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  • : Picard et fier de l'être
  • : Militant communiste depuis 1972, Conseiller Municipal de Ham (80 ) – Conseiller Régional de Picardie depuis 2004 – Vice Président en charge des Sports, et Traditions Populaires.
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C'est ici que, loin des contraintes et obligations, je vais pouvoir m'exprimer librement, simplement. Mes coups de coeur, mes coups de gueule aussi...  
Vos commentaires, vos avis, vos critiques sont bienvenus.
Vous pouvez me contacter par mail en permanence ou m'écrire : 21 rue du théâtre - 8400 HAM

Les commentaires ne seront publiés que si ils sont signés, la façon la plus simple étant le courriel : olivier.chapuis-roux@wanadoo.fr

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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 17:33

Comité de Ligne Amiens St Quentin Laon

 

Nouvelle réunion du comité de ligne, instance de concertation et d’échange entre le Conseil Régional de Picardie, la SNCF, les élus locaux et les usagers à Chaulnes le 19 novembre dernier.

Un large débat, parfois tendu, mais constructif et des annonces correspondant aux attentes de toutes et tous.

Un programme complet de revitalisation de l’ensemble des points d’arrêt sur une durée de 4 ans, les réfections  des quais des gares de Ham, Nesle, Chaulnes, etc…

Une grande nouveauté qui doit faire date : une liaison plus fourni entre St Quentin – Ham – Amiens et retour.

Une attente des abonnés, des étudiants avec un départ d’Amiens en soirée à 20 h 35 du lundi au vendredi.

TER-Chaulnes-07.jpg

Avec Daniel Beurdeley, Premier Vice Président du Conseil Régional de M. Vastel, directeur des TER de Picardie








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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 19:08
Inauguration du SARCOM 2007 à Rosières en Santerre, le 09 novembre 2007, en compagnie de Thierry Linéatte, Maire de Chaulnes
Sarcom-2007-001-copie-1.jpg















Voivi le texte de mon intervention :
"Si nous convenons que l’histoire du commerce est celle de la communication des peuples, alors l’initiative de ce salon n’est autre qu’une œuvre de salubrité publique, car tout ce qui rassemble les hommes pour qu’ils partagent ce qu’ils ont en commun est une nécessité sociale.

C’est cette même volonté qui doit conduire notre action d’élu, au service de l’intérêt d’un territoire pertinent, d’un territoire de projet, d’un territoire fait pour les hommes et les femmes qui y habitent, qui y naissent, qui s’y forment, qui y travaillent, qui s’y cultivent, qui jouissent d’un repos bien mérité, c’est un territoire à taille humaine, spécifique, enclavé entre deux mégapoles picardes que sont Amiens et St Quentin. Ce territoire qui est capable de mettre en commun ses atouts pour créer l’évènement annuel du commerce, de l’artisanat mais qui est encore dans le doute sur son avenir pourtant tellement porteur de projet.

 C’est pourquoi je réaffirme mon plaisir d’être avec vous à l’occasion de ce Sarcom 2007, satisfaction de voir le talent allié à la qualité s’affirmer année après année, mais aussi inquiétude pour nos petites entreprises commerciales et artisanales menacées comme jamais d’étouffement, d’asphyxie par des projets de libéralisation d’implantation de grandes surfaces au prétexte curieux de baisse des prix.

Je ne suis pas un spécialiste, loin de là, mais je suis un citoyen consommateur, certes attentif à la vérité des prix, le pouvoir d’achat n’est pas un sujet neutre, mais plus encore sensible à la qualité du service rendu dans lequel le produit lui-même et le service après vente n’est pas neutre.
Mais félicitons nous d’abord d’initiatives comme celle de ce salon du commerce et l’artisanat qui par leur succès grandissant (c’est 10 000 visiteurs attendus) sont la démonstration éclatante de l’intérêt et de l’attente de consommateurs qui restent profondément attachés à la proximité et au lien social que sont l’artisanat et le commerce de détail.

L’un et l’autre sont la garantie d’une dynamique locale, source de développement de formation et d’emploi, thématiques que nous, élus, devons encourager et soutenir.

Il suffit de regarder pour comprendre ! Chaque commerce qui ferme ses portes dans nos centres bourg est remplacé par une activité de service bancaire ou immobilière et fait l’objet d’une forme de spéculation sur une base anti-économique. C’est surtout la disparition assurée de l’animation de nos centres villes qui perdent leur âme et produisent une instabilité et une forme d’insécurité contraire à la qualité de vie que nous voulons.

C’est pourquoi je dis ici mon inquiétude face à la perspective du développement anarchique de grandes surfaces et des centres commerciaux qui vident les centres villes, imposent des migrations aux consommateurs, c’est contraire à la volonté de développement soutenable et durable affiché, détruisent un savoir-faire qui ne peut plus se transmettre et qui rendent anonyme l’échange de service, déshumanisant ainsi tout ce que l’échange entre le besoin de services commerciaux et leur satisfaction apportent de vie sociale et commune.

Voilà pourquoi je ne peux en aucune façon m’associer à des projets conçus loin de la réalité de vie que nous connaissons.
Tout ceci est la négation des différences qui est une richesse, relève d’une volonté d’uniformité angoissante et contraire à l’art de vivre que vous représentez.

Sachez que votre travail qui allie tradition, qualité et modernité trouve en moi un écho que je ne cesserai de défendre tant dans les responsabilités que j’exerce que dans ma vie de citoyenne.

Alors longue vie au Sarcom, merci à ceux qui le font, aux participants qui lui donnent sa réalité et à ces visiteurs qui lui donnent son rayonnement."

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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 23:25

CRJ-Juillet-07--Blog.jpgUne séance de travail, le 04 juillet avec les Conseillers Régionaux Jeunes. Une nouvelle démonstration de la pertinence des questions posées, des solutions proposées. Une vrai réunion de travail dont beaucoup d'élus "adultes" devrait s'inspirer parfois.

Prochain rendez vous en octobre pour la concrétisation des permières actions.

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 07:59
Groupe Communiste et Progressiste du Conseil Régional de Picardie
 
Session du 29 Juin 2007
Budget Supplémentaire
 
Intervention d’Olivier Chapuis-Roux
 
*************************************************************************************************
 
Monsieur le Président,
Monsieur le Président du CESR,
Mesdames, Messieurs,
Chers Collègues,
 
En lisant attentivement le projet de budget supplémentaire qui nous est proposé aujourd’hui, et en prenant l’avis du C.E.S.R. comme un acte de prospective, je voudrais faire quelques remarques d’ordre général avant tout.
 
Le groupe des élus communistes et progressistes approuve le budget supplémentaire alloué à l’action économique.
 
Il souhaite toutefois porter une attention particulière aux aides à la création d’entreprise. Le dispositif relatif à la création a permis d’accompagner et d’amplifier le mouvement de progression de la création d’entreprises.
 
 Mais, il reste à déterminer si au-delà de cet aspect quantitatif, ces aides ont amélioré le taux de survie des entreprises ainsi créées. De cette pérennité dépend l’impact sur l’emploi durable.
 
La création récente de la Commission de suivi et d’évaluation permettra prochainement de mesurer l’efficacité des aides pour l’emploi, la formation, et les équilibres des territoires : elle sera un outil particulièrement précieux au service de la politique économique de la région.
 
En ce qui concerne la formation les propositions du budget supplémentaire sont conformes aux engagements pris par la région.
 
L’amélioration de l’accueil des apprentis dans les CFA, la mise à niveau des équipements de travail dans les lycées ; le maintien et le développement des TIC, sont des axes que nous partageons.
 
Nous partageons également les moyens supplémentaires attribués en faveur de la vie étudiante et du développement du potentiel d’enseignement supérieur et de recherche en Picardie autour de la chimie verte et des grands projets de recherche  renforçant l’articulation, formation - recherche et développement économique.
 
Cela correspond à nos objectifs de permettre au plus grand nombre d’accéder à l’enseignement supérieur, de doubler le nombre d’étudiants, et de promouvoir l’égalité des chances. Le projet de réforme des universités qui va vers un désengagement de  leurs  financements par l’état est en totale opposition avec ces objectifs.
 
Ce projet, s’il aboutissait,  encouragerait  la concurrence entre les universités et les obligerait  à se placer dans une logique de rentabilité qui aurait des conséquences  sur la démocratisation de la formation, sur l’aménagement et le développement économique du territoire.
 
De plus compte tenu d’un engagement financier dans le Contrat de Projets Etat-Région, il serait normal que les régions soient consultées afin que toute  réforme soit au service de la formation des jeunes d’une part et du pays d’autre part.
 
Sur ce point, notre Groupe présentera lors de la session du 6 juillet prochain, une motion pour dénoncer la précipitation et les dangers de la mise en œuvre du plan « nouvelle université» en l’état, et pour exiger une approche démocratique, un véritable dialogue social, comme préalable sollicitant de fait le report du projet de loi.
 
 
Pour l’aménagement du territoire, deux axes essentiels, sans pour autant négliger les autres : l’augmentation des crédits pour une politique volontariste en matière de logement avec une augmentation de 30 % des autorisations de programme sont la démonstration d’une volonté du Conseil Régional de Picardie d’aller dans un domaine, certes non transféré, mais oh combien sensible dans le cadre d’une incitation pour que nos territoires aillent encore plus loin, la ou ils avaient vraiment pris du retard.
 
Nous voyons la création d’un établissement public foncier pour le département de l’OISE, nous vous rappelons que dans notre accord programmatique, la création d’un tel établissement au niveau de la Région est inscrite.
 
En matière de transport, et je n’anticiperai pas sur les déclarations de Daniel Beurdeley, mais tout de même un peu : il est facile de critiquer une politique quand on n’arrive pas à en comprendre les tenants et les aboutissants, quand on mélange tours et alentours, quand on préfère détruire que construire.
 
Cette politique des transports ferroviaires est notée par les autres régions de France comme étant en avance sur le reste du territoire national. La politique d’investissement pour l’amélioration des lignes est permanente à l’exemple de l’axe Amiens Laon, mais il est vrai que dans ce cas là nous traversons plusieurs circonscriptions électorales (la 1ere, la 6e, la 5ede la Somme, la 3e, et la 1ere de l’Aisne).
 
Oui la politique que même la Région Picardie sous la présidence de Daniel Beurdeley, se traduit tout les jours pour tous les picards, les besogneux, les sans grades, les gens tout simplement.
 
En matière de sport et de loisirs, c’est avec plaisir que nous notons l’appréciation du C.E.S.R. sur la pertinence de l’adéquation entre le sport de Haut niveau et le sport pour tous. C’est effectivement un facteur de socialisation important pour lequel nous oeuvrons, pas seulement en étant présent sur le terrain et en remettant quelques coupes comme certains peuvent l’affirmer, mais en travaillant sur des dossiers de fonds comme la mise en place d’un observatoire régional des sport pour la fin de l’année 2007, puis la concrétisation du Schéma Régional des Sports de Nature, unique en France, le fruit d’un partenariat exemplaire entre l’ensemble des collectivités et des administrations concernées.
 
Nous voterons ce budget supplémentaire car il ne représente qu’un peu moins de 2% de la masse budgétaire globale, reprenant en cela les excédents de l’exercice précédent, signe d’une bonne gestion.
 
Nous voterons, bien sûr ce budget supplémentaire, car nous l’avons élaboré ensemble, dans une majorité retrouvée, dans une majorité qui travaille respectant en cela la diversité dans laquelle nous évoluons chaque jour.
 
Mais nous conservons notre liberté d’analyse, notre liberté de critique, et nous serons vigilants pour dénoncer le désengagement de l’Etat, partout ou il se produira, tout comme nous ne pouvons admettre le non respect des engagements de ce dernier dans le transfert de compétences de la loi du 13 août 2004.
 
Des à présent, nous sommes vigilants et mobilisés  contre les mesures  annoncées par le régime présidentiel, où tout doit être à la botte du chef, et nous serons au coté  des salariés et des populations pour combattre tous les mauvais coups.
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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 07:58

 

 
 
 
Le Groupe des élus communistes et progressistes
 du Conseil Régional de Picardie demande :
- le report du Projet de Loi portant organisation 
de la « Nouvelle Université »
- le temps d’un véritable dialogue social pendant 
la prochaine année universitaire
 
 
 
VitVitesse ou précipitation ?
1 mois ! C’est le temps de concertation que s’est accordé le Gouvernement – en pleine période d’examens et de soutenances 23 mai-19 juin 2007– pour mettre au point son projet.
3 heures ! C’est le temps accordé aux partenaires sociaux pour prendre connaissance de cette réforme, Titre par Titre et Article par Article, du Code de l’Education.
1 semaine ! C’est le royal report accordé hier pour l’examen du projet en Conseil des Ministres, histoire de ne pas laisser penser que tout est bouclé avant d’avoir reçu les partenaires sociaux
 
Quoi d’étonnant que SNESup (FSU) et le SGEN-CFDT se soient retirés en dénonçant le « mépris du dialogue social » ? Que la CGT et l’Ugict aient « regretté » d’avoir été consulté après publication ? Que l’UNEF dénonce « un passage en force » ? que la Conférence des Présidents d’Université, malgré l’influence certaine de ses réflexions sur l’orientation libérale et le calendrier précipité, souligne qu’une Loi ne fait pas tout, si on n’y met pas les moyens ?
Le Centre national de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a rejeté à la majorité le projet : « L’avenir des Universités et de l’enseignement supérieur français vaut mieux qu’une loi bâclée en un mois ».
 
UnUn  vivier, une richesse
L’ensemble de la Communauté éducative souhaite une réforme en profondeur, ayant pour objectif un meilleur taux de réussite aux diplômes, de chacun des cycles, dans toutes les filières, et l’insertion dans l’emploi des jeunes diplômés.
Cette précipitation, incompréhensible puisque de l’aveu même de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ce projet ne représente qu’une « première marche » et un « préalable nécessaire à d’autres réformes », nuit gravement à la réflexion collective.
Un tel chantier, engageant l’avenir de l’intelligence et des savoirs français,
s’il ne peut attendre encore 10 ans, mérite bien une année de concertation !
Une nième réforme des universités,
mal ficelée, non concertée, est-elle viable ?
 
LLes questions qui fâchent
Le premier problème est le côté expérimental, officiellement dit « optionnel », de la réforme. Le maître mot en est l’autonomie des Universités mais celle-ci n’existerait que sur la base du volontariat, avec à la clé des « moyens supplémentaires » annoncés personnellement par le Président de la République. Et l’évaluation de l’expérience aurait lieu dans 3 ans…
En attendant, de facto, on aurait deux types de fonctionnements d’établissements, le tout à budget constant.
 
Le deuxième problème est la conception de l’autonomie des universités. Par la Contractualisation quadriennale avec l’Etat, les Universités ont une autonomie, sur la base de projets négociés. L’unité et l’équité nationale sont garanties dans la gestion des personnels, des diplômes, du patrimoine, des budgets publics.
Comme l’explique obligeamment l’UNI qui se définit elle-même comme « droite universitaire », la marge d’autonomie (soit « le degré d’indépendance dont l’université peut se prévaloir vis-à-vis des pouvoirs publics ») peut-être plus ou moins grande selon les domaines : budget, stratégie de développement, RH, sélection des étudiants, organisation pédagogique, gestion du parc immobilier, évaluation des performances.
 
JJusqu’à la lie
Le curseur de la « liberté » dans chacun de ces domaines va jusqu’au « choix libre de répartir librement les crédits de l’Etat dans les différentes filières », voire « la libre fixation des droits d’inscriptions des étudiants » ; jusqu’à la signature de partenariat avec autres établissements ou entreprises, voire le recrutement autonome des personnels, avec des contrats de droit privé, fixant la rémunération du chercheur ; jusqu’à la sélection à l’entrée, sur dossier, voire la « libre acquisition de valeurs mobilières et constitution de fonds de placements »…
Même certaines bonnes idées, comme la création de CTP ou de CAP d’établissements, ou la possibilité d’embaucher des étudiants, dans un cadre aussi « autonome », laisse augurer d’un clientélisme certain.
 
DDémocratie universitaire
Face à l’ouverture de ces possibles, dans « l’indépendance vis-à-vis du public », le projet de réforme du Conseil d’Administration et l’augmentation des pouvoirs du Président d’Université inquiètent et contredisent les lénifiantes assurances de la Ministre sur l’engagement de l’Etat.
8 enseignants et 7 « personnalités extérieures » nommés par le Présidents, dont 1 représentant de la Région, un ancien diplômé dans la vie active et « au moins » 2 (donc possiblement 5) représentants du monde économique et des entreprises (potentiels financeurs)… mais aucun membre de plein droit des organisations salariées des entreprises et seulement 3 représentants étudiants.
Quand on ajoute la possibilité pour l’entreprise, pardon l’université :
- d’être propriétaire de ses locaux, et que la mission de service public « ne fait pas obstacle à une décision du CA conférant à un tiers un droit réel sur ceux-ci »
- de définir les principes généraux des obligations de service entre enseignement, recherche et « autres missions »
- de prendre des participations, créer des filiales et des fondations…
On souhaite, s’agissant toujours de fonds publics,
que le contrôle paritaire et public soit un peu mieux garanti que cela !
 
LLes dangers
Faute de quoi, le bon grain (filières immédiatement rentables pour les acteurs économiques) sera vite séparé de l’ivraie : filières sponsorisées ou non…
Quant à la première étape, l’application dès la rentrée 2007 sur la base d’un volontariat : qui va en bénéficier ? Clairement encore, de source UNI : « les universités qui sont en mesure de prendre rapidement des nouvelles responsabilités, de bénéficier du nouveau cadre de fonctionnement. »
CQFD : dès septembre 2007, 2 types d’universités,
celles qui sont en mesure, par leurs spécialités, de se connecter avec les intérêts privés,
et les autres, parentes pauvres qu’on laissera ad libitum au public
 A l’occasion de la prochaine session  du Conseil Régional de Picardie 
 Le Groupe des élus Communistes et progressistes PROPOSE DONC D’EXIGER par un Voeu : 
- le report de l’examen par Assemblée Nationale du Projet de Loi portant sur l’organisation de la « Nouvelle Université »
 
- la mise en chantier urgente d’une véritable concertation pendant l’année universitaire 2007-2008, avec tous les partenaires de la Communauté Universitaire, afin d’aboutir à un projet viable sur une base à la fois éducative, économique et d’aménagement du territoire
 
- l’établissement d’un nouveau projet de Loi prenant en compte l’ensemble des réformes nécessaires, y compris budgétaires, et leur calendrier d’application pour toutes les universités au même rythme
 
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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 10:21
Nous assistons à une véritable valse des capitaux pour reprendre des part de marché dans l’agro-alimentaire dans l’est de la Somme, en particulier avec l’annonce du rachat par Téréos du site de production d’amidon et de bio-éthanol de Nesle- Mesnil Saint Nicaise.
Dans le même temps, la frilosité ou le manque de perspective du certainement aux accords de l’O.M.C. sur le sucre, voit poindre un véritable désastre sur les sucreries de la région.
Le site d’Abbeville disparaît, les sites de Guignicourt  et Saint Emilie sont sur la sellette, le site de Roye est conforté par un investissement lourd, le site d’Eppeville, seul producteur d’alcool est sur la sellette lui aussi (Que faut il penser d’un groupe qui produit localement de l’alcool de betterave mais qui achète ailleurs ce produit pour sa filiale Ryssen ?)
Le sucre de betterave et ses dérivés, fleuron de l’agriculture picarde depuis 150 ans va – t- il disparaître ? Nous pouvons nous poser la question, et le manque de réactions des planteurs du Santerre Vermandois est assez éloquent.
Nous avons les potentialités au niveau du territoire, nous avons les potentialités au niveau des hommes et des femmes formés à ces technologies, nous n’avons pas la volonté des groupes financiers (Allemands pour le Sucre – Américains pour l’Amidon).
Ce secteur est il condamné une nouvelle fois ?
Après avoir refuser l’implantation du troisième aéroport sur le Santerre, les populations, leurs élus sont ils condamnés à voir passer les TGV, peut être les péniches, et voir partir l’essentiel des forces vives que sont nos jeunes vers d’autre secteurs, d’autres régions.
Rien n’est inéluctable, la volonté de voir se développer un véritable pole de compétence autour des Agro Ressources, en particulier par une conversion de la betterave en éthanol, est possible à condition que l’ensemble des partenaires se mettent autour d’une même table, pour poser les vraies questions de l’avenir du territoire, et non pas rester « nombrilistes » comme d’habitude.
Oui nous avons les atouts pour un développement harmonieux de notre secteur, sachons les utiliser pour laisser à nos enfants un territoire où il fera bon vivre et travailler.
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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 09:47
Réunion de travail sur le Canal Seine Nord Europe le 04 mai 2007 au C.R.P.

En présence de Daniel Beurdeley, premier Vice Président du Conseil Régional de Picardie en charge des transports, Eric François – Président de la communauté de commune de Péronne, André Salomé, président de la communauté de commune du pays neslois, Jean Pierre Vienot, Maire de Péronne et des représentant de la Chambre de Commerce de Péronne, un large tour d’horizon a été fait afin d’évoquer les investissements potentiels de l’ensemble des collectivités territoriales (Communauté de Commune – Département – Région) mais aussi entreprise nationale (V.N.F. – S.N.C.F.).

La création de deux plates formes multi nodales sur le territoire du Santerre Haute Somme se précisant, l’accompagnement de la Région est déjà à l’ordre du jour pour accompagner, soutenir, voire même précéder les besoins du territoire. Une nouvelle étude sur les liaisons ferrées, en particulier sur la liason Chaulnes - Péronne et Chaulnes Eterptigny, Nesle Gare- Languevoisin, sera soutenue par la Région Picardie, en souhaitant que l’étude sur le volet routier (Eterpigny RN 17 - Roye Nesle, Languevoisin Ham) soit soutenue par le Conseil Général de la Somme.

L’idée d’un Syndicat Mixte regroupant les deux plates formes portuaires fait son chemin

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 09:59
A G des Chasseurs de la Somme   Amiens le 14 avril 07
 
J'avais l'impression en arrivant ce matin de me rendre à une réunion électorale, je me suis même demandé si je ne me trompais pas de lieu tant les partisans d'un candidat avait tapissé l'abord de Mégacité. Mais non je suis bien à l'assemblée générale des chasseurs de la Somme, dans toutes leurs diversités.
Je salue ici vos travaux, et j’ose espérer que les moments de doute que vous traversez ne sont que passagers et que vos actions et décisions pourront y remédier.
A l’heure ou les usagers de la nature sont en augmentation constante, la fédération des chasseurs a intérêt à former et à communiquer auprès du grand public pour réconcilier les ruraux et les urbains.  
L’opportunité nous est offerte, par la situation géographique du département de la Somme, pour faire découvrir le patrimoine faunistique et floristique de notre région non seulement aux picardes et aux picards mais aussi à tous les autres.
La Fédération des chasseurs de la Somme doit pouvoir davantage assumer les missions d’intérêt général qui lui sont confiées.  
Les chasseurs vont également pouvoir continuer à démontrer et développer leurs compétences, dans la gestion des populations de faune sauvage, dans l’implication aux actions de protection de la nature, dans la collaboration étroite qu’ils ont entrepris avec le monde agricole et dans la démarche de séduction qu’ils ont entamé en 2005 envers le public urbain a l’exemple de la fête de la chasse et de la nature à Chantilly, fête qui a été reconduite à Amiens en 2006 avec le succès que vous lui connaissez, souhaitant aussi la voir s’organiser dans l’Aisne en 2007.
Mais que serait le Festival International du Film Animalier d’Albert qui s’est déroulé il y a quelques semaines, que serait également le festival de l’Oiseau de la cote picarde qui se déroule en ce moment sans l’apport du monde de la chasse aux cotés des associations de protection de la nature. 
La chasse a été l’objet de vives polémiques au cours de ces dernières années et lorsque moi, qui ne suis pas chasseur, je discute avec vous, je peux être rapidement convaincu par vos arguments.
Par contre, ces arguments, il vous reste à les partager avec d’autres et même si les tensions s’apaisent, il reste du chemin à faire ensemble pour y parvenir. 
On a vu récemment le rôle important que jouaient les chasseurs avec la menace d’épidémie de grippe aviaire et dans le cadre de leur action pour le réseau SAGIR.
Leur présence sur le terrain et leur grande connaissance de la faune sauvage constitue l’un des réseaux réseau de vigilance et d’alerte pour prévenir et lutter contre ce type  de menaces sanitaires. 
Les fédérations se sont dirigées récemment vers les études scientifiques pour défendre leur activité.
Je pense que c’est une bonne voie dans le combat que mènent, entre autres, les chasseurs de gibier d’eau pour retrouver des dates d’ouverture et de fermeture sereines.  
Encore faut-il que ces études soient prises en considération au regard des nouveaux arrêtés d’ouverture pris par la ministre de l’écologie et du développement durable qui, au lieu de faire avancer le dossier, vient de relancer la polémique en permettant à trois parlementaires de la Somme d'utiliser leurs réserves parlementaires pour financer l'achat de bagues pour les appelants des chasseurs de gibier d'eau. Il me parait plus judicieux de légiférer clairement que de faire appel à des procédés purement politiciens en cette période.
Et j’en appel à vous Messieurs les Parlementaires, bien nombreux cette année puisque vous êtes six cette année, année faste contrairement aux autres années, pour intervenir encore et encore dans ce domaine
La Picardie est devenue la première région de France voire du monde pour ses populations de perdrix grises, c’est le résultat d’une bonne gestion. C’est la bonne méthode pour prouver que la chasse est utile, nécessaire et justifiée. 
Je ne saurai trop vous conseiller d’ouvrir le dialogue avec les autres utilisateurs de la nature : vététistes, cavaliers, promeneurs… et le rôle de conseil, de référent que je vous invite à prendre dans le cadre de la mise en place de schéma régional des sports de pleine nature, mais aussi l’appui que vous pouvez, que vous nous devez dans le cadre du schéma de développement Vélo Route et voies vertes. C’est la nature intelligemment partagée.
Enfin, avec plus de 60 départements intéressés par l’offre cynégétique en Picardie, la chasse assure également son rôle non négligeable sur la fréquentation touristique. 
C’est un appel à votre structuration régionale, ne laissez pas encore une fois passer le train du progrès, prenons le ensemble, il ne doit pas y avoir d’un coté les chasseurs et de l’autres le reste de la population.
J’ai pu mesurer combien les picardes et les picards, les amoureux de la nature étaient attentifs à vos explications lorsque vous commentez par exemple les résultats de vos comptages.  
J’ai pu constater la pertinence de votre point de vue sur le développement économique et touristique de notre monde rural en mettant en avant l’attrait du tourisme lié à la chasse (nuitée – chambres et tables d’hôtes, partage des savoirs) lors de rencontres autour des manifestations cynégétiques auxquelles vous avez l’intelligence de m’inviter et non plus de m’éviter.
Vous avez convaincu les plus sceptiques en leur faisant découvrir votre passion.
C’est l’argument imparable :
Ouvrez vos territoires, accueillez le public pour le faire participer à vos journées découvertes  
Vous possédez les clés intimes de vos territoires et je sais que vous êtes les mieux placés pour montrer des images étonnantes ou pour faire vivre des moments intenses.
J’ai en mémoire cette phrase qui disait que la chasse n’a pas besoin d’être défendue ; elle a besoin d’être expliquée.  
Aujourd’hui la balle est dans votre camp sachez la saisir… quelle soit en plomb ou en acier
De plus, comment ne pas tenir compte d’une telle activité qui génère 23 000 emplois en France et qui a des retombées considérables sur le plan économique.  
La chasse, cette tradition séculaire, droit inaliénable acquis par la révolution de 1789, sachez la conserver pour vous, pour nous. Sachez la préservez pour tous ceux qui le veulent, sachez aussi en faire un outil de développement raisonnable et durable d’une activité tant décriée mais tellement passionnante.
Je vous souhaite une bonne poursuite des travaux de ce congrès mais pour conclure, je vous rappelle que nous ne somme pas les propriétaires de la nature, nous l’empruntons à nos enfants.
Et si nous sommes à quelques jours de choix importants pour notre pays, ne vous trompez pas de cible, ne vous trompez pas d’objectif, soyez des citoyens avant d’être des chasseurs.
Merci de votre attention.
 
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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 13:49
Le Canal Seine Nord Europe défraie actuellement la chronique.
 
L’enquête publique a démarré depuis hier pour deux mois ; les « anti » montent au créneau en essayant de prendre appui sur les inquiétudes légitimes de quelques communes auxquelles « Voies Navigables de France » doit répondre concrètement.
 
Où en sommes nous en réalité ?
Mr PERBEN, Ministre de l’Equipement et des Transports est venu à Amiens voici quelques jsemaine sans être capable d’annoncer le niveau de financement que l’Etat compte apporter.
L’année qui vient devrait voir l’Etat organiser les tours de table proposant les clefs de répartition entre les différents partenaires.
De toute évidence, le projet Canal Seine Nord est de dimension internationale (Pays-Bas et surtout Belgique) et national (Régions Nord-Pas-De-Calais et Ile de France avec en plus un intérêt manifesté par le Port du Havre et donc de la Haute Normandie). Les principaux financeurs devraient donc être l’Europe, l’Etat et les pays bénéficiaires.
 
Et la Picardie ?
 
La Région est bien sûr concernée par la diversification des modes de transports de marchandises avec le fluvial, sans rien lâcher sur les besoins en fret ferroviaire, en ferroutage et en modernisation des canaux existants.
Le canal absorberait l’équivalent de 500 000 camions qui ne viendraient pas s’ajouter au trafic routier.
Elle doit aussi s’investir pleinement sur la formation pour les emplois à venir qui doivent profiter en premier aux habitants de la région : plusieurs milliers d’emplois seront nécessaires lors de la construction (4 000 emplois directs) et après la mise en service du Canal.
Elle doit enfin savoir saisir la chance de donner une vision collective en termes d’aménagement du territoire, de développement économique et touristique, de modernisation des voies de communication travaillées en intermodalité, à des territoires qui s’ignorent parfois les uns les autres.
L’heure n’est donc pas à la perte d’énergie en « anti » systématiques mais à la fédération des énergies régionales, départementales et locales pour dégager des perspectives communes. Il s’agit de construire des propositions concrètes permettant le développement en synergie de l’industrie, de l’agroalimentaire, des services et de la logistique s’appuyant sur la recherche et l’innovation et créant des emplois qualifiés en CDI.
La réalisation des plates-formes multimodales est un premier acquis.
Pour la Haute Somme l’enjeu est important !
 
Trop souvent la Picardie divisée n’a pu que regarder passer les camions ou les TGV ! Sachons prendre la réalité à bras le corps et en utiliser collectivement toutes les potentialités.
L’enjeu n’est pas mince.
 
C’est avec ces objectifs que j’apporte mon soutien au Président Claude Gewerc et à Daniel Beurdeley, 1er Vice-Président en charge des Transports, pour porter les intérêts régionaux dans les difficiles négociations financières qui sont annoncées.
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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 18:41
Réunion de travail avec l’ADERMAS à Moy de l’Aisne le 09 mars
 
Rencontre avec Thierry Lefèvre, Vice Président du Conseil Général de l’Aisne, dans les locaux de l’ADERMAS à Moy de l’Aisne en présence de Patricia Miri, Directrice de la structure.
Un point sur Picardie en Ligne 2.0 que le Conseil Régional de Picardie vient de relancer.
Le montage de deux dossiers d’emplois solidaires venant conforter l’action de l’association dans l’animation des chemins de randonnée et pour la coordination de l’action de la structure associative.
L’ADERMAS rayonne sur les cantons de Ribemont – Moy de l’Aisne – Saint Quentin Nord et Saint Simon dans des domaines aussi divers que Picardie en ligne, accueil et action sociale, Brigade verte, Ateliers d’insertion.
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