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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 21:22

mercredi 31 mars 2010


L’INSEE a publié aujourd’hui, le 31 mars 2010, les chiffres provisoires du déficit public de l’année 2009. La France voit son déficit public atteindre 7,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009. Le montant du déficit est moins élevé que prévu avec 144,8 milliards d’euros, mais ce résultat reste un record historique. La dette publique s’élève à la fin de l’année 2009 à 1 489 milliards d’euros, ce qui correspond à 77,6 % du PIB, contre 67,5 % en 2008. Le Gouvernement prévoyait un déficit de 7,9 % du PIB pour 2009 et un autre record à 8,2 % en 2010. Le chiffre provisoire du déficit public de 7,5 % est donc inférieur aux prévisions du Gouvernement mais reste bien supérieur à la limite de 3 % du PIB autorisée par les traités européens tout comme celui de la dette publique qui ne devrait pas dépasser les 60 % du PIB. Le Gouvernement s’est engagé à renouer avec la limite de 3 % du PIB pour le déficit public en 2013 pour satisfaire Bruxelles. Attendue à 83,2% du PIB cette année, la dette publique progresserait quant à elle jusqu’à 87,1% en 2012 avant de commencer à refluer en 2013 (86,6%). Selon un communiqué des ministères de l’Economie et du Budget la dégradation du déficit public par rapport à l’année 2008 serait « intégralement liée aux effets de la crise mondiale » et à ses conséquences : la baisse des recettes fiscales et la nécessité des dépenses supplémentaires pour soutenir la croissance économique. Bercy affirme également que cette dégradation plus faible que prévue s’explique en partie par une « meilleure tenue des recettes » fin 2009 et par « des investissements locaux qui se concrétisent un peu plus lentement que prévu initialement ». Le déficit de l’Etat s’est aggravé de plus de 62 milliards d’euros. Il atteind à présent 117,6 milliards d’euros ce qui représente plus de 81 % du déficit public total. Celui des administrations de Sécurité sociale s’est également fortement aggravé en passant de 900 millions d’euros en 2008 à 25 milliards en 2009. Les collectivités locales quant à elles réduisent leur déficit de 2,5 milliards d’euros pour atteindre 3,1 milliards en 2009 soit moins de 4 % du total du déficit public. La hausse des dépenses publiques (+ 3,8 %), dont le rythme de progression reste inchangé par rapport à 2008, n’est pas compensée par des recettes publiques qui baissent fortement en 2009 (- 4,3 %) alors qu’elles augmentaient l’année précédente (+ 2,6 % en 2008), ce qui explique selon l’INSEE que le déficit public se creuse de plus de 80 milliards d’euros. L’INSEE ajoute que parmi les recettes qui font défaut en 2009, les impôts sur le revenu et le patrimoine ont baissé de 16,6 % sous l’effet de la crise et des mesures prises dans le plan de relance. « En particulier, par rapport à 2008, l’impôt sur les sociétés diminue de 28,6 milliards d’euros, l’impôt sur le revenu des personnes physiques de 4,9 milliards et les recettes de CSG de 2,1 milliards ». Les "impôts sur les produits" (TIPP, droits de mutation, etc.) résistent mieux, ne baissant que de 1,3%, le recul de la TVA étant partiellement compensé par la hausse de certains impôts locaux. L’INSEE ajoute que le taux de prélèvements obligatoires diminue de 1,6 % en 2009, à 41,3 % du PIB, en raison de la forte contraction des impôts (-8,0 %).

Les chiffres du déficit public publiés par l’INSEE

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