hauteur libre sous les ponts de 7 mètres. Il comportera 7 écluses d’un dénivelé maximum de 30m et un pont canal de 1,3 km au niveau de Péronne.

1.       Le Canal Seine Nord Europe : point sur l’état d’avancement du projet

1.1.             La déclaration d’utilité publique

 

Le secrétaire d’Etat aux transports, Dominique Bussereau, a déclaré d’utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la réalisation du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe et de ses aménagements connexes, le 11 septembre 2008.

 

Suite à ce décret, un protocole d’intention préalable à la réalisation du canal à grand gabarit Seine Nord Europe a été envoyé le 12 septembre 2008 (Cf. annexe 3) aux différents partenaires (Conseil Régional de Haute-Normandie, Conseil Régional d’Ile de France, Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais, Conseil Régional de Picardie et Voies navigables de France) afin d’aboutir à un accord sur les modalités de réalisation de ce projet et à sa mise en service pour Juin 2015.

 

1.2.             Planning prévisionnel des étapes à venir :
Le planning prévisionnel des étapes à venir est le suivant :

§         Novembre 2008 : lancement de l’Avis d’Appel Public à la Concurrence (AAPC) avant la fin 2008, pour la Procédure de Partenariat Public Privé (PPP).

§         Novembre 2008 à Mai 2011 : Phase de dialogue compétitif aboutissant à la signature du contrat de partenariat

§         Septembre 2008 à Décembre 2009 : Diagnostics archéologiques

§         Juin 2009 à Mars 2011 : Fouilles archéologiques

§         A partir d’octobre 2009 : Acquisition des terrains

§         Octobre 2009 à octobre 2010 : Procédures d’autorisation au titre de la Loi sur l’Eau

§         Septembre 2010 à Avril 2011 : Travaux préparatoires

§         Mai 2011 à Mai 2015 : Travaux de construction

§         Juin 2015 : Mise en service du Canal Seine Nord Europe

2. Les grands axes du projet : Le Financement, les plates-formes multimodales, le partenariat Public-Privé

2.1.             Le Financement

Suite à la dernière réunion du comité territorial, le 10 juillet 2008, présidé par Mr le Préfet Comet et en présence de Mr le Président Gewerc, il a été présenté que le coût du Canal s’élèverait à 4 milliards d’euros, dont 1 milliard à la charge des collectivités.

 

Au coût de la construction du Canal viennent  s’ajouter le coût des plates-formes (200M€), de leurs raccordements ferroviaire et routier (150M€) et de l’aménagement et viabilisation des plates-formes (160M€) ainsi que le coût des acquisitions foncières (non chiffrés au moment présent).

 

Les modalités de financement ne sont pas encore clairement définies, et le protocole préalable à la réalisation du canal permettrait d’engager de manière officielle les partenaires dans cette démarche.

 

2.2.             Les plates-formes multimodales

           

La réalisation de quatre plates-formes multimodales est l’une des opérations qui sera menée en parallèle de la construction du Canal Seine-Nord Europe. Porteuses de valeur ajoutée, leur vocation est d’offrir à la fois des services de transports multimodaux (navettes fluviales régulières à destination des ports maritimes, navettes ferroviaires…) et des espaces d’implantation pour l’industrie ou les activités logistiques.

 

Les travaux nécessaires à la réalisation des plates-formes d’activités du Noyonnais, de Nesle, de Péronne - Haute-Picardie et de Cambrai-Marquion ont été déclarés d’utilité publique et urgents par le décret du 11 septembre 2008. Cependant, un certain nombre de points reste à éclaircir quant au financement de ces plates-formes et de leurs raccordements, puisque ces aménagements ne sont pas intégrés dans le partenariat public-privé.

 

2.3.             Le Partenariat Public-Privé

 

Par lettre de mission du 21 novembre 2005, le Ministre des transports avait demandé à VNF « d’engager les études nécessaires à l’évaluation préalable sur les conditions d’éligibilité à un contrat de partenariat public-privé, et notamment d’étudier la possibilité d’inclure dans le périmètre d’un tel contrat le développement des activités annexes susceptibles de contribuer à l’augmentation du trafic, à l’implantation durable des entreprises et à la création d’emplois sur les territoires desservis et d’apporter ainsi un complément de financement au projet ». Cette évaluation a permis à la Mission d’appui à la réalisation des contrats de Partenariat Public-Privé, d’émettre le 13 octobre 2006, un avis favorable au choix du contrat de partenariat public-privé. La phase de dialogue compétitif (phase durant laquelle les opérateurs privés et la personne publique optimisent le projet pour aboutir à la solution la plus adaptée, dans des conditions de risque maîtrisées.) devrait donc se dérouler de novembre 2008 à mai 2011 et ainsi aboutir à la signature du contrat de partenariat.

 

3.       Le Protocole préalable à la réalisation du canal à grand gabarit Seine Nord Europe

 

Le protocole d’intention préalable à la réalisation du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe permet de fixer un cadre aux discussions sur les financements, sur le contrat de partenariat public-privé, sur la réalisation des plates-formes multimodales … Il a été envoyé par l’Etat aux différentes régions (Haute-Normandie, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Picardie) et VNF pour commentaires, afin d’aboutir à une version définitive signée par les différentes parties."


Voilà le début d'un vrai document, le seul et le premier , qui met sur le papier la réalité de l'intention du Conseil de Picardie d'accompagner ce projet. De nombreux articles de presse sont actuellement publiés, des élus interviennent, mais aucun ne parle concrétement de financement.
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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 09:21

 

Liaison fluviale Seine – Nord : le Oui si… des Présidents des régions
Île de France, Picardie, Nord – Pas de Calais.

 

À l’invitation du Ministre d’État Jean-Louis Borloo, les Présidents des trois régions Île de France, Picardie, Nord – Pas de Calais ont participé à une réunion de travail consacrée à la réalisation du Canal Seine – Nord.

 

À tour de rôle, MM. Jean-Paul Huchon, Claude Gewerc, Daniel Percheron ont clairement indiqué au Ministre des transports qu’ils considèrent cette grande infrastructure fluviale nécessaire au développement économique de l’Europe du Nord-Ouest et à la lutte contre le changement climatique.

 

Les Présidents des régions, compte tenu de l’importance des concours financiers qu’ils sont prêts à engager au nom de leurs collectivités (plusieurs centaines de millions d’euros) ont attiré l’attention du Ministre d’État sur les récents propos de plusieurs membres du Gouvernement, dont le Premier Ministre lui-même, mettant gravement en cause la gestion de toutes les régions dirigées par des majorités de gauche. Faire le procès des régions ou leur tendre la sébile, M. Fillon doit choisir, ont-ils insisté.

 

MM. Huchon, Gewerc et Percheron ont également regretté la faible participation de l’État et de l’Europe à ce grand projet structurant, d’intérêt national et de rayonnement européen. Ils ont demandé au ministre de prendre langue avec les responsables au niveau national, européens, les départements concernés et de possibles partenaires privés.

 

Après un échange approfondi, la base d’un  dialogue entre le Gouvernement et les régions a été précisée : faire de Seine – Nord un grand projet partagé entre l’État, les collectivités locales et certains grands acteurs économiques ; mettre en place dès septembre prochain un co-pilotage effectif de la mise en œuvre du Canal Seine – Nord et de son accompagnement multimodal.

 

Pour les trois Présidents de régions, la liaison Seine – Nord est une chance de développement et une nécessité de multimodalité. Il appartient au Gouvernement de réunir toutes les conditions et tous les moyens de sa réalisation.

 

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 08:00

Les élus du  groupe communiste et progressiste de la région Picardie  soutiennent  sans réserve les salariés de Goodyear-Amiens en lutte  pour leurs revendications et condamnent  dans le même temps la modernisation du contrat de travail imposé par Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy.

Cette casse du code du travail renforce la précarité des contrats et libère les mains des patrons voyous.

A Amiens, ce chantage à l’emploi renforcé par une volonté de fermeture de l’usine à l’appui est proprement scandaleux.

La direction a d’abord essayé de passer en force avec la signature d’un accord minoritaire pour imposer le travail en 4X8 aux salariés qui n’en veulent pas.

Devant leur détermination, le gouvernement  Sarkozy a envoyé les forces de l’ordre contre les salariés en lutte.

Nous sommes indignés !

Ce coup de force est  une honte pour la démocratie, pour notre pays.

Au même moment au cœur de l’été, dans la logique ‘ il faut travailler plus pour gagner plus’ l’assemblée, de nuit, au mépris des partenaires sociaux  a violé l’accord majoritaire mis au point entre la CGT, la CFDT, le MEDEF et la CGPME sur la rénovation des règles de représentativité professionnelle et démolit  plusieurs décennies de législation sur la durée du travail, remettant en cause les 35h.

Mépris, insultes,  forces de l’ordre à l’encontre de ces grévistes, de  ces nantis, ces hommes et femmes qui gagnent le  SMIC en travaillant durement finissent  leur  vie avec des maladies professionnellse : voilà la  méthode Sarkozy, alors que  dans le même temps 15 milliards d’euros de bouclier fiscal sont offerts aux plus riches de ce pays ; 15 milliards qui seraient bien utiles aux salaires, aux investissements productifs, sans oublier les 25 milliards d’allègements de cotisations non reversés pour les salaires ou la modernisation de l’outil de travail.

Elu (e) s du conseil régional de Picardie  Nous réitérons notre solidarité   active  aux  salariés de Goodyear  et à leur famille. 

                                                                 Groupe Communiste et Progressiste

                                                                             Du Conseil régional de Picardie

 

 

Contact: Tel: 03.22.97.16.29-Fax: 03.22.97.16.32-Mel: http://www.communiste-cr-picardie.fr

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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 15:30

14% des assurés déclarent renoncer à des soins pour des raisons financières. Et c’est d’abord sur l’optique que portent ces renoncements.

La vue n’est pas un enjeu de santé mineur 25% des enfants présentent
un trouble visuel en classe primaire.

Les dépenses d’optique concernent jusqu’à présent 130 millions d’euros,
soit 0,1% des dépenses de l’assurance-maladie.

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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 10:42
Environ 350.000 hectares de terres agricoles,

essentiellement en Amérique latine, sont employés à la culture du soja destiné à la nourriture du cheptel des pays européens alors que près d’un quart de la population de ces pays souffre de malnutrition chronique.

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 08:50
3,5 millions de personnes sont allocataires de minima sociaux, mais 6 millions de personnes au total en vivent... c’est le constat de l’observatoire des inégalités.

L’Observatoire publie un tableau sur l’évolution du nombre de rmistes.

- De décembre 1990 à décembre 2005 (son point le plus haut), le nombre de titulaires du Revenu minimum d’insertion (RMI) a plus que doublé, passant de 500 000 à 1,26 million (DOM compris).

- Au cours de la période, seule la forte reprise économique de 1997-2001 est parvenue à faire légèrement diminuer ce nombre.

- De 2002 à 2005, on a assisté à une nouvelle montée.

- L’amélioration récente du marché du travail et la baisse des demandeurs d’emploi ont conduit à une stagnation du nombre de rmistes en 2006. En revanche, leur nombre a nettement diminué au cours de l’année 2007, - 8 %, soit près de 105 000 rmistes de moins entre décembre 2006 et décembre 2007.

Montant maximum du RMI au 1/01/2008 : 448 € pour une personne seule sans enfants, 672 € pour un couple sans enfants, 941 € pour un couple avec deux enfants.

| Voir : le site de l’Observatoire des inégalités |

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 18:37
31,5 % de salariés en CDD

étaient à temps partiel

en 2005,

Si 40,6 % des femmes salariées en CDD sont à temps partiel,

c’est également le cas de 18,7 % de leurs homologues masculins dans la même situation.

Source : rapport du CES (Comité Economique et Social)
Le travail à temps partiel et le Contrat à durée déterminée (CDD) vont souvent de pair.
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 15:08
+ 66% sur le beurre
+137% pour le fromage ,
+85% la baguette
c’est l’augmentations des prix relevée par l’INDECOSA CGT en 6 ans.
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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 14:14
16 %
C’est le taux de pauvreté chez les plus de 65 ans
 
alors qu’il était de 14% en 2004
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