L'installation des nouveaux élus du Conseil Général a bien confirmé la position de Grégory Labille : il siège bien avec les élus UMP, LNC, NI. Il est donc bien à droite.

Si sa volonté d'être sans étiquette, comme il l'a affirmé durant la campagne électorale, voudrai qu'il siège à côté de Lottin (SE) et Guyot (SE). Mais tel n'est pas le cas.
Il pouvait le faire, et un groupe se serai ainsi constituer.

Souhaitons lui bon vent, et qu'il sache travailler avec les élus du canton, des cantons voisins, du département et de la région afin de faire avancer l'intérêt commun.

Le scrutin municipal de Ham est riche d’enseignement pour l’ensemble des forces de gauche sur la Ville de Ham.

• Une très faible participation, inférieure à celle de 2001 de 5 points et de 10 points par rapport à 1995, manque de motivation, manque de perspective ? peut être ?
• Une campagne de calomnies du maire sortant mettant en cause personnellement les colistiers de notre liste de large rassemblement à Gauche, Philippe Renault se voit accusé de mauvaise gestion des associations dans lesquelles il a des responsabilités, Cécile Salandre se voyant reproché son manque de présence au sein de l’assemblée communale, alors que sa situation familiale (élevant seule ses deux enfants depuis 2003) sa situation professionnelle (elle travaille dans un commerce sur Bapaume) et ses problème de santé l’ont effectivement tenu éloignée de Ham pendant quelques temps.
• Des attaques directes sur l’irréalisme de notre programme : jamais nous n’avons été aussi précis dans un programme, contrairement au vague projet de l’équipe sortante,
• Des soutiens ambigus venant en appui au maire UMP et émanant d’anciens élus socialistes du Conseil Régional de Picardie, en mal de reconnaissance. Il est vrai que M. Vatin a aussi soutenu Pierre André et Xavier Bertrand à Saint Quentin, mais aussi une ancienne conseillère municipale socialiste hamoise, qui ne souhaitait plus se présenter ni s’engager dans la vie locale, et qui a très clairement refusé de voter dimanche pour les municipales. C’est à se poser des questions sur la rancœur de 1989 et de sa responsabilité sur la perte de Ham, ville de Gauche,
• Et les amis de GREMETZ qui ont distribué, et fait aussi distribué par l’ UMP locale, un tract d’attaques personnelles, enlevant du contexte d’un procès que leur leader a perdu, des extraits de déclarations de presse mensongères ou partiales, il n’en fallait pas plus pour faire perdre près de 200 voix dans notre ville, et surtout dans le quartier le plus populaire ou ces néo-staliniens ont gardé une force de nuisance importante. GREMETZ fait de nouveau perdre la Gauche, cela devient une habitude.

Pour notre part nous avons fait une très belle campagne, propre, combative et qui a permis de découvrir plusieurs nouveaux militants dont la jeunesse n’a d’égal que leur qualité de réflexion.

Il nous reste maintenant à conserver le canton de Ham à Gauche, comme il l’est depuis 1971.

La tache est ardue, le candidat socialiste sortant est en position difficile, le jeune loup de la Droite UMP Nouveau Centre a les dents longues. Une véritable campagne de calomnies s’est abattue sur le sortant socialiste (son age, sa maladie en cours), tout a été bon.

Si nous voulons garder ce canton à gauche, si nous voulons faire basculer le département à gauche, il faut l’aider, le faire réélire, appelez à voter pour lui.

C’est le sens de mon engagement.

Après une longue réflexion personnelle, un dialogue constructif avec beaucoup d’habitants de notre ville, j’ai décidé d’être candidat aux élections municipales à HAM. 

Cette décision n’est pas une surprise, elle s’inscrit dans la continuité de mon engagement au service de ma ville, de ma région. 

Mon implication dans la vie locale tant sur le plan associatif, depuis plus de 30 ans, que municipal n’est pas une affaire de simple opportunité. 

Depuis plusieurs mois, avec une équipe de campagne performante, nous avons activé nos réseaux de réflexion et de travail.

De nombreuses rencontres ont permis de mettre en forme un véritable programme municipal ambitieux mais réaliste. 

C’est entouré par une équipe volontaire que je conduirais une liste de large rassemblement à gauche, mettant mon expérience d’élu au service de tous.

L’exercice de mon mandat au niveau régional, la pratique de la gestion politique au niveau d’un exécutif est une richesse que je veux  partager avec ma ville. 

La disponibilité que j’ai su prendre pour l’exercice du mandat régional, faisant ainsi un choix personnel et professionnel, peut se décliner également sur le plan local au service des hamoises et des hamois.

Je mènerai une liste qui s’inscrira dans une démarche d’avenir au service de tous