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PrÉSentation

  • : Picard et fier de l'être
  • : Militant communiste depuis 1972, Conseiller Municipal de Ham (80 ) – Conseiller Régional de Picardie depuis 2004 – Vice Président en charge des Sports, et Traditions Populaires.
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Texte libre



 

8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 22:36

Dans un mois, vous voterez dans vos villes et vos départements. Résidences de standing ou logements pour tous, privatisations ou service public, écoute des citoyens et des associations ou autoritarisme, les gestions de gauche et de droite, ce n'est pas la même chose. Vous voulez plus de services à des prix abordables. Vous avez des idées sur ce qui serait bon pour votre ville. Nationalement, la droite dit les caisses sont vides. Localement, elle fait toutes les promesses du monde!

 

La droite ment!

Nicolas Sarkozy avait juré être le candidat du pouvoir d’achat, de l’augmentation des petites retraites. Il ne tient pas ses promesses. Dès le mois de juin, le président a commencé par faire voter quinze milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches. Il semble se soucier davantage de sa vie privée, de ses amis de la jet-set et de la communication que de la vie quotidienne des Français. Cela vous choque. Nous aussi.Quinze milliards, cela fait près de 250 euros par personne vivant en France, 1000 euros pour une famille de quatre personnes.Alors oui, de qui se moque-t-on quand on parle de caisses vides ?

De l'argent, en voilà! Rendons le utile!

La valse des milliards ces jours-ci donne le vertige. 5 milliards d'euros gaspillés par un trader de la Société Générale, lequel « jouait » sur une masse de 50 milliards! 100 milliards de profits records pour les entreprises du CAC 40...

La France est riche. Mais le pouvoir, le patronat ne parlent que de restrictions, de régressions, de déclin. Gaz, transports publics, essence, produits alimentaires, les prix s'envolent. Les salaires stagnent. Le niveau des retraites est dérisoire. La précarité passe de nouveaux caps. Nous sommes de plus en plus nombreux à boucler difficilement les fins de mois.

Alors? L'argent pour la spéculation, les profits mirifiques, les stock-options la rentabilité à tout crin? Ou au contraire l'argent utile pour répondre aux besoins sociaux, construire une société de solidarité et d'épanouissement humain? L'argent pour les gâchis humains et financiers? Ou l'argent pour une efficacité nouvelle et un mode de développement porteur de progrès pour tous et respectueux de l'avenir de la planète?

La crise financière suscite dans l'opinion une grande émotion. Et l'on voit déjà les défenseurs du capitalisme, le Président de la République en tête, qui cherchent des échappatoires, des excuses.Il y aurait un bon capitalisme, celui des « entrepreneurs », à promouvoir, et un mauvais capitalisme, celui des « flambeurs», à réprouver. En réalité, « l’argent pour l’argent », c’est aujourd'hui le coeur du système, sa seule loi, son unique morale.

Pour rompre cette logique, pour rendre l'argent utile, il va falloir, à la fois, de profonds changements politiques et une intervention forte des travailleurs et des citoyens. Les salariés doivent conquérir un droit de regard sur la gestion de leur entreprise. Il faut en finir avec les exonérations de cotisations sociales patronales, imposer une nouvelle politique du crédit, favorisant l'emploi, la formation et sanctionnant la spéculation, constituer un pôle public bancaire, pour orienter l'argent vers des investissements utiles.

Avec le vote du 9 mars prochain, vous pourrez donner de la force à une gauche du courage. Une gauche qui estime, par exemple, qu’il y a beaucoup d’argent qui pourrait être bien mieux au service du pouvoir d’achat, de l’école, du service public, de la santé, dans la culture plutôt que dans la spéculation où, comme cela s’est passé avec la Société Générale, des fortunes se construisent ou s’évaporent. La Bourse ou la vie, il faut choisir.

 
Des élus communistes utiles
 

C’est à cela que les communistes veulent contribuer : reconstruire une gauche qui a des idées, une gauche qui se bat, donner un droit de regard et de décision aux citoyens et aux salariés sur l'utilisation de l'argent pour le développement. C'est le sens qu'aura le vote pour les candidats soutenus par le PCF et pour les listes où ils seront présents.

Déjà, sous la pression de l'opinion et des mouvements sociaux, le gouvernement tergiverse. Il lâche 200 euros pour les retraités à valoir sur 5 ans. C'est gravement insuffisant.

Scrutin local mais aussi premier test grandeur nature pour le sarkozysme, les élections municipales et cantonales donneront l'occasion aux citoyens de se faire entendre.

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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 15:56
Ce jour, nous venons de porter en terre notre  Camarade Pierre Fagot, militant communiste, élu municipal de Languevoisin pendant 30 ans.  C'est un grand bonhomme qui nous quitte, rejoignant une semaine après son épouse Gaby.

Son engagement politique est resté entier jusqu'à la fin de ses jours, aux cotés de sa famille et de son fils Pascal, 1er adjoint au maire de la commune de Languevoisin.

A dé min tiot Pierrot.
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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 22:41
Nous voulons faire reculer tout ce qui domine, nous exploite, nous humilie.
Nous voulons contribuer à battre en brèche les inégalités.
Nous voulons pousser la démocratie du quartier à la planète et faire émerger concrètement un monde partagé, un monde pour tous et toutes.
Nous voulons le partage des richesses, des savoirs, et des pouvoirs. C’est la dignité de chaque femme et de chaque homme qui est en jeu...
Nombreux sont celles et ceux qui ont envie que le monde change. Pour le faire vraiment, il y a besoin de politique et il faut qu’elle soit entre les mains de tous. Le progrès viendra du plus grand nombre, si nous décidons tous ensemble de faire bouger les choses.
C’est à cela que les communistes travaillent. C’est pour cela que nous voulons construire avec toutes celles et tous ceux qui le veulent, engagés ou non, le projet de transformation nécessaire et décider ensemble des manières de faire pour le porter.
En vous accueillant, nous comptons sur vous. Avec votre personnalité, votre liberté, notre collectif ne s’en trouvera que plus riche.
Bienvenue !(JPG)
Très fraternellement,
Marie George Buffet, Secrétaire nationale du PCF.
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 18:25
Pourquoi affirmer un engagement politique dans ces colonnes. C’est l’essence même de mon action qui est ainsi développé. Je n’ai pas découvert une formation politique par hasard, c’est celle qui m’a fait prendre conscience que nous pouvions changer le cours de la vie par un engagement personnel. En 1972, pour la « Paix au Vietnam » j’ai concrétisé cet engagement et j’y suis resté fidèle.
De la signature du programme commun de gouvernement au l’arrivée de la Gauche au pouvoir en 1981.
De la participation des ministres communistes au gouvernement jusqu’aux échecs de 1995 et du désastre de 2002.
Dans la ligne marxiste pure jusqu’à l’abandon du « centralisme démocratique » en passant par la fin de la « dictature du prolétariat » j’ai été de ces combats.
Candidats aux municipales de 1989 dans ma commune, partant dans la désunion de la Gauche locale, nous avons perdu une municipalité qui n’était pas à perdre.
Tête de liste unitaire en 2001, nous aurions pu regagner cette ville si les formations qui se réclamaient de la Gauche Unie avaient joué le jeu.
Ce n’est qu’une partie remise !
Candidat aux régionales en 2004 sur la liste « Colère et Espoir », nous avons su démontrer notre esprit rassembleur au deuxième tour, permettant un changement de majorité dans la Région Picardie pour le bienfait de ses habitants.
Un désaccord de fond avec Maxime Gremetz, qui n’a jamais voulu accepter de gérer le quotidien d’un exécutif (en avait il la volonté, j’en doute), j’ai lâché l’homme mais pas les idées.
Je ne suis pas en accord complet sur la ligne de mon parti, je pense que nous allons dans le mur car nous n’avons pas su tirer les enseignements des erreurs de la ligne « Hue » et ses 3,8% aux présidentielles de 2002, mais aussi parce que nous n’avons pas su retrouver nos racines dans les entreprises, dans les quartiers populaires mettant de coté notre appartenance politique pour s’affirmer dans un vaste mouvement populaire anti-libéral qui montre aujourd’hui ses limites.
 
 
 
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