Quelques extraits de mon intervention :

Je suis très heureux ce jour de représenter le Président du Conseil Régional de Picardie, Claude Gewerc, et cela à plusieurs titres.

1°) D’abord sur le plan personnel,

En effet inauguré un lotissement dans ce quartier populaire, alors que j’y ai résidé pendant 6 ans, entre 1970 et 1973 comme adolescent, puis comme jeune couple de 1982 à 1985, c’est là que mes enfants sont nés, y on fait leur premier pas. C’est vous dire que je le connais ce quartier, que je l’apprécie, et que parfois je connais les souffrances endurés par ses habitants.

2°) encore plus personnel, l’inauguration d’un lotissement portant le nom de Jean Goubet, ancien maire de Ham, mon mentor, mon ami, celui qui m’a donné le gout de l’engagement public.

3°) sur le plan d’élu régional, c’est l’occasion de mettre en avant l’engagement du Conseil Régional de Picardie en faveur du logement social bien que cela ne soit pas dans nos compétences. Un engagement qui se traduit ici par une aide à l’investissement de 4 % au coté du Conseil Général de la Somme pour 3 % et de l’Etat pour 1 %, le reste étant couvert par l’emprunt et les fond propres de l’OPSOM.

Permettez-moi donc à ce moment de mon intervention de vous rappeler notre volonté de collectivité territoriale de soutenir le logement social, action que nous sommes obligés de revoir complètement dans le fond suite au désengagement de l’Etat dans certain domaine. Si il est bien une politique qui doit faire l’unanimité parmi les élus du Conseil Régional de Picardie, c’est bien celle là. Il est donc dommage que pour des raisons politiciennes, le Maire de Ham, par ailleurs Conseiller Régional n’est pas voté les prémices de cette nouvelle politique que nous venons de mettre aux voix de l’assemblée. Oui c’est vraiment dommage. Il y a comme cela des positions que nous ne comprenons pas. On ne fait pas de politique au conseil municipal de Ham, non surtout pas, mais on en fait quand on siège à Amiens.

Oui le Conseil Régional de Picardie va poursuivre, amplifier, flécher ses interventions en faveur du logement social, là ou l’Etat ne consacrera plus rien puisque la priorité des interventions régaliennes seront consacrées au Zone ANRU, donc pas à Ham.

 Tout un symbole : inaugurer une rue portant le nom de Jean Goubet, maire communiste de 1977 à 1989, dans le quartier le plus populaire de Ham. C'était ce matin en présence d'Andrée Goubet, sa femme pendant 50 ans, de son fils Jean Marc et de sa fille Marianne.

Une reception ensuite pour écouter un discours de Monsieur le Maire, insistant plus sur le coût de la voirie que sur les réalisations ou les combats de son prédécesseur. Certes les anciens présidents du SIVOM avaient été invités.

Comme l'a fait remarquée Andrée Goubet pour le mot de la fin " l'homme n'est rien sans son équipe, surtout dans une ville".

Dommage que M. le Maire est oublié d'inviter les anciens conseillers municipaux, je pense à Fernand Quevillart ou encore Yvon Vankerkore qui habitent le quartier ou encore Claude Caron ou Alberte Lecointe, anciens adjoint au maire et tant d'autres. Oui vraiment dommage. Jean la Pipe a du rire jaune ou bien se dire qu'il avait raison de se retirer de la vie publique en 2001.

Jean Marc, son fils, Andrée sa femme dans un gran moment d'émotion.

Prenons un Député Nouveau Centre, dépité de sa défaite aux élections régionales, qui démissionne de son mandat de conseiller régional de Picardie alors qu’il était tête de liste dans la Somme.

Il prétexte que l’assemblée régionale est trop politique pour lui. Cela promet pour la qualité des débats à l’Assemblée Nationale.

C’est un député « godillot » comme aurait dit De Gaulle.

Prenons maintenant un Maire apolitique depuis 1989, qui se déclare UMP pour les élections régionales de 2010.

Manque de chance, il n’est pas élu à la proportionnelle, je dirais même plus, il est battu platement dans sa commune par un score lamentable.

Il va être installé comme conseiller régional de Picardie le 7 mai prochain, il entre par la petite porte suite à la démission de son ami le député dépité.

Ce même élu cumule, c’est son droit, son activité de médecin libéral, mais aussi la présidence d’une communauté de communes de 14 000 habitants, la Vice Présidence d’un pays de 55 000 habitants et diverses autres fonctions de moindre importance.

Durant la campagne des municipales de 2008, ce même élu local reprochait au modeste élu que je suis, de vouloir cumuler les mandats. C’est un comble !!! Mais chez lui, le ridicule ne tue pas, il fait rire simplement.

Et nous pouvons noter sur facebook ces commentaires :

Il veut se donner à fond dans ce nouveau challenge, mettre ses capacités au service de la population de l’ensemble de la région, c’est bien, mais en même temps avec une vue un peu étroite : « défendre son territoire », il y a tromperie sur l’engagement, c’est le moins que l’on puisse dire. Un élu régional défend avant tout sa région, c’est un concept que semble ignorer ce nouvel élu.

J’avais l’humilité de croire qu’un mandat de maire, chef lieu de canton, prenait au moins 3 jours par semaine, le président de la communauté de commune au moins 2 jours, Vice Président, en charge des finances, d’un Pays au moins 3 jours par mois, et pour connaître la charge de travail, même dans la minorité, le mandat de conseiller régional prend au minimum, vraiment au minimum, 5 à 6 jours par mois.

Les semaines n’ayant que 7 jours, il va falloir faire un choix, des choix.

Son porte flingue habituel, que tout le monde, dans le pays hamois, appelle GREG, son Maire Adjoint, Conseiller Général non inscrit de droite, durant cette campagne des régionales n’hésitait pas à attaquer le Vice Président que je suis, en me reprochant de ne pas avoir défendu les intérêts de l’Est du département de la Somme. Tous les indicateurs financiers démontrent le contraire, et, bilan à l’appui, le pays hamois a certainement été le mieux traité de la Picardie pendant 6 ans.

Nous attendons par contre toujours les vrais engagements de cette communauté de communes autour des projets de la Région à l’exemple de l’aménagement de la desserte du nouveau lycée Peltier de Ham.

Dans son canton, il est désavoué, et très sérieusement battu, et si cette élection avait eu lieu dans le cadre du Conseiller Territorial, il ne serait plus élu.

Ce même Greg me reprochait aussi de ne plus être en contact avec le monde du travail, car j’avais pris le soin d’être en détachement professionnel durant mon premier mandat. C’est l’hôpital qui se moque de la charité !

Maintenant venant en à des considérations plus terre à terre :

Les indemnités d’élus (source ministère de l’intérieur) Indemnités maximales possibles :

Maire de sa commune de plus de 3 000 habitants : 2 080, 81 €

Président de sa communauté de commune de plus de 10 000 habitants : 1 757, 43 €

Conseiller Régional, membre de la commission permanente : 2 080,41 €

Soit un total brut possible de 5 918,25 €

Le mandat de vice président du pays est bénévole pour le moment, quand il passera en syndicat mixte, il y aura la possibilité d’avoir une indemnité maximale de
1 064,55 €

C’est la réalité tristement économique d’un cumul de fonction, ce que je combats depuis des années, comme beaucoup le savent.

L’indemnité de Vice Président du Conseil Régional de Picardie, qui remplace le salaire de cadre commercial que j’occupais, se monte à : 2 186 € net c’est un choix que j’ai fait, avec ma famille, et que j’assume.

A chacun ses valeurs.

Ham, le 21 avril 2010

Comme à son habitude, refusant les évidences, le maire de Ham, président de la Communauté de Commune du Pays Hamois refuse les évidences.

Le Conseil Régional de Picardie est la première collectivité territoriale à s’être prononcée dans une déclaration d’intention claire vis-à-vis de l’Etat. Les deux autres régions (Nord-Pas de Calais et Ile de France) en ont fait de même.

Dans la presse, lundi dernier, j’affirmais que nous ne remettrions pas en cause ce projet.

Claude Gewerc, lors du dernier débat télévisé, en présence de Caroline Cayeux, précisait lui aussi le point de vue de la Picardie. Nous avons délibérer sur ce sujet et nous n’y reviendrons pas.

Il reste maintenant à l’Etat de trouver les financements complémentaires du PPP.

Si l’appel d’offres est lancé, à ce jour il n’est pas encore fructueux, c’est là que réside le denier problème.

Malgré l’inscription prioritaire dans le Grenelle2, nous ne sommes pas sur de la volonté financière de l’Etat dans ce domaine d’investissement.

Une fois que ces petits problème d’intendances (5 milliard d’€uros) réglés, il faut également que nous puissions préciser avec l’opérateur le but des plate formes et leur destination.

Une dernière remarque : quelles sont les autres collectivités qui seraient prêtes à mettre des moyens financiers pour un tel projet ?