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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 10:58

 

Le 1er mai, journée de solidarité internationale des travailleurs, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures. Ce sont notamment les peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.

            Comment ne pas y penser aujourd’hui, 1er mai, en France, mais plus globalement en Europe, en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques ? Les salariés ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables !

            En France, ce 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte, liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.

            La ville de Ham n’est pas épargnée par cette situation difficile. La banderole accrochée au balcon de la mairie est là pour nous rappeler l’avenir promis aux travailleurs du Pays Hamois.

            Cette banderole, ce soutien apparent, ne doivent pas nous faire oublier que ce sont bien les amis politiques de Messieurs BONEF et LABILLE qui, par leurs choix politiques, ont permis l’entrée de nouveaux actionnaires, avec, à la clef, des décisions de démantèlement de l’outil de travail.

            Ce sont bien ces mêmes amis politiques qui œuvrent, depuis plusieurs années et encore actuellement, au démantèlement du service public d’Education nationale.

            Le ministre Luc CHATEL l’a déclaré récemment : 1 500 classes seront fermées dans le primaire à la rentrée, 9 000 postes seront supprimés dans l’Ecole publique. Dans la Somme, près de 90 postes vont être supprimés.

            Dans le Pays Hamois même, 3 classes vont être fermées dont une à Ham, sans oublier la suppression d’un poste de RASED (pour l’aide aux élèves en difficulté).

            Avez-vous entendu une quelconque protestation de notre maire ou de notre conseiller général ? Au contraire, M. LABILLE est intervenu au Conseil Général de la Somme pour s’opposer au vote d’une motion concernant les fermetures de classe et pour affirmer, comme le ministre, qu’il n’y aurait pas de problème d’effectifs dans les écoles !

            Dès lors, l’objectif de notre combat est évident : avoir les moyens de répondre aux besoins et aux aspirations de notre société pour davantage d’égalité entre les usagers et les territoires, pour l’éducation, la santé, la justice… Ce sont aussi les conditions de travail et le sentiment de ne pas pouvoir accomplir correctement nos missions.

            RGPP, restructurations de service, suppressions de personnels… il est temps de prendre la mesure des conséquences de cette politique pour les personnels comme pour les usagers, que ce soit pour la sécurité et la santé au travail, la prévention et l’amélioration des conditions de travail, la reconnaissance et la réparation de la pénibilité.

            L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé, doit se faire entendre.

            Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre, afin que le 1er mai ne soit ni la fête de Jeanne d’Arc, ni la fête des révolutions passées, mais bien celle de la révolution à venir !

 

                                                                                  Ham, le 1er mai 2011

                                                                                  Philippe RENAULT (pour la F.S.U.)

 

 

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