Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Picard et fier de l'être
  • : Militant communiste depuis 1972, Conseiller Municipal de Ham (80 ) – Conseiller Régional de Picardie depuis 2004 – Vice Président en charge des Sports, et Traditions Populaires.
  • Contact

Texte libre

Sur Rendez vous :
chaque mardi à mon domicile

Recherche

 

C'est ici que, loin des contraintes et obligations, je vais pouvoir m'exprimer librement, simplement. Mes coups de coeur, mes coups de gueule aussi...  
Vos commentaires, vos avis, vos critiques sont bienvenus.
Vous pouvez me contacter par mail en permanence ou m'écrire : 21 rue du théâtre - 8400 HAM

Les commentaires ne seront publiés que si ils sont signés, la façon la plus simple étant le courriel : olivier.chapuis-roux@wanadoo.fr

Archives

Texte libre



 

25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 20:50

 

 

 

Bilan de la délinquance
La communauté de brigades de Ham et Nesle a invité les élus de leur secteur pour présenter le bilan des infractions de 2010.

Mercredi 13 avril, la communauté de brigades de Ham et Nesle a organisé une réunion avec les élus du territoire afin de présenter le bilan d'activité de l'unité. 
L'insécurité routière reste un problème majeur. 
On constate une baisse générale du nombre de faits enregistrés. « 585 infractions ont été enregistrées cette année. Cela correspond à une baisse de 23,83 % par rapport à 2009 », commente le Commandant  Vincent Delamarre.
Découvrez la suite de cet article dans le journal de Ham du 21 avril 2011.
Partager cet article
Repost0
8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 11:14

 

 

 

Issoire : accueil sans enthousiasme pour Nicolas Sarkozy à Alcan

 
 
Les annonces de Nicolas Sarkozy sur la nécessité de travailler plus n'ont pas fait un tabac chez les ouvriers d'Alcan à Issoire. L'un d'eux a même refusé de lui serrer la main.


 

Profitant de la semaine de l'industrie, Nicolas Sarkozy a fait une visite éclair à l'usine Alcan d'Issoire, ce jeudi matin
L'occasion pour lui d'exposer ses convictions économiques et  de tacler le Parti Socialiste. Le président a notamment justifié la réforme des retraites et la loi sur les heures supplémentaires par la nécessité de "travailler plus", tout en rejetant "l'erreur" des 35 heures.

Dans le même temps, le président a annoncé un contrôle accru des chômeurs qui refuseraient des offres d'emploi.

Une seule annonce concrète : l'instauration d'un système de bonus-malus pour les entreprises de plus de 250 salariés, prenant des jeunes en apprentissage. En dessous d'un certain quota de contrats d'apprentissages, les entreprises verront leurs charges augmentées. Au-dessus du quota, elles verront leurs charges diminuées.

Un discours accueilli fraichement par les ouvriers présents sur le site. L'un d'eux, syndiqué à la CGT, a même refusé de lui serrer la main. Il s'en explique dans cette vidéo et accuse le président de l'avoir "provoqué".

Thibaut SOLANO
 
Partager cet article
Repost0
4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 14:11

Quand on est une Conseil Régional de Gauche, on aide aussi les salatriés à mieux se défendre.

Cette disposition est un des élements d'une politique de soutien que les élus communistes ont contribués à mettre en place depuis 2004.

Le Maire de Ham peux se targuer d'avoir voter cette subvention, il n'en ai pas à l'origine, et nous attendons avec beaucoup d'impatience qu'il en face de même dans sa commune.

 

 

Le groupe ALCAN EP :

 

Le site Alcan Softal de Ham fait partie du groupe ALCAN EP, qui est organisé en 4 secteurs d’activité dont un secteur « extrusions » (Extrusions et Automotive Structures).

 

Ce secteur réunit l’ensemble des activités de fabrication de systèmes de composants automobiles, d’extrusion des spécialités et alliages durs et d’extrusion alliages doux. Il s’adresse aux marchés du bâtiment, de l’industrie, du transport et de l’automobile.

 

Il est composé, en France, des sociétés Alcan Softal (établissements de Ham et Nuits-Saint-Georges) et Alcan France Extrusion (AFE) implantée à Saint Florentin. Il est également présent à l’étranger en Allemagne, aux Etats-Unis, en Tchéquie et en Suisse.

 

ALCAN EP est détenu par le fonds d’investissement américain APOLLO, (51 %), Rio-Tinto, (39 %), et le FSI, (10 %). L’acquisition du groupe par APOLLO et la participation du FSI ont été finalisées début janvier 2011.

 

La société Alcan Softal :

 

La société Alcan Softal appartient au secteur « extrusions » du groupe ALCAN EP. Elle produit et distribue des profilés en aluminium à destination des marchés du bâtiment, de l’industrie, du transport et de l’automobile. Elle possède deux sites de production : à Ham, dans la Somme, et à Nuits-Saint-Georges, en Côte d’Or.

 

Le site de Ham emploie 210 salariés environ, dont environ 1/3 d’ouvriers qualifiés (maintenance) et 2/3 d’emplois moins qualifiés (manutention, emballage).

 

Ce site est principalement dédié au marché du bâtiment mais intervient également et dans une moindre proportion sur les marchés de l’industrie et de l’automobile.

 

PROBLEMATIQUE

 

Lors du Comité Central d’Entreprise (CCE) du 22 février 2011, le groupe présente la situation économique du secteur « extrusions » en France comme suit :

- baisse importante de la demande,

- augmentation de la part des importations, (principalement en provenance d’Espagne),

- perte de volumes des laqueurs intégrés au profit de petites sociétés indépendantes.

 

Il précise que le site de Ham doit faire face, depuis 2007, à des pertes récurrentes et à une chute des volumes de production sur les trois dernières années.

 

Dans ce contexte, le groupe ALCAN annonce lors du Comité Central d’Entreprise (CCE) du 22 février 2011 une restructuration emportant 100 suppressions d’emploi sur Ham et 27 mutations sur les sites de Saint Florentin et Nuit Saint Georges.

 

Par courrier, en date du 29 mars 2011, le CE de la société ALCAN SOFTAL à Ham sollicite la Région Picardie pour un accompagnement juridique afin de l’aider dans ses démarches en vue de préserver l’emploi.

 

Compte tenu de l’enjeu en terme d’emplois, je vous propose de délibérer sur cette demande et d’accorder au CE de la société ALCAN SOFTAL, 38 route de Chauny à Ham (80), une subvention plafonnée à  4 784,00€ TTC afin de financer le coût de la prestation de l’avocat dans le cadre du dispositif relatif au soutien aux initiatives pour la sauvegarde de l’emploi en Picardie mis en place par le Conseil régional de Picardie.

 

Partager cet article
Repost0
4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:34

Tout d’abord nous réaffirmons que le PSE décidé par les dirigeants d’Alcan Softal c'est-à-dire 100 suppressions de postes et 27 mutations n’est pas justifié. Nous subissons une sanction injuste et surtout nous payons les erreurs de décisions stratégiques concernant les investissements sur Ham et aussi l’incompétence des cadres dirigeants sur la gestion du management de l’usine.

Suite à notre rencontre avec les collectivités territoriales du mercredi 2 mars, nous avons échangé sur la situation de l’usine sur le plan économique et social.

Il a été convenu sur proposition de l’intersyndicale qu’après la remise du rapport d’expertise de la société, une table ronde sera organisée pour examiner les perspectives de l’activité industrielle et de la pérennité des emplois de notre usine.

Cette table ronde proposée par l’intersyndicale sera composée des collectivités locales, de représentants de l’état.

 

Partager cet article
Repost0
24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 00:27


Le département de la Somme frappé à nouveau par 127 suppressions de postes chez Alcan EP à Softal Ham. Cette usine d’extrusion de profilés aluminium pour le bâtiment et le transport est la première
victime de l’équipe Apollo et FSI qui viennent de racheter à bas prix l’activité au groupe Rio Tinto.

Depuis 3 ans, le syndicat CGT dénonce les errements du management de cette société :
 - ncapacité à gérer l'investissement d'une presse neuve qui produit moins et de moindre qualité que l’outil ancien.
 - Valse des patrons aux différents postes dans Softal et sur l’établissement de Ham.
La production et la qualité baissent, les résultats chutent.

Aujourd'hui en comité central d’entreprise Softal, la sanction tombe :

 - les responsables de cette gabegie restent en poste
- 127 salariés perdent leur boulot sur les 207 présents à l’usine de Ham !
C'est REVOLTANT !!! Dès que l'information leur est parvenue, les salariés se sont mis en grève.
 
La CGT du groupe et du département sera à leur coté pour refuser un tel carnage et défendre les emplois de tous les salariés de Ham, emplois indispensables au maintien d’une filière industrielle de
l’aluminium en France et nécessaire au maintien d’une activité économique en Picardie.

Partager cet article
Repost0
17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:40

Réunis en assemblée générale mercredi soir, sur 45 associations répertoriées dans le pays hamois, en enlevant les élus et les dirigeants de l’OPHIS, il y avait 15 personnes représentant surement 10 associations.

Si l’AG fut rondement mené, le débat sur le fond ne peut pas avoir lieu, malgré les relances du président Martel sur le rôle d’un office intercommunal des sports. Quelles actions, quelle logique, quel partenariat avec la communauté de commune du pays hamois.

A toute les questions posées, des réponses de renvoi à une commission d’élu de la communauté de commune.

Quand on parle de volonté de voir se développer le sport, et que l’on évoque l’intervention de la collectivité, en comparant avec des collectivités identiques, on risque de se faire très mal voir par le président de la CCPH qui reste sur une analyse comptable.

J’ai eu l’occasion de donner quelques idées sur le rôle du sport, de l’engagement citoyen, le lien social indispensable mais je me suis heurté à une analyse « le sport doit faire baiser la délinquance ». Cela serait risible si c’était une plaisanterie.

Bon courage à l'équipe du Président Martel qui a une bien lourde tache, bien loin de sa conception du sport en général.

 

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 10:46

 

 Ham  n’est pas une ville napoléonienne et encore moins une ville impériale.

 

A force de discours, de déclaration, de proclamation, de conférence et autres articles de presse, le Maire de Ham, dirigeant de l’UMP, veut absolument faire de notre cité une ville à la gloire de Napoléon III. Ce n’est pas mon souhait, ce n’est pas le souhait de la population. La dérive napoléonienne commence à peser lourd dans notre cité, ne va-t-on pas bientôt débaptiser le boulevard de la République pour le « re » nommer boulevard de l’empereur N III ?

 

Il est incontestable que notre ville doit une grande partie de sa gloire à la présence d’un prisonnier politique, Louis-Napoléon Bonaparte, enfermé dans le fort de Ham de 1840 à 1846. Certes pendant cette période qu’il a lui-même qualifié de « ses universités » il a beaucoup écrit pendant « ses humanités » sur des fragments historiques en 1841, sur l’Analyse de la question des sucres (1842) sur la fameuse « extinction du paupérisme « (1844), sur le passé et l’avenir de l’Artillerie (1846) et sur bien d’autre thèmes faisant suite à ses premier textes de 1832 – 1833.

 

Certes il a beaucoup reçu de visites pendant cette période, de personnages célèbres à d’ « obscures intrigantes » et il a mené, à crédit, une grande vie de prisonnier privilégié.

 

Certes il fut, après son évasion, élu député, ce qui lui conféra l’immunité d’un parlementaire.

Certes il fut élu 1er président de la République, mais il est surtout l’auteur du coup d’état du 2 décembre 1852 qui lui permit de prendre le pouvoir absolu.

 

Notre cité peut se glorifier du passage du neveu de Napoléon Bonaparte, mais pas plus que d’autres personnages qui ont séjournés dans les prisons du fort de Ham.

 

Pourquoi ne pas rendre gloire aussi à Jacques Cassart, Corsaire du Roy, condamné à la réclusion à perpétuité à Ham pour avoir osé tenir tête au Roy de France en lui demandant de bien vouloir honorer ses dettes.

Son insolence lui vaut d'être enfermé au fort de Ham. La détention le rend fou. Lui qui a connu les espaces sans limites des océans ne supporte pas d’être enfermé. Il crie, il hurle, jours et nuits, pendant près de quatorze ans. Une nuit, le corsaire aux milles victoires se tait enfin. Cette fois, définitivement, cet enfant de Nantes est mort en détention.

 

Pourquoi ne pas rendre gloire aussi aux  ministres du gouvernement de Charles X qui furent enfermés à Ham après la révolution de 1830 (Jules de Polignac, président du Conseil, Pierre-Denis de Peyronnet, ministre de l’intérieur, Jean de Chantelauze, ministre de la justice) ?

 

Pourquoi ne pas aussi rendre gloire aux enfants de Ham ?

 

Maximilien Sébastien Foy, né à Ham en 1775, militaire de Jemmapes à Waterloo, et député de l’Aisne. Ces mémoires et ses discours vibrent encore de cette célèbre citation « Il y a de l’écho en France quand on prononce les mots Honneur et Patrie ».

 

Jean-Joseph Vadé, poète poissard qui ne fut jamais édité en France.

 

Jean-Charles Athanase Peltier, simple horloger, enfant de la révolution, et qui se consacra à la recherche en physique ; il est connu pour sa découverte en 1834 de l'effet Peltier. En 1840, Peltier observa l'électrisation du jet de vapeur sortant d'une chaudière.

 

Voilà quelques réflexions que je vous livre pour qu’un vrai débat puisse s’ouvrir.

 

On peut comprendre la création d’un espace muséographique sur Louis-Napoléon Bonaparte.

Que ce musée vivant soit le lieu d’une réflexion sur les prisonniers politiques du XIXe siècle dans notre cité, que l’on analyse et comprenne les enjeux de cette époque et de l’influence des écrits du personnage sur l’avancée de la révolution industrielle et même de l’influence sur la philosophie du XIXe siècle en comparant les textes de Proudhon et de tant d’autres précurseurs d’avancées sociales à l’aube d’une ère nouvelle.

 

Oui nous pouvons être d’accord sur cet espace de recherches et d’expositions, comme c’est l’être à un autre niveau l’Historial de Péronne,

 

Oui à un centre de recherche sur l’histoire industrielle et économique de notre cité, de notre région, de notre pays

 

Oui cet espace doit être en lien avec l’ensemble des lieux de mémoires liés à Louis Napoléon Bonaparte comme le musée d’Arenneberg (Suisse), le château de Compiègne en Picardie, le musée de Biarritz

 

Oui les associations napoléoniennes peuvent être des points d’appui, mais pas exclusivement, car nous nous trompons de but.

 

 

 

Olivier Chapuis-Roux

Conseiller Municipal de Ham et défenseur de l’histoire locale

Vice Président du Conseil Régional de Picardie en charge des sports et traditions populaires

 

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 22:27

Lors du conseil municipal du 16 décembre, le Maire de Ham vire une conseillère municipale de son équipe majoritaire. C'est son choix et celui des ses colistiers.

Les raisons ne sont pas invoquées mais la presse en avait fait l'écho il y a quelques mois.

C'est donc le fait du prince !

Tu obéis et tu ne dis plus rien ou tu vires. Circulez, il n'y a rien à voir !

 

Il veut en même temps recomposer différentes commissions et il oublie de respecter la loi.

Devant mon insistance, appelant aux textes de loi qui régissent les collectivités territoriales, il est obligé de retirer le plus gros morceau des délibérations soumises au vote. La commission d'appel d'offres ne peut pas être réélue ce soir.

 

Revanchard, il convoque un nouveau Conseil Municipal pour le 23 décembre à 18 H 30.
(pourquoi pas le 24 décembre à la même heure)

C'est la traduction directe de la main mise de l'UMP sur notre mairie conforme à des pratiques hégémoniques.

 

Je souhaite bon courage à cette conseillère municipale, enfant de Ham, qui a cru en l'apolitisme du maire de Ham. Je n'ose m'imaginer la dernière séance de travail de la majorité : un vrai tribunal.

Comme ce n'est pas la première fois, rien d'étonnant. Mais là, on peut penser que notre collègue ne quittera pas le Conseil avant la fin de son mandat

 

Drôle de conception de la démocratie pour ce donneur de leçon

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 17:39

Je vous met en copie une partie du discours du Président du Conseil Régional de Picardie prononcé lors de l'inauguration du nouveau Lycée Jean Charles Athanase Peltier ce vendredi

 

 

" C’est un réel plaisir pour moi d’être avec vous aujourd’hui pour inaugurer officiellement le tout nouveau lycée Jean Charles Athanase Peltier de Ham.

Je dis nouveau parce que les travaux réalisés ici ont réellement changé le visage de votre lycée, au point que ceux qui ont connu l’ancien ne le reconnaîtraient plus.

Les nouvelles constructions ne dépassent pas deux étages, une résidence lycéenne de 70 places a été construite, les bâtiments rénovés ont été isolés par l’extérieur, un parking a été créé à l’intérieur du lycée … En vérité la seule chose qui n’ait pas changé c’est la vallée de la Somme qui longe toujours le lycée pour offrir aux élèves un cadre d’étude privilégié.

Vous me direz qu’après tout, nous aurions eu du mal à la détourner de son cours et vous auriez raison.

En fait, c’est le lycée lui-même qui aurait pu disparaître si nous n’avions pas pris garde à la baisse des effectifs entamée depuis plus de 20 ans et qui au début des années 2000 menaçait sérieusement la survie de l’établissement. Des décisions très différentes de celles qui ont conduit à ce que nous soyons réunis aujourd’hui auraient pu être prises à l’époque. Vous ne connaissez pas la chance que vous avez de travailler ici Monsieur le Proviseur !

A un quart d’heure de Saint-Quentin par le train, à 38 minutes d’Amiens, à ½ heure en voiture du lycée Pierre Mendès-France de Péronne, on pourrait facilement penser que les jeunes de Ham pourraient aller étudier ailleurs... Nous avons au contraire pensé en 2004 que cette proximité était un atout pour les jeunes qui vivent ici, et qu’elle pouvait renforcer le bassin de Ham en attirant des élèves des environs.

Il fallait pour cela transformer les bâtiments qui avaient mal vieilli, ce qui n’était pas une mince affaire, et surtout relancer un véritable projet pédagogique pour l’établissement qui se vidait petit à petit. C’est le pari que la Région a décidé de relever en 2006, avec le soutien du Rectorat.

Nous avons pu nous appuyer très tôt sur une équipe d’enseignants et de personnels convaincus du potentiel du lycée Peltier et de ses formations aux métiers de la production et des services.

Il existe dans le Santerre des savoirs faire liés au travail du métal qui ont encore un avenir dans la Région, en particulier sur ce territoire où est installé un des premiers fabricants de profilé aluminium.

En complément de ces formations, d’autres ont été lancées dans les secteurs des services à la personne et de la restauration collective.

 

Les résultats sont au rendez-vous puisque votre lycée compte aujourd’hui 355 élèves, soit autant qu’il y a 10 ans. C’est une belle performance et je crois savoir que d’autres projets, actuellement encore à l’étude, vous permettront de poursuivre sur cette lancée.

 

Disant cela je mesure combien cette réussite doit à l’engagement de toute l’équipe pédagogique de votre lycée. Il faut savoir en effet reprendre une nouvelle vie dans un nouveau lycée, changer ses habitudes, se remettre en question pour apporter toujours plus aux élèves, ce qui n’est pas toujours aisé. D’autant plus que le chantier a été mené dans des conditions très exigeantes pour vous tous pendant deux ans, ce qui finit par être long au quotidien.

 

Malgré cela  vous réussissez à donner une nouvelle âme à ce lycée qui dispose maintenant de bonnes cartes en main pour se développer dans la durée.

 

Encore une fois, nous avons voulu que l’investissement de la Région soit réellement durable, c’est ce qui explique que le nouveau lycée bénéficie de l’excellence environnementale.

 

L’attention portée à l’environnement et à la maîtrise de l’énergie fait de cet établissement un lieu privilégié pour la transmission de valeurs dont les jeunes générations doivent se saisir. Vous me permettrez ici de saluer le travail des architectes qui ont su construire autrement, comme nous l’avons souhaité.

 

Pour venir à bout de cette reconstruction, ce sont en tout pas moins de 25 millions d’euros que la Région aura mobilisés seule. Avec un budget annuel d’investissement de 60 à 70 M€, vous comprendrez que ce n’est pas le genre d’opération qui est lancée chaque année.

 

La reconstruction du lycée de Ham constitue en effet un des plus gros chantiers que la Région ait démarré sous le précédent mandat dans le cadre du grand plan de rattrapage des lycées que nous avons initié à l’époque pour remettre à niveau l’ensemble de nos lycées.

 

En tout ce sont plus de 500M€ qui ont été mobilisés entre 2004 et 2010 sur l’ensemble de la Région. On aurait pu s’attendre à un peu de répit après tous ces efforts, mais il n’en est rien.

 

Il reste encore beaucoup à faire dans les lycées, et la Région sera aux rendez-vous qu’il faudra, mais les investissements ne pourront plus être à la hauteur du plan de rattrapage qui s’achève faute de moyens.

 

La suppression de la taxe professionnelle et des impôts fonciers pour la Région a eu raison de notre autonomie fiscale. Nous sommes désormais dépendants à plus de 90% des dotations de l’État qui ont été, vous le savez, gelées pour 3 ans, alors que nous disposions auparavant de ressources dynamiques.

 

Cette contrainte nous oblige à revoir nos priorités pour assurer d’abord des conditions d’hygiène et de sécurité dans les lycées. Nous continuerons également la mise en oeuvre du plan énergétique avec les lycées pour réduire nos consommations d’énergie, nos émissions de CO 2 et nos factures.

 

Ceci n’enlève rien au fait que notre priorité absolue reste la formation des jeunes Picards, que nous voulons aider à aller le plus loin possible dans leurs études pour réussir leur entrée dans la vie active.

 

Cela passe pour nous par un soutien sans faille à l’Ecole publique gratuite et laïque et par la mobilisation de tous les acteurs de la jeunesse et de l’éducation en faveur de la réussite éducative des jeunes.

 

Je suis persuadé que si nous coordonnons mieux nos interventions, si nous organisons mieux notre mobilisation en la replaçant dans la logique d’une chaîne éducative qu’il faut consolider, nous pourrons tirer vers le haut l’ensemble des jeunes de notre Région et leur permettre de choisir leur avenir.

 

C’est tout l’enjeu du plan régional en faveur de la réussite éducative que la Région entend définir et mettre en place à travers une très large concertation qui commence cet après-midi à Amiens.

 

Cette dynamique trouve un certain écho ici à Ham où je sais que beaucoup d’initiatives sont entreprises à la fois par l’équipe pédagogique, les associations locales, qu’elles soient sportives ou associatives, mais aussi les élus locaux, qui apportent leurs contributions.

 

Je pense notamment au travail engagé avec les clubs sportifs pour mettre des équipements à disposition gratuite des lycéens dans le cadre de leurs études. Je pense aussi à l’accueil de l’Orchestre de Picardie qui devrait se produire ici à la fin de l’année, à l’initiative du Rectorat dans la lutte contre l’illettrisme et à l’expérience « cours le matin, activités l’après midi ».

 

Ce sont quelques initiatives parmi d’autres, mais je sais que vous faites beaucoup plus que cela et que vous avez à cœur de faire encore davantage pour vos élèves.

 

Nous avons encore beaucoup de choses à faire ensemble pour que nos élèves profitent pleinement des richesses qui existent sur nos territoires. C’est le meilleur service que nous pouvons leur rendre, c’est le meilleur moyen que nous avons de leur donner l’envie et les capacités d’aller le plus loin possible dans leurs études.  

Je sais que vous êtes nombreux à partager cette ambition ici et pour cela je veux vous dire merci et j’espère à bientôt. "

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 17:34

Que le Maire de Ham, Marc Bonef, puisse affirmer régulièrement que l’Etat ne se désengage pas, surtout lors des conseils municipaux de sa ville, répondant ainsi aux questions de son opposition.

Et avec des exemples chiffrés réguliers. J’en prends acte à chaque fois.

Mais que le président de la communauté de commune du pays hamois, Bonef Marc (le même donc) écrive au préfet de région, représentant du gouvernement, pour se plaindre du désengagement de l’Etat, en particulier sur les chantiers d’insertion. Ce courrier a été adressé en copie aux partenaires de ces opérations. Double langage !

Ce désengagement important met en péril la finalité même du chantier de la communauté de communes du pays hamois, et doit mettre en péril de la même façon le chantier d’insertion de la ville de Ham sur le site du château. Deux collectivités différentes, gérées par le même homme, mais pas le même discours.

Il est vrai que le Maire de Ham, président de la communauté de communes de fait pas de politique localement. Il est simplement un des responsables de l’UMP dans le département de la Somme.

Et quand il siège au Conseil Régional de Picardie, il ne dit pas la même chose?

Double langage habituel !

 

Partager cet article
Repost0